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SES BELLEY
18 janvier 2016

Travail année 2013-2014

 

Année 2013-2014

lycéens au cinéma

M.Smith au sénat Frank Capra

La religieuse Guillaume Nicloux

Norteado de Rigoberto Perezcano

 

Biennale d'art contemporain de Lyon

 

Biennale d'art contemporain Lyon 2014            1ES1

 

1-BLONDEAU  Solenne 2-Darinot  Antoine  3-Aurélie Fischer  4-CHARVIN Élisabeth  5-MUZACI  Drenushë 6-BOUVIER Julie                                                                                                                       

1-BLONDEAU  Solenne                                                Biennale d'art contemporain

PES1

                 


 

La performance de Yoko Ono réalisé en 1965 nous permet d'analyser le comportement des spectateurs. C'est à ces derniers de participer à l'œuvre en allant découper un morceau des vêtements du personnage.

Il faut avoir un certain courage pour se lever, monter sur scène, et aller découper un bout de vêtements d'une femme qui est assise et qui ne se défend pas. Les personnes qui se lèvent n'ont pas peur du regard des autres, elles recherchent peut-être même leur attention. Ce genre de comportement peut faire penser à un fait social bien connu du 21e siècle : les télé-réalités. Ce sont des jeunes, principalement, qui sont prêts à agir, à vivre sous le regard constant des autres, pour justement capter l'attention des autres. Certaines personnes aiment se mettre en scène tout en se sachant observées.

La plupart des individus qui sont montés sur scène durant la performance de Yoko Ono sont des hommes. On ne peut pas éviter de parler du côté pervers de la situation. Un des spectateurs a tout particulièrement retenu notre attention, il est venu deux fois sur scène. La première fois il découpe un petit morceau et va se rasseoir. Mais lorsqu'il revient la deuxième fois, il découpe entièrement le débardeur de Yoko Ono et également son soutien-gorge. Yoko Ono se retrouve donc torse nu. L'artiste a mis en place un protocole à respecter, impose aux spectateurs de ne pas découper de morceaux plus grands qu'une carte postale. Cet homme n'a pas respecté ce protocole. L'artiste est un peu décontenancée par la situation, le spectateur lui a un sourire satisfait : il a eu sa minute de gloire.  

Nous pouvons également nous interroger à propos de la torture. Jusqu'où un individu est-il capable d'aller ? Dans cette situation le contrôle social n'agit plus, Yoko Ono ne va pas riposter lorsque le spectateur découpe un immense morceau de ses vêtements et enfreint les règles qu'elle a fixées. Il faut croire qu'aucun des spectateurs n'a trouvé cela malsain, déshabiller une femme sous les yeux d'autrui.  On peut penser que sans contrôle social, les êtres humains n'ont que très peu de limites à ne pas dépasser. Un très grand nombre de personnes semble être capable de torturer si une personne qui a autorité leur en donne l'ordre.

Yoko Ono a ici une position de victime, de femme objet. Elle ne se défend pas et laisse faire les spectateurs comme ils le sentent. Elle leur laisse la liberté de se lever et de venir vers elle.

Nous nous sommes focalisés sur le comportement des spectateurs, les réactions de l'artiste auraient également pu être analysées plus en profondeur, mais peut-être faut il s'interroger sur nos réactions ?

 

 

2-Darinot  Antoine      

 


 

 

 

     


 Cette 12e Biennale présentait de nombreuses œuvres contemporaines traitant toutes à leur façon du sujet imposé par le Commissaire Gunnar B. Kvaran : "Entre-temps... Brusquement, Et ensuite". 

 

 Pour sa part, Erro, artiste Islandais vivant en France, a créé For Pol Pot, une œuvre représentant des centaines de dessins du Comics, un de dessin américains réalistes d'actions le plus souvent liés à un ou plusieurs héros ou super héros. Erro représente donc des têtes, des parties du corps, des personnages, des extraits de scènes en noir et blanc, le tout se chevauchant, s'empilant, ne laissant aucune place au vide et recouvrant la totalité de la toile. Cette masse considérable de personnages forme un flux d'information énorme, presque étouffant, pesant, qui met le spectateur en face de la réalité de ces bandes dessinées, une violence visuelle qui ne choque plus personne, elle fait partie de la société. Les enfants, les adultes lisent ces BD aux images agressives, ils s'en sont imprégnés, ces représentations font parties des normes de la société moderne et ne choquent plus personne.

Mais ce qui nous terrifie, c'est que nous sommes face à des faits réels qui se sont passés, l'artiste a recueilli ces images observées autour du monde, les assemblant pour dévoiler une violence assimilée par la société moderne. Ces toiles mettent en scène des héros ayant pour but de combattre des ennemis à l'apparence agressive. « Tout événement historique, tout conflit armé, on le sait, se double d'une guerre des images », en effet, et cette fois c'est Erro qui la mène cette guerre des images. Cette toile nous montre les atrocités a fait subir à son pays, le dictateur Cambodgien Pol Pot qui a massacré sa population et transformé le lycée Français en centre de détention et de torture. Cette masse d'images et d'informations toutes plus troublantes les unes que les autres,  agressent l'œil du spectateur qui ne sait plus où se poser.

Erro répond donc au thème imposé « Entre-temps... Brusquement, Et ensuite » par cette toile dénonce les agissements du dictateur Pol Pot, en utilisant la violence irréelle du monde de la BD Comics assimilée par la société moderne mais qui restera gravée dans nos consciences, et dans le temps en mémoire de ces massacres perpétués par Pol Pot.

 

  


 

 

Karl Haendel a également traité de la violence du monde au travers de dessins  réalistes tracés au crayon de papier, dans une installation intitulée People Who Don't Know They're Dead. Un dessin représente une voiture de luxe, de type Lamborghini qui met en valeur l'apparence agressive de cette voiture créée par les formes sèches, directes, pointues, provocantes de cette voiture qui reflète en fait l'idéal automobile, la voiture dont la société rêve. L'agressivité des formes est une norme recherchée de notre société moderne et qui valorise l'estime de soi des individus. Cette voiture peut également faire l'objet de provocation directe entre le propriétaire de cette voiture et les autres individus qui se sentiraient inférieurs en terme de biens, d'argent car cette voiture a un prix tout aussi provocateur que sa forme, le propriétaire pourrait avoir une sentiment de supériorité par rapport aux autres usagers de la route qui rouleraient avec des véhicules beaucoup plus banales, c'est cette vanité de l'objet et du propriétaire qui représente la violence de cette voiture.

