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SES BELLEY
23 janvier 2011

Adilon et Mac Nov 2010

1ES1 georges Adilon

1-RONCHAIL Jules 1°ES2                         Georges Adilon

    4-8-84

  4-8-84 vue d’une montgolfière

Une des œuvres les plus imposante et impressionnante de Georges Adilon est sans conteste  4-8-84. Le titre de cette œuvre est la date à laquelle G.Adilon finit de la réaliser. Il utilisa ce procédé pour beaucoup de ses œuvres. Il prend date avec nous. Elle ne mesure pas moins de 16,5mx52m, soit 720 feuilles assemblées qui mesurent elles-mêmes 2x130 cm. Cette œuvre est tellement imposante qu'elle ne sera jamais exposée dans son intégralité. Seul le Musée d'Art Contemporain (MAC) de Lyon l'expose par « fragments » qui sont définis par Adilon lui-même.

Ce que recherche Adilon quand il crée des œuvres c’est de les inscrire dans l'espace. C'est ce qu'il fait lorsqu'il rénove le Lycée Sainte-Marie à Lyon en conservant l'ancien pour lui incorporer le moderne. Mais c'est sans aucun doute avec 4-8-84, qu'il réussit à atteindre cet objectif ; en effet cette œuvre reflète notre société. Une société dans laquelle nous voulons toujours faire plus, toujours plus grand jusqu'à dépasser en quelque sorte les lois de la physique. Il veut montrer que si nous poussons les choses à l'extrême cela n'a aucun but. Il réussit car la seule représentation de l'œuvre complète est pratiquement impossible, elle ne sera jamais exposée dans sa totalité, seule une vue de montgolfière permet de la voir.

Pour réaliser cette œuvre il procède de la même façon que sur ses œuvres précédentes mais à plus grande échelle. Il fixe des feuilles offset de 190g et mesurant 92x130cm, à l'aide de ruban adhésif. Il répand sur celles-ci de la peinture glycérophtalique noire. Ce papier spécial qui est en quelque sorte plastifié et cette peinture noir métal qui reflète la lumière lui a permis de jouer avec la lumière et avec les formes, c'est une peinture très maniable. Le fait de projeter cette peinture de façon « anarchique » sur le papier donne un mouvement à l'œuvre. Après son décès, on a retrouvé un article de journal qui disait que des physiciens avaient réussi à faire le noir le plus profond au monde. C'est ce que voulait faire G.Adilon, un grand nombre de ses œuvres sont totalement noires. G.Adilon choisit en fin de compte cette peinture noire qui reflète la lumière pour nous permettre de nous voir à l'intérieur, comme dans la profondeur d'un immense lac noir.

L'œuvre 4-8-84 de G.Adilon est une véritable performance, à la fois grâce à sa taille, et à son format. C'est dans cette œuvre que G.Adilon réussit à réaliser tous ses objectifs en tant qu'artiste, et cela au cours d’une unique présentation de l'œuvre dans sa totalité. Il prend date avec nous de l'absurdité de notre société, de notre recherche du « toujours plus », tout en inscrivant notre reflet dans cette œuvre. Il réussit à donner vie à celle-ci et à nous emporter dans son univers, pour lancer un cri d'alerte.

 

2- Serafini Marion 1ES2                                           Georges Adilon

Une architecture qui éduque

Georges  Adilon est un architecte et artiste contemporain reconnu. En 1964, il rencontre le Père Perrot, c’est le début du projet architectural pour l’Externat Sainte-Marie à Lyon.

         Georges Adilon rénove l’Externat Sainte-Marie avec beaucoup de détails et d’originalité. Effectivement avec les façades du bâtiment, il va créer un style en rajoutant des éléments modernes à de l’ancien. De ce fait, cela crée une sédimentation, comme s’il créait un lien entre les élèves qui sont passés autrefois dans ce lycée et ceux d’aujourd’hui. Il ne veut rien démolir, il souhaite laisser de multiples « traces » du passé, pour  que l’on puisse lire les différentes époques. Nous avons donc une cohabitation de différents styles architecturaux, ce qui peut être une source d’enrichissement dans une école. Georges Adilon est donc différent des autres architectes qui rasent tout et détruisent bien souvent toutes traces du passé. Il a aménagé ce bâtiment comme s’il nous montrait qu’il fallait construire notre avenir avec notre passé.