Un autre dessin de Karl Haendel représente un petit garçon déguisé en shérif. Cette oeuvre montre l'inculcation dès le plus jeune âge, des valeurs de la société, valeurs qui se retrouvent à travers ce déguisement de shérif, un personnage « gentil » qui devait faire régner la loi et la justice à l'époque du Far West. Le shérif a pour devoir d'arrêter les criminels, le plus souvent par la force et en utilisant des armes à feu. Le port d'arme à feu est banalisé, transmise et assimilée par les enfants qui représentent la société de demain. Le droit de se faire justice soi même reste une revendication essentielle aux Etats-Unis. Nous sommes face à une société imprégnée de cette violence et qui comme le dit le titre tue les individus sans qu'ils ne le sachent (Traduction du titre : Des gens qui ne savent pas qu'ils sont morts).

Au travers d'un dessin représentant trois filles d'âge différent déguisées en Batman : ces filles se mettent dans la peau d'un personnage qui lutte contre le mal, le déguisement étant lui même violent : noir, moulant, masqué, avec des lames aux avant-bras. Cette oeuvre, Karl Haendel l'utilise notamment pour nous rappeler que James E. Holmes a ouvert le feu sur la salle durant une avant première du film Batman dans un cinéma du Colorado, tuant douze personnes et en blessant cinquante-huit. Les victimes en voyant arrivé Holmes déguisé en Joker (L'ennemi de Batman) n'ont pas réagit croyant que c'était une mise en scène du cinéma pour le lancement publicitaire du film. Cet exemple est la parfaite conséquence de cette banalisation de comportements violents instillés chaque jour. Holmes s'est laissé emporter par son personnage qu'il avait assimilé et le public ne s'est pas méfié de lui alors qu'il portait des armes à feu car ces individus avaient également assimilé cette violence.

            Erro et Karl Haendel dénoncent donc les multiples formes de violences de la société moderne, violence qu'elle contient et qui se transmet de génération en génération à travers la socialisation.

 

 

3-Aurélie Fischer, 1ère E.S                 Biennale d'art contemporain de LYON

 

 

         Tous types d'œuvres peuvent servir à dénoncer ou faire réfléchir son destinataire sur un sujet d'actualité, des faits passés... Les messages sont nombreux et variés, et diffèrent selon les individus qui les reçoivent, leurs visions et leurs connaissances du monde.

Une question revient cependant pour chaque œuvre, quels messages pouvons-nous retenir des rencontres avec le travail des artistes ?

 

 

         Tout d'abord, les artistes nous questionnent sur les racismes entre les êtres humains et les tortures qui s'en suivent. Yoko Ono invite les spectateurs à découper ses vêtements, elle a fixé un protocole, elle ne sait pas ce qui va se passer. Le comportement du spectateur allant découper les vêtements de Yoko Ono peut poser des questions, pourquoi cette personne va-t-elle se lever ? On peut ici se demander jusqu'où un individu est capable d'aller, qu'est ce qui l'incite à agir ? Lili Reynaud-Dewar, femme blanche, se met dans la peau noire de Joséphine Baker pour réaliser son œuvre. Cette  femme s'est battue pour l'égalité raciale. Elle rejoint la France en 1925 et intègre un cabaret où elle dansait nue, vêtue d'un simple pagne de bananes. Les tapisseries de fruits rappellent cela. Glenn Kaino, artiste américain, a effacé des photos des Jeux Olympiques, les gagnants noirs, ils ont levé le moins le poing en signe de contestation lors de la remise des médailles dans les années 50. Pour ce geste de revendication, ils ont été interdits de toutes courses internationales par le C.I.O. Pierre de Coubertin avait pourtant affirmé que tout le monde possédait le droit de participer. Enfin l'installation de Meleko Mokgosi est construite de différents panneaux relatant l'histoire du Botswana. Les peintures nous confrontent directement aux questions de la colonisation et de la nation.

En effet, ces quatre œuvres nous questionnent sur la ségrégation des noirs, et les massacres lors des manifestations pour revendiquer l'égalité ou plus largement, pourquoi les hommes ont torturé et torturent encore chaque jour ? Des hommes se sont battus contre la ségrégation, l'Apartheid, manifestations légitimes de résistance, comme Martin Luther King, Nelson Mandela ou encore Rosa Parks. Ils sont tous à la recherche de la même chose, faire reconnaître l'égalité des droits entre les noirs et les blancs. En outre, d'autres personnes luttent et disent non à toutes autres formes de torture. En Argentine, les Mères de la Place de Mai, se réunissent en souvenir de leurs enfants enlevés pendant la guerre sale, à la recherche de leurs petits enfants livrés par la dictature militaire à de nouveaux parents plus dignes de les éduquer.

         Certains individus vont dénuder Yoko Ono pour avoir leur minute de célébrité, la recherche de leurs plaisirs personnels leur fait nier les souffrances qu'ils peuvent infliger à cette femme qui est traité comme un objet, elle n'est plus un être humain. Les sexes, les couleurs, les religions hiérarchisent les êtres humains, et ils ne seraient alors pas tous égaux dans la société. Au 20ème siècle, l'Apartheid en Afrique du Sud, la Shoah sont des preuves d'un racisme permanent. Il faut diviser les hommes, et leur enseigner qu'ils sont supérieurs.  Massacrer l'autre devient la seule alternative, l'autre n'est pas un être humain, qui a droit au même respect que nous. La ségrégation interdisait aux noirs de se mélanger aux blancs, le mariage mixte était proscrit et ce jusqu'en 1993 ; Nelson Mandela mis fin au régime de l'Apartheid. Cependant, en 2013, écraser l'autre parce qu'il est différent, la torture et les ségrégations restent fréquentes.

         Par ailleurs, certaines œuvres nous interrogent sur ce que l'histoire retient et veut retenir. Dans l'œuvre de Glenn Kaino, on s'interroge sur ce que l'histoire a gardé de ces hommes noirs ayant gagné. L'inégalité entre les noirs et les blancs est toujours d'actualité. Qu'est ce que l'histoire retient, de quoi se rappelle t-on ? Tavares Strachan raconte le récit oublié de la première femme cosmonaute américaine, Sally Ride. Ces personnes ont été exclues de l'histoire, elles ne répondaient pas aux critères sociaux de la société dans laquelle ils vivaient. La place des femmes, des femmes homosexuelles dans la société est niée. Sally Ride n'a pas été reconnue, son histoire est fragile, symbolisée par les petits bureaux en craie. Elle a été oubliée.  Les hommes étant allés dans l'espace ont eux une histoire bien écrite et connue dans la société. Yoko Ono, assise à la mode japonaise est dans une situation d'objet. Elle abandonne toute volonté, comme si elle n'existerait pas en tant qu'être humain. Comme beaucoup de femmes par le passée, elles devraient rester sous l'autorité de leur père, puis de leur mari. Ce n'est qu'en 1946 que les femmes obtiennent le droit de vote en France, en 1967 le droit à la pilule, ainsi que la dépénalisation de l'avortement et encadrement légal de l'interruption volontaire de grossesse (IVG)  en 1975.

        

 

         Pour conclure, nous pouvons mettre en évidence une volonté commune des artistes, dénoncer les racismes des sociétés passées et présentes. Ils reconstruisent l'histoire et la montrent sous des aspects souvent non évoqués. C'est une réelle prise de conscience.

        

 

4-CHARVIN Élisabeth                                         Biennale d'art contemporain 2013

1°ES1

 

 

Tout d'abord, l'œuvre de Paulo NIMER PJOTA exposée au MAC a réalisé son œuvre sur des tôles qui peuvent provenir des favelas. La pauvreté, le surpeuplement nous sautent aux yeux. La mafia qui transparait avec les tatouages présents sur la tôle, comme pour  marquer de son empreinte les habitants. L'Etat de droits est inexistant dans ces favelas car la mafia contrôle son territoire et empêche toutes actions judiciaires, il n'y a donc pas d'égalité de droits, la justice dans ces lieux est en conséquent celle du plus fort. C'est alors une bataille permanente pour avoir les pouvoirs. Nous ne sommes pas en démocratie. Cependant en dehors de cette zone la population vit dans de meilleures conditions, cela amène donc la question de l'inégalité sociale dans le monde.

Nous pouvons nous interroger sur les  vanités qui sont présentes dans la composition. Le crâne est rattaché à l'homme, il peut faire allusion au lieu de la pensée mais également à la mort. L'homme a besoin de se rappeler que cette dernière est constamment présente, il doit jouer un rôle pendant qu'il est encore en vie. Il souhaite devenir acteur de sa vie et non pas spectateur, d'où le besoin de se la rappeler grâce aux vanités souvent représentées dans l'art. Nous pouvons relier cet argument à la question de l'inégalité. L'auteur souhaite t-il que le spectateur joue un rôle important dans ce milieu en se posant des questions sur l'existence des inégalités sociales. Comment l'homme peut agir pour les réduire ? Les vanités nous ramènent à notre condition d'humain, alors pourquoi certaines personnes doivent vivre dans des favelas et d'autres non ?

Dans la performance de Yoko ONO s'intitulant « Cut Piece ». L'artiste invite un spectateur à venir couper un morceau de ses habits. Elle ne sait donc pas ce qu'il va se passer. C'est le spectateur qui fait toute l'œuvre, qu'est ce qui pousse un spectateur à agir en public. Faisons-nous réellement n'importe quoi quand on a l'autorisation : nous citerons l'exemple de l'Argentine où pendant la dictature, les enfants qui sont nés sous ce régime dictatorial ont été enlevés de leur famille afin d'être élevés par une famille proche du pouvoir en place. Cela pose la question de l'obéissance, des droits du pouvoir. Cela signifie t-il que tout le monde peut torturer une personne si une autorité lui confère ce pouvoir ?

Puis, l'artiste Yoko ONO est assise dans une position traditionnelle japonaise rappelant les Geishas. L'artiste se est met en situation d'objet, elle est assise et ne réagit pas aux spectateurs qui viennent lui couper un morceau de ses vêtements. Cela rappelle que les femmes aux qu'elles ont apprend que c'est normal de subir, elles ne peuvent rien faire d'elles mêmes, elles resteront passives, elles ne peuvent pas agir librement. Les femmes n'existent  pas en tant qu'être humain ; elles ne possèdent donc pas de droits. Cette œuvre remet en question la place des femmes dans la société. Sont-elles véritablement émancipées de l'homme dans certaines parties du monde... ?

Yoko ONO souhaite dénoncer le fait qu'on la déshabille. Déshabiller, contre sa volonté, c'est enlever ces droits, c'est nier que l'on est un être humain, comme quand on déshabillait les juifs quand ils arrivaient dans les camps de concentration.

 

Nous pouvons donc en conclure que les œuvres présentées à la Biennale d'Art Contemporain ont pour thèmes des sujets bien réels de notre société. Les œuvres nous questionnent sur notre place, nos actes d'être humain vivant en société.

 

 

5-MUZACI  Drenushë                                    12ème Biennale de Lyon

  1°ES2-L

 

 

 

               La 12ème Biennale de Lyon a accueilli de nombreuses œuvres et notamment Des gens qui ne savent pas qu'ils sont morts de Karl Haendel. Cet artiste est américain et a choisi de représenter un recueil de photographies, de mots ou de coupures de journaux, formant ainsi des récits. Notre regard est immédiatement attiré par de grandes photographies d'une femme et d'une petite fille lesquelles sont déguisées en Batman, personnage fictif justicier. Celles-ci font référence à la fusillade dans un cinéma américain, en 2012, lors de la première du film Batman : The Dark Night Rises. Un autre dessin de cette installation nous rend curieux à cause de la coupure du journal par un rectangle noir. Ce journal semble être israélien comme le montre l'écriture en hébreu. Nous avons pu observer des photographies d'hommes politiques et surtout celle d'un pistolet. L'artiste a ainsi pu nous amener à penser au conflit palestino israélien mais surtout à nous interroger sur la partie manquante du journal qui peut représenter la censure ou le papier annonçant un décès. Grâce à ces éléments,  et le fait de représenter son œuvre sous forme d'installation permet de faire sentir aux spectateurs concernés les thèmes comme la vengeance, la colère ou la violence. De plus, l'artiste a déclaré lors d'une rencontre que son choix s'est porté sur le traitement des thèmes sociaux et politiques à cause du taux de meurtre élevé aux Etats-Unis, des idées du bien, du mal, de la colère et de la violence développés dans les journaux, ces thèmes pouvant toucher non seulement les Etats-Unis mais un grand nombre de personnes.