 

Vue de la cour du lycée Sainte-Marie

 

 

         Georges Adilon a également créé des poignées de porte originales. Elles sont placées très basses et sont toutes différentes les unes des autres. Georges Adilon veut casser la monotonie. Il souhaite que nous prenions conscience de nos gestes, de nos actes à chaque instant. Il espère avec ce détail original casser petit à petit nos automatismes et que l’on se réapproprie chaque instant de notre vie pour en faire un instant unique.

 

 Les fenêtres sont aussi toutes différentes les unes des autres de par leur taille et leur forme. Le lycée se situant sur la colline Saint-Barthélemy permet aux élèves d’avoir une vue imprenable sur Lyon. Ainsi les lycéens n’ont donc pas le sentiment d’être enfermés dans une salle de cours : la ville, son histoire, son présent, ses couleurs s’offrent à eux, ce qui aiguise leur curiosité, mêlant le travail à l’agréable. Leur réflexion peut se porter sur la société qui les entoure.

 

 

 Sa conception de l’éducation : construire l’avenir à partir du passé, prendre conscience de chaque instant et être ouvert sur la société.

 

 

3-Clot Maxime 1ES2                                                                     Georges Adilon

 

 

L’architecture symbole de la liberté

 

Georges Adilon s’est posé la question de l’éducation. Quelles peuvent être les meilleures conditions de travail pour les élèves ?

Le lycée Sainte-Marie est construit au cœur du Vieux Lyon, à côté de la colline de Fourvière. Il surplombe toute la ville de Lyon. Les élèves sont plongés dans un magnifique panorama. Une idée première semble prévaloir dans ce cadre, le bien-être. Il est vrai que lorsque l’on parle de vue sur une ville, on pense tout de suite à une vue sur les immeubles, les industries, les centres commerciaux ; or, cette vue sur Lyon est totalement différente de cela, même si les immeubles sont dans notre champ de vision du haut de la colline, les couleurs sont chaudes, on a une vue que l’on pourrait qualifier de « reposante ». 

Les élèves, lors de leur récréation, ou toute autre activité extérieure, peuvent avoir un moment de liberté, comme s’ils étaient en haut d’une montagne et qu’ils se plongeaient dans la vallée au loin.

 
   
 

Pour Georges Adilon l’élève doit être dans les meilleures conditions pour fournir un bon travail. Il a donc préféré construire des « terrasses  » pour avoir cette vue sur la ville de Lyon, au lieu de construire de grands murs, pour tout fermer, pour délimiter l’espace lycée de l’espace public, comme dans une prison et ne plus avoir la même liberté qu’aujourd’hui. Construire des murs lui aurait été plus simple, mais il a pensé qu’il fallait au contraire donner des ouvertures sur la ville, comme pour donner envie de s’ouvrir sur la vie, ne pas avoir peur de s‘ouvrir.

Georges Adilon a une conception de l’architecture et de l’éducation qui doit donner envie de voyager, d'éveiller la curiosité des élèves, d'éveiller leur sens. Pour cela il faut apprendre à ne pas se laisser enfermer dans la routine du quotidien

 

4-SPIRITO Charlène 1ES2                                                Georges Adilon

                 ♪♪

La musique a une place centrale dans l'éducation.

 

         En entrant dans ce lycée, nous avons pu entendre en fond sonore « Mistral Gagnant » de Renaud, un classique de la chanson française joué au piano. Cet air a donné un côté chaleureux et accueillant à ce lycée, comme si il nous prenait pour nous entraîner, pour nous mettre dans de bonnes conditions pour travailler et bien commencer la journée. La musique a un rôle apaisant sur les élèves. Elle a des vertus positives pour notre cerveau.

 

                  

 

Dans la cour, entre les différentes terrasses, des barrières sont présentes. En les observant, on remarque qu'elles prennent la forme de partitions de musique. Elles tracent des courbes créant des rythmes dans l'espace. Chacun peut suivre la direction qu'il veut, comme un air de musique qui flotte dans l'air, comme si les élèves pouvaient créer leurs notes sur ces partitions imaginaires, et prendre la direction qu'ils souhaitent.

 

 

Le lycée est également équipé d'une salle de musique. La pratique de la musique fait partie de la culture enseignée à ces jeunes, c'est éduquer son oreille. Les élèves peuvent donc s'exprimer par le biais de cet art. La culture musicale vient enrichir les autres enseignements. La musique transporte et se diffuse dans tout l'espace, mêlant travail et plaisir, la recherche et la détente.