 

       

               L'œuvre d'Erro, For Pol Pot (Tuol Sleng S-2 est la reproduction dessinée en noir et blanc d'un assemblage de peintures et collage. Pour la réaliser, l'artiste s'est inspiré d'une visite effectuée en 1993 au Musée du Génocide de Tuol Sleng, à Phnom Penh, au Cambodge. Il a découvert les horreurs qui se sont déroulées entre 1975 et 1979, période pendant laquelle Pol Pot et les Khmers Rouges étaient au pouvoir. L'univers  représenté à travers l'oeuvre est proche de cyberpunk, genre de science-fiction qui se base sur la dystopie, une société où il serait impossible d'atteindre le bonheur. Il y a des démons, des monstres et images agressives mais aussi des références aux massacres avec la présence des squelettes. Quant à la bande centrale, elle est tirée de Kamandi, un comic post-apocalyptique où les animaux règnent sur le monde et où les humains sont revenus à l'état sauvage. Elle symbolise ici, les expérimentations médicales qu'ont subies les prisonniers de S-21. Nous pouvons conclure que l'oeuvre a été minutieusement travaillée, le titre nous éclaire car Pol Pot était un dictateur cambodgien dans les années 1970 et Tuol Sleng S-21, le nom d'un ancien lycée français transformé en centre de détention et de torture à cette époque.  

 

 Installation réalisée par Tavares Strachan, artiste originaire des Bahamas. Avec cette installation, cet homme a voulu rendre hommage à Sally Ride. En effet, l'oeuvre est composée de différentes sculptures et dessins retraçant ainsi une partie de l'histoire de la conquête spatiale tout en évoquant la fascination de l'artiste pour S. Ride. L'œuvre se dévoile au fur et à mesure que le spectateur se déplace dans l'espace, contournant les cimaises qui se font face. Ces dernières suggèrent symboliquement les pages d'un ouvrage littéraire. Sally Ride, la première cosmonaute américaine, a été exclue de l'histoire car elle était homosexuelle et fantasque donc elle ne correspondait pas aux critères admis et n'était pas la bonne héroïne. Cela nous amène à nous interroger sur les valeurs de la société mais aussi sur l'objectivité du savoir transmis, comme le montre T.Strachan avec la table et la chaise faites en craie et symbolisant l'inculcation réalisée par l'école.. Nous pouvons donc dire que l'artiste questionne la figure du héros dans un contexte de Guerre froide aux Etats-Unis, ainsi que la place des femmes dans cette société.

 

 

            Yoko Ono, artiste originaire du Japon a choisi de participer elle-même dans l'oeuvre. En effet, elle s'est assise sur la scène d'un théâtre en 1964, en prenant la pose traditionnelle d'une femme japonaise. Elle invite ainsi les participants à découper chacun un morceau de ses vêtements avec une paire de ciseaux, d'où le titre de l'oeuvre Cut Piece. On peut remarquer tout de même  qu'il y a un protocole, c'est à dire la durée de la performance et l'interdiction de lui couper les cheveux. La performance suscite l'interrogation dans l'esprit des spectateurs d'où la question, jusqu'où iront les participants ?

        Nous pouvons observer que le visage de l'artiste reste impassible et qu'elle-même se représente comme un objet. Elle peut ainsi faire référence aux femmes qui n'ont aucun droit et passent de l'autorité de leur père à celle de leur mari, donc des femmes non émancipées. Yoko Ono nous pousse à s'interroger sur la portée symbolique de son  geste et la signification d'une telle action.

 

Enfin, Je suis intacte et je m'en moque est une installation réalisée par une artiste française, Lili Reynaud-Dewar. Cette œuvre est composée de deux parties. Dans une pièce se trouve un lit au milieu duquel se situe une fontaine, puis dans une autre pièce, les murs sont recouverts de tissus délavés. Selon l'artiste, cela représente un jeu sur le public et le privé mais aussi un contraste entre le lit qui se tâche et les murs qui se délavent. Comme Yoko Ono, cette dernière participe elle-même dans l'oeuvre comme nous avons pu le remarquer dans la vidéo de la deuxième pièce. Elle y effectue des chorégraphies de Josephine Baker, laquelle est le sujet principal. Cette femme, d'origine afro-américaine, s'est installée à Paris dans les années  1920. Elle était célèbre pour son métier de danseuse mais surtout pour sa consécration à la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis. Ainsi en l'incarnant, l'artiste a voulu  renverser des questions de représentation par rapport au blackface (imitation par les blancs américains de danses et de chants des noirs américains) tout en recréeant cela d'une façon non discriminante et sans moquerie mais dans le respect, l'identification et le désir de ressembler à cette figure de J.Baker. De plus, elle explique lors d'une rencontre que le but de cette installation est de traiter des questions raciales, féministes et d'émancipation.

    

 

   

 

6-BOUVIER Julie                             Biennale d'Art Contemporain 2013

1ère ES1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Performance de Yoko Ono, Cut Piece (1964)

 

 

            Tout d'abord, dans l'installation de Glenn Kaino, intitulée 19,83, nous apercevons des photos repeintes d'une course des jeux olympiques de Tommie Smith. Cet athlète afro-américain, pendant la remise des médailles, après avoir gagné la course, baisse la tête et lève le poing pour protester contre l'absence de droits civiques pour les noirs. Suite à cette révolte, le CIO lui retire sa médaille et l'interdit de course. Ainsi, les photos repeintes effacent les coureurs ; nous n'arrivons plus à les distinguer. Cette méthode nous donne l'impression qu'ils ont été effacés de l'histoire. Si l'artiste ressort ce problème aujourd'hui, c'est peut-être pour nous interroger sur la place des noirs dans la société actuelle : leur intégration a-t-elle évoluée ? Cette œuvre nous montre une des violences envers les noirs.

 

            Ensuite, dans l'œuvre People who don't know they're dead, de Karl Haendel, nous pouvons voir une grande affiche représentant la page d'un journal écrit en hébreu, où se trouvent le dessin d'un pistolet, et un rectangle noir au milieu. Cette affiche est dessinée au crayon à papier ce qui nous montre la fragilité de la liberté d'expression car il suffit d'un coup de gomme pour que tout disparaisse. De plus, le rectangle noir au milieu nous montre que tout n'est pas dit, qu'il y a donc de la censure. L'artiste veut donc dénoncer le contenu des médias qui n'est pas forcément juste : ils privilégient souvent le sensationnel aux actualités importantes. Enfin, le pistolet représenté en grande taille nous fait penser à la violence des faits divers que l'on voit souvent dans les journaux ou à la violence dans laquelle sont accueillis les journalistes dans certains pays.

 

            De plus, dans la performance de Yoko Ono, intitulée Cut Piece, nous voyons l'artiste assise et immobile, qui attend que des spectateurs viennent découper un morceau de ses vêtements à l'aide d'une paire de ciseaux. A travers cette œuvre, Yoko Ono nous permet de suivre le comportement des spectateurs. En effet, déshabiller une femme en public est possible, des interdits sont levés. Malgré une socialisation leur interdisant de le faire, un grand nombre de spectateurs, notamment des hommes vont agir pour avoir une minute de gloire. Cependant, ils effectuent une sorte de torture psychologique sur Yoko Ono qui va se retrouver nue en public. Lorsqu'une personne lève un interdit, beaucoup d'êtres humains sont capables de violences intolérables envers les autres.

 

            Puis, dans l'installation I'm intact and I don't care de Lili Reynaud Dewar, il y a des vidéos où nous voyons l'artiste, peinte en noir et nue, en train de danser. Elle se met dans la peau de Joséphine Becker, danseuse noire qui s'est battue les inégalités raciales. Cette danseuse partie des États-Unis pour la France, est devenue  une célèbre danseuse nue. Avec cette vidéo, l'artiste nous interroge sur les inégalités entre les blancs et les noirs, toujours d'actualité, qui peuvent empêcher certaines personnes de réaliser leurs rêves. De plus, la chorégraphie que réalise Lili Reynaud Dewar se répète sans cesse, avec les mêmes mouvements réguliers, les inégalités raciales n'ont pas vraiment évolué, qu'elles tournent en boucle.

 

            Enfin, dans l'œuvre de Paulo Nimer Pjota intitulée Ensemble de peintures, l'artiste a travaillé sur des surfaces métalliques rappelant les tôles des bidonvilles du Brésil. A travers cette peinture, nous pouvons percevoir la pauvreté, une grande partie de la population vit dans des bidonvilles où il y a des problèmes d'hygiène, de surpeuplement et de sécurité. Des crânes, des vanités nous rappeler la présence de la  mort, de la violence permanente et les conditions de vie très difficiles dans les bidonvilles. C'est la loi du plus fort qui règne : le contexte social fait que le comportement des individus est  violent.

 

            En conclusion, ces œuvres soulèvent des problèmes actuels dans notre société. Elles ont toutes pour fonction de dénoncer la violence permanente dans laquelle nous vivons. A travers chaque œuvre, nous pouvons donc nous interroger sur les valeurs de notre société et le comportement des individus qui la compose. Elles permettent également de remettre en question notre propre comportement en société.

 

 

 

 

Synthèse 1ES2 : Mr Smith au Sénat

1-Surgère Clément, 2- Nadège DIEN,  3- AUVRAY Mathilde, 4- Belhocine Lénais,                                                                                                                                             

1-Surgère Clément                                                                     Mr Smith au sénat

1ES2

Mr. Smith est un film de Frank Capra qui date de 1939.  A la suite du décès d'un sénateur, Jefferson Smith est nommé sénateur pour le remplacer, mais l'on remarque tout de suite qu'il n'est pas à sa place dans son nouveau rôle. Les thèmes principaux que nous aborderons : - l'attitude enfantine de Smith - l'attitude mature des enfants - la complicité entre Smith et les enfants - l'attitude des enfants envers Smith. Ces différents thèmes me permettront de répondre à ma problématique. Comment Capra met-il un adulte (le sénateur Smith) au même niveau que les enfants et quelles sont leurs relations tout au long du film ?

 

Dans la scène où l'enfant (le page) fait découvrir à Smith la répartition spatiale des lieux, sa place au Sénat, les différents sénateurs, ainsi que le fonctionnement du sénat, le page tient la main à Smith pour le faire traverser le Senat. Cela pourrait faire penser à un père qui tient la main de son fils pour qu'il ne fasse pas de bêtises. Les rôles sont inversés. Ce serait à Smith de lui prendre la main. Le page est le seul soutient de Smith dans le Sénat.

Une forte complicité entre Smith et l'enfant s'installe. Il aide Smith à vite s'intégrer au Sénat en lui donnant toutes ses informations, cela montre la place importante des enfants dans la vie de Smith. Smith en donnant un insigne de boy ranger au Page, prouve sa reconnaissance et la confiance qu'il a en lui.

Il y a une différence également au niveau du comportement, car le Page est sûr de lui, il connait bien ce milieu, tandis que Smith est timide. Il y a donc un inversement des comportements entre l'enfant et Smith. On remarque le coté infantile de Smith à travers son comportement. Dans cette scène l'enfant est à la place de l'adulte tandis que Smith est à la place de l'enfant.

Capra joue également sur un jeu de mot, car lorsque que Smith arrive au sénat, il est comparé à « un enfant prodige » par les autres sénateurs, c'est un jeu de mot pour comparer le sénateur Smith à un enfant. De plus, quand Smith s'assoit à côte de l'enfant il y a un jeu de taille, Smith se met à la hauteur de l'enfant.

Dans la scène du repas familial au début du film, les enfants font preuve d'une grande maturité par leurs attitudes. Ils se mettent debout à l'arrivée de leur père, sont bien coiffés, se tiennent bien, ont un bon langage, ils se comportent comme des hommes et sont plus mature que Smith.

Pendant ce repas, Smith reçoit un soutien important des enfants qui le défendent, et argumentent afin que le père le désigne comme nouveau sénateur. Ils ont tous de très bons arguments. Ce repas est présenté par Capra comme un débat argumenté au Sénat. De plus, ces enfants font preuve d'un esprit critique très développé pour leur âge, même le plus jeune d'entre eux.

Lors du banquet d'honneur pour fêter l'arrivée et l'élection de Smith en tant que sénateur, le jeune homme ne se sent pas bien, il n'est pas à sa place, Capra veut nous faire voir que Smith est un grand enfant plongé dans un monde d'adultes. Quand le présentateur compare Smith à « une nouvelle pépite », il a peur, il est stressé, se demande ce qu'il fait là. Lorsqu'il  parle, il hésite comme le ferait un enfant interrogé à l'école qui ne connaît pas sa leçon. Il tremble. Tout de suite il complimente Paine en le remerciant de son aide.

A la fin du discours de Smith, des enfants formant une fanfare passe devant lui, à ce moment-là il retrouve le sourire et se sent de nouveau dans son élément, il se met debout et sourit comme un enfant content de ce qu'il voit. Cette scène nous montre que Smith n'est bien qu'en la présence d'enfants.