 

         C'est une impression d'harmonie, l'harmonie entre les différents bâtiments, l'harmonie entre l'architecture ancienne et moderne, les courbes que peuvent suivre notre regard, notre ouïe suit ces harmonies musicales. Le mélange de la musique et d'autres thèmes apparaît comme des accords musicaux, c'est à dire plusieurs notes jouées en même temps.

 

         Le directeur de l'établissement et Georges Adilon pensaient que l'apprentissage scolaire devait être un plaisir. La musique et l'architecture sont mises au service de l'éducation de nos sens. Le directeur a donné la clé de départ et la mesure, l'architecte Adillon a posé ces notes et le rythme.

 

Éduquer, c'est rechercher l'harmonie en se divertissant.     ♪♫


5-Burgos  Mathias 1ES2

         Georges Adilon, un homme libre.

 

                Georges Adilon, était un homme très attaché à la liberté. En plus de pouvoir remarquer un certain esprit d’évasion dans la plupart de ses œuvres, nous pouvons remarquer que dans le lycée qu’il a rénové, ce sentiment de liberté est omniprésent.

Simplement dans la forme générale du lycée, nous pouvons remarquer ces quelques petites touches, mais pourtant très présentes portant la marque de l’esprit d’évasion d’Adilon. Un grand balcon a été créé dans la première cour, avec une vue gigantesque sur tout Lyon et ses alentours, avec une simple barrière très fine, qui nous sépare du vide, donnant le sentiment que l’on peut s’envoler depuis cette place reculée. La barrière rappelle la forme des vagues, des vagues qui roulent sur la mer, d’un bout à l’autre sur des milliers de kilomètres, comme dans une sorte d’infinité que la forme et l’entrelacement des barrières imitent à la perfection, créant ce même sentiment. Ce balcon est tenu à l’écart du reste de la cour, il faut emprunter un petit chemin pour y accéder. Cet endroit apparaît comme une sorte de refuge pour les élèves, un endroit propice à l’évasion. La vue sur Lyon offre un espace et une opportunité d’évasion à toutes les pensées, libérant l’esprit, comme le souhaitait Georges Adilon.
                  Au dessus de ce balcon, sur la droite, se dresse un bâtiment du lycée, qui se révèle être une salle de classe. La salle est garnie d’une grande baie vitrée qui ouvre le fond de la classe, offrant cette même vue grandiose sur Lyon, une incitation à l’évasion assez en contradiction avec son emplacement. Une salle de classe est censée captée l’attention des élèves.

La bibliothèque, un lieu qui demande généralement aussi un minimum de concentration, offre encore cette vue, sous un autre angle, de la ville et de l’agglomération lyonnaise, avec une même gigantesque baie vitrée couvrant l’ensemble de ce qui aurait pu être le mur de la pièce.


         Adilon a réussi à créer avec de simples matériaux, un sentiment de liberté, poussant à l’évasion, au sein de ce lycée, pas tellement ordinaire.


6-Bastion clément 1ES2                   Bruce Nauman.

 

Des performances pour nous provoquer

 
   

Dès l’arrivée dans son exposition, nos yeux se posent sur cette sculpture difforme de 2 chiens, dont leurs membres ont été changés de place. Les animaux sont découpés et reconstruits selon les besoins d’un savant fou

 

Puis d’autres films nous dérangent, eux aussi. On retrouve Bruce seul qui soumet son corps à la répétions de gestes jusqu’à l’aliénation total de tout son corps, c'est-à-dire qu’il atteint une situation dans laquelle son cerveau ne réfléchit plus à tous ses gestes.

A travers ses performances il cherche à nous faire réfléchir sur la condition humaine  de notre temps.

 

                                                

Chacune de ses vidéos durent 50 minutes à 1h30.  Il nous pousse à  nous poser des questions sur tous les gestes que le travail, la société nous contraignent à faire, et que nous exerçons sans y faire attention. Il explique : "Fondamentalement, mon œuvre est issue de la colère que provoque en moi la condition humaine….’’, c’est l’idée que d’autres artistes ont cherchée à défendre, comme Charlie Chaplin avec les temps modernes.

 

 

 Bruce Nauman est un artiste qui ne cherche pas forcément à la beauté esthétique d’une œuvre d’art mais plutôt les questions, les réflexions que peuvent entraîner ces performances artistiques

 

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