 

 

Après cette fanfare, un enfant vient vers Smith, et le félicite pour sa brillante élection, mais il hésite et bafouille. On peut faire le rapprochement entre le doute de l'enfant et le doute de Smith pendant son discours. Ils sont au même niveau. Smith écoute avec attention ce que dit l'enfant, il regarde le jeune garçon avec beaucoup d'émotion. Il est content de recevoir ce cadeau comme un enfant qui reçoit un cadeau à noël, il a une attitude enfantine.

A son arrivée à la gare de Washington, il est admiratif, surtout quand il voit le Dôme du Capitole, il est émerveillé comme un enfant qui réalise un rêve ; en continuant sa visite de Washington, il arrive devant le texte de la Constitution des Etats-Unis, qui est lu par un enfant, cela  montre l'importance des valeurs de ce texte, un guide enseigné dès le plus jeune âge, mais qui est peut-être oublié par certains adultes.

Lors de son arrivée dans son bureau au Sénat, il frappe à la porte de sa future secrétaire pour demander où se trouve son bureau, il hésite, il est timide, s'excuse pour son retard. Ce n'est pas l'attitude d'un sénateur, plutôt d'un enfant.

 

 

 

Des journalistes lui demandent d'imiter des cris d'oiseau comme dans sa campagne, et le prennent en photo au moment où il fait des signes et des bruits ridicules, ils se moquent de lui en le faisant passer comme un irresponsable, il se comporte comme un enfant.

Au Sénat, Smith veut prendre la parole, mais il est tout de suite interrompu par le Président qui lui dit de se taire car ce n'est pas à lui de parler. Cette situation se produit très souvent mais dans des écoles avec des enfants. Pour avoir le droit de prendre la parole, Smith doit d'abord prêter serment. A l'école il faut lever la main pour parler, Smith ne connaît pas les codes comme un enfant.

En outre, lorsque Smith veut créer sa loi pour les enfants, il est tout excité comme un enfant, il pose plein de questions car il ne connait aucun vocabulaire, ni la procédure, il est curieux comme un enfant.

De plus, lorsqu'il a fini de lire sa loi au Sénat, tous les enfants présents en grande  partie des boys rangers applaudissent et crient de joie, on peut remarquer le grand soutien des enfants envers Smith. En distribuant des journaux faisant son éloge dans toutes les rues de Washington et autres, le Sénateur devient populaire grâce à eux.

Capra dans ce film rabaisse un sénateur en le comparant à un enfant, et met en avant les enfants ce qui est très rare à cette époque. Les enfants dans ce film sont d'une aide non négligeable envers Smith, tout d'abord ils l'aident dans son travail de sénateur ainsi que dans sa réussite. De plus il y a une forte complicité entre Smith et les enfants tout au long du film. C'est finalement une simplicité d'enfant de faire voter une loi, et de faire respecter la démocratie.

 

 

 

2- Nadège DIEN                                                               Mr Smith au Sénat 1ere ES2L

 

 

 

 

 

 

 

Mr Smith au Sénat est un film réalisé en 1939 mettant en scène, un jeune individu nommé sénateur. Il aura beaucoup de mal à prendre ses aises et va donc se faire aider par plusieurs personnes. Pourquoi un lien social se crée-t-il dans ce film et comment est-t-il mis en place ?

Dès le début du film, on annonce qu'un des sénateurs vient de mourir et qu'il faut de suite le remplacer. Smith est alors un simple éclaireur et est quand même nominé. Il ne connaît aucun politique et ne sais comment faire pour proposer des lois, prendre la parole... Les membres du conseil ne savent même pas qui choisir parmi tous les sénateurs et arrivent à tirer au sort quelqu'un qui n'est pas un habitué. Le pouvoir dans ce film est très appliqué mais reste superficiel quand nous avons des scènes comme le tirage au sort du sénateur. En plus de cela, sa décision est basée sur le choix de ces enfants qui durant un dîner lui ont parler de Smith et l'on incité à choisir. Les adultes n'ont aucun pouvoir durant ces scènes et le monde repose sur des personnes qui sont incapables de prendre des décisions dans une société.

Lors de son arrivée au Sénat, Mr Smith est vu comme un enfant découvrant le monde et il est intéressé par tout ce qui l'entoure. Il ne se comporte pas comme un adulte mais beaucoup plus comme un enfant lorsqu'il rentre dans son bureau, il est très timide alors qu'il devrait diriger tout le monde. Il attend même que quelqu'un donne des ordres à sa place. Cet homme ne prend donc pas son pouvoir et se laisse dépasser par les autres. Sa secrétaire ne le reconnaît pas vu qu'il n'a pas la carrure d'un homme politique car selon les stéréotypes, il devrait y avoir des habits spéciaux, et des attitudes adaptés à ce genre de métiers.

Mr Smith veut déposer un projet de loi or il ne sait pas comment il doit faire alors qu'il a été nommé sénateur. Ce sera donc le rôle de sa secrétaire de lui expliquer tout le fonctionnement de la création et elle en viendra même à le conseiller sur la bonne formulation des phrases... Mr Smith n'atteint pas les attentes d'un sénateur et se retrouve donc en mauvaise situation pour créer son projet. En plus de cela, ses adversaires utilisent pour la plupart la corruption pour imposer leur projet de loi. Ils manipulent la société en lançant de fausse rumeur et en oppressant Smith. Ainsi, Jefferson Smith ne peut se trouver que au dessous de ses hommes puissants qui ont le contrôle sur une société.

Lors de la dernière séance au Sénat, Mr Smith reste plus de 23 h à essayer de faire adopter son projet de loi. C'est un combat très long car il a du obtenir la parole et dès qu'il la, il faut savoir la garder. Il vit dans une société démocratique, il faut donc faire valoir ses idées et garder la parole tant que l'on peut pour que les autres nous écoutent. Il s'appuie sur un texte de la Déclaration des Droits de l'Homme pour évoquer sa liberté d'opinion et de proposition. Le jeune sénateur voulant absolument garder la parole se base sur les fondements de la société pour que les autres l'écoutent en partie et essayer de faire adopter son projet de loi.

Pour l'aider à surmonter son rôle de sénateur, il a beaucoup de soutien notamment des enfants et sa secrétaire. Le lien social est donc perçu ici et important car avec la force des autres, un homme est capable d'exprimer ses opinions et faire valoir ses idées au sein d'une société. Il faut ce lien pour qu'une société puisse évoluée. En effet si personne ne se soutenaient, certaines personnes se retrouveraient bien seules et ne pourraient pas exprimer ce qu'elles pensent. Dans ce cas, le monde ne peut pas changer et se fonder sur de nouvelles idées.

Dans ce film, nous voyons que Mr Smith a de grandes difficultés à prendre sa place au Sénat et à imposer son projet de loi. Il compte donc beaucoup sur le soutien que lui génère ses amis et réussi donc à avancer tout au long du film. Le lien social est donc primordial et réussi à faire évoluer une société. Il est présent durant tout le mandat de Smith et même au début où l'on voit tous les sénateurs se téléphoner. Toutes les personnes d'une société sont donc reliées de différentes manières mais toute par le biais d'un ou plusieurs individus.

 

 

 

3- AUVRAY Mathilde                                   Mr SMITH au Sénat première ES1

 

 

 

Mr Smith au Sénat est un film réalisé par Franck Capra qui est sorti en 1939, au travers ce film nous allons pouvoir nous interroger sur la place et l'évolution d'un jeune sénateur qui n'y connaît rien à son nouveau métier. Dans une première partie nous parlerons de l'hérédité socioprofessionnelle, les codes que monsieur Smith doit adopter et dans une troisième, son évolution tout en long du film grâce au soutien des enfants.

Dans le film, la personne qui est choisie pour succéder au sénateur qui vient de mourir est un éclaireur. Il n'a rien à voir avec le monde de la politique. Souvent, les fils de sénateurs ont plus de chance d'être sénateurs à leur tour que les fils, d'agriculteurs par exemple, on peut parler d'hérédité socioprofessionnelle, et s'interroger sur d'égalité des chances, les fils de sénateurs qui deviennent sénateur aussi sont totalement surreprésentés par rapport aux fils d'agriculteurs qui deviennent sénateurs. Ici, nous assistons à l'ascension sociale de M. Smith car la famille de ce nouveau sénateur n'est pas issue du milieu politique.

Les hommes politiques peuvent utiliser la corruption pour arriver à leurs fins, ainsi ce fonctionnement peut remettre en cause le système de démocratie basé sur la séparation des  pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire. On peut s'interroger sur ce qui doit déterminer la rédaction des lois et leur vote, car une fois élus, ils peuvent faire voter toutes les lois qu'ils désirent dans l'intérêt des citoyens, ou dans l'intérêt d'une minorité économique. La corruption peut attirer beaucoup de personnes, mais c'est antidémocratique.

Monsieur Smith ne connaît aucune règle qu'un homme politique doit suivre. En démocratie, il y a en effet des codes de conduite à adopter pour un sénateur, il doit savoir s'exprimer, manier l'art de la parole pour pouvoir se faire écouter et respecter des autres hommes politiques. Plus le sénateur parle avec assurance, plus les autres vont l'écouter attentivement. Les codes existent aussi pour la tenue et l'apparence afin d'être crédible. Si on ne respecte pas ces codes, les autres ne peuvent pas cerner totalement le personnage, ce sont les normes. Dans la société actuelle lorsque quelqu'un cherche un emploi de jeune dynamique par exemple, il faut qu'il soit propre sur lui, qu'il porte une cravate avec une chemise, un pantalon et une veste propre et soignée, qu'il sache également bien parler. Il faut une bonne attitude physique pour faire bonne impression. Nous devons respecter certains rôles pour être pris au sérieux dans la société.

Et lorsque Smith n'a pas la bonne attitude, il est critiqué par les journaux qui déforment la réalité, on pourrait se pose la question de la liberté de la presse en démocratie. La presse est dite à sensation lorsque les images sont interprétées pour seul but de faire de l'audience et critiquer certaines personnes. Ici la presse est manipulée dans l'intérêt d'une minorité, ceci est une collusion.

Au début, Smith n'est pas à l'aise et s'entoure d'enfants pour qu'ils l'aident. Du coup, les jeunes enfants donnent leur avis même s'ils n'ont pas le droit de vote, ils ne sont pas capables d'avoir un esprit critique, c'est une question de normes et de lois qui évoluent dans le temps. Avant, seul les personnes qui pouvaient payer l'impôt, avaient le droit de vote. Smith n'a pas beaucoup de chances de s'en sortir puisque la presse, payée par Taylor, et le descend littéralement. Mais grâce aux enfants il arrive à se battre, c'est la force du groupe, seule une personne ne peut pas grand chose, mais à plusieurs nous pouvons produire de grandes choses. Nous avons besoin de soutien, psychologique surtout, des autres pour arriver à être sûr de soi et être à l'aise.

Les enfants lui témoignent aussi de leur soutien lorsqu'ils donnent des enveloppes avec très peu de argent. Et justement, la force du groupe est de nouveau très important car si Smith était tout seul il n'aurait rien. Cela remonte également le moral d'avoir du soutien et donc aide beaucoup pour arriver à son but.

On peut donc dire que Smith a réussi à s'en sortir seul malgré le peu de connaissance sur son métier de sénateur. Au début, il a du mal à s'adapter aux nouveaux codes et règles dans son travail mais aussi dans son apparence qui était primordiale. Grâce à l'aide d'un groupe de jeunes enfants, il a réussi à trouver la force de se battre malgré tout. Mais on pourrait se demander si Smith aurait aussi bien réussit sans l'aide de sa secrétaire qui est une femme....

 

 

 

 

 

 

 

 

4- Belhocine Lénais                                              Monsieur Smith au Sénat                                 

1ère ES 1                                                                            

 

 

 

Dans le monde, la corruption est un phénomène auquel certains politiciens et législateurs ont recours. D'ailleurs, la France a été rappelée à l'ordre le 27 janvier 2014 par le Greco, pour lutter contre la corruption. Il demande une clarté des dépenses des parlementaires, des juges et des procureurs. Le Greco est un organe du Conseil de l'Europe crée en 1999, il a pour but d'amener la capacité de ses 47 pays membres à lutter contre la corruption. Dans le film de Frank Capra, réalisé en 1940, on retrouve dans plusieurs scènes un processus de corruption. Nous allons donc analyser, comment ce réalisateur américain met en scène la subornation dans son film Monsieur Smith au Sénat. La corruption est le fait de soudoyer quelqu'un pour qu'il agisse contre son devoir.    

On s'aperçoit que Mr Paine, un des sénateurs seniors n'est pas tout à fait honnête. Il est en effet corrompu par Mr Taylor, un homme qui détient énormément d'argent. Ces deux personnes s'arrangent  entre elles. Le financier demande à Monsieur Paine de créer des lois ou des projets de lois qui lui sont bénéfiques, en contre partie il lui assure une réélection au sénat et gagne également de l'argent sur leurs magouilles. Monsieur Paine n'est en fait qu'un homme de terrain et met en œuvre les souhaits du financeur grâce à son statut. Cependant, Monsieur Paine, subit un chantage de la part de Monsieur Taylor qui peut à tout moment faire que le sénateur senior soit exclu du sénat ou encore qu'il ne se fasse point réélire. Suite à cette scène, on se demande si les hommes politiques se font élire pour défendre les droits des civils ou bien tout simplement pour leurs intérêts personnels.

Les médias sont également corrompus. Le même financeur qui corrompt Mr Paine, va payer toutes les presses, probablement à un prix exorbitant pour leur demander en retour de transformer et de publier les propos de Mr Smith un sénateur gênant qui parle depuis des heures pour essayer de prouver son innocence. L'argent est la solution qu'utilise Mr Taylor pour remédier à tous ses désirs et tous ces problèmes. Cette scène remet en question la fragilité de transmission des informations ainsi que la facilité à transformer des propos. La presse modifie les propos de Monsieur Smith avec de simples images. On peut faire dire ce que l'on veut à des photographies.

Le nouveau sénateur, Mr Smith est entraîné dans un procès manigancé par le sénateur senior, du même Etat que lui, et Monsieur Taylor. Si ce procès à lieu, c'est parce que Mr Smith est inconsciemment  en train de détruire le projet ambigu des deux hommes politiques où il y a conflit d'intérêt. Pour vite remédier à ça, Mr Taylor va demander à Mr Paine de faire un procès au sénateur junior. Monsieur Paine n'a pas le choix car il est manipulé par le financier qui détient un lourd pouvoir sur lui. Lors de ce procès, on met sur le dos de Mr Smith les délits faits par les deux autres hommes politiques. Grâce à l'argent de Mr Taylor, le sénateur senior gagne le procès. En effet, celui-ci paye un graphologue et des hommes pour qu'ils fassent de faux témoignages en faveur de Mr Paine.

La corruption est souvent représentée dans ce film, on peut même dire qu'elle fait partie des grands thèmes de Monsieur Smith au Sénat. Ici Monsieur Taylor est l'allégorie de la corruption.

 

 

Mr Smith au Sénat :

1- CLOHER Eléna  Seconde 3 : Quelle est la place des femmes dans la société en 1939 dans le film de Franck Capra ?

2- Alaksas Dylan  Seconde 3 : Peut-on être honnête en politique ?

3- Desmaris Camille  2nde2 : Tout le monde a-t-il le droit à la liberté d'expression aux États Unis en 1939 ? Comment s'exerce t-elle ?

4- AGOSTINI Julie 2°3 : En quoi Mr. Smith incarne le héros américain en 1939 selon Franck Capra ?

5- TARDY Julien  2°5 : Une personne seule peut-elle arriver à faire de grandes choses dans la démocratie de 1939 ?                           

6- RAPAUT Pierrick 2nd3 : Comment tout citoyen peut-il faire valoir ses idées en démocratie ?

7- BALASTRIER Nathan 2°5 : Comment la démocratie arrive à faire reculer la corruption dans le film?

8- DESMARIS clémence Seconde 3 : En démocratie qu'attendons-nous des personnes qui nous dirigent ?

 

 

1-CLOHER Eléna                                                           Mr. Smith au Sénat

Seconde 3   

 

 

Quelle est la place des femmes dans la société en 1939 dans le film de Franck Capra ?

 

 

 

 

 

La femme au foyer

   

             Au début du film, on voit une femme au foyer qui sert un repas sur une grande table    où siègent environ huit enfants et son mari (Mr. Smith). En 1939, la femme au foyer est   caractérisée comme une femme qui a beaucoup d'enfants, qui s'occupe de la maison, des tâches ménagères.

    Elle ne se soigne pas autant que les filles riches.

 

La femme riche

            

             Dans le film, à plusieurs reprises, on voit des femmes riches comme la fille de Mr. Paine et ses copines. On remarque qu'elles sont toutes bien habillées, qu'elles prennent soin d'elles, qu'elles font attention à la manière de se présenter, surtout devant les hommes.

             Quand Mr. Smith arrive à la gare, toutes les femmes et en particulier la fille de Mr. Paine, viennent le voir. Elles sont dans un jeu de séduction avec lui. Elles sont là pour plaire. Leur plus grand travail c'est de séduire pour se marier et ainsi, recevoir les biens de leur mari et acquérir une certaine notoriété.

             Au même moment, elles se sentent aussi supérieures à Smith car il ne connaît rien à sa nouvelle vie et elles n'hésitent pas à se moquer de lui pour ses moindres faits et gestes.

             Quand Mr. Smith va voir la fille de Paine, il en perd tous ses moyens. Il y a une image symbolique : il fait tomber son chapeau sans cesse. Il est tellement embarrassé qu'il en perd la tête.

             Mlle. Paine se sert aussi de Mr. Smith pour les intérêts de son père. Elle sait qu'il est       attiré par elle donc elle en profite pour l'inviter le jour d'une assemblée où il parle du barrage pour ne pas qu'il y aille. Elle est manipulatrice. Les filles de riches s'occupent de la charité.

            

La femme active

 

             Une des seules femmes actives que l'on voit dans ce film est Clarissa Saunder qui est secrétaire. Elle aimerait bien rentrer dans la politique mais ne peux pas même si elle en a les compétences car elle n'est pas idiote, au contraire, elle est très intelligente. Dans le sénat il n'y a pas de femme. En 1939, les femmes ne peuvent pas rentrer dans la politique. Elles ne peuvent qu'occuper un rôle de secrétaire.

 

 

Conclusion

En 1939, aux USA, les femmes n'ont quasiment aucun droit. Elles sont sous la responsabilité de leur père ou leur mari. Elles sont confrontées au sexisme professionnel. Elles n'ont aucune indépendance financière. Ce n'est qu'en 1945 qu'elles obtiennent le droit d'ouvrir un compte bancaire personnel.

 

      

 


2-Alaksas Dylan                                                             M. Smith au sénat

     Seconde 3

                                                                                                                                                           Peut-on être honnête en politique ?

 

     
 

 

 

        Pour le sens commun l'honnêteté est une attitude de sincérité, de droiture et de respect de la loi. Ce sont les qualités que les citoyens attendent d'un homme politique qui les représente. L'homme politique est élu en fonction d'un certain nombre d'engagements qu'il a pris devant ses électeurs. Ceux-ci attendent de leurs représentants qu'ils tiennent ses promesses et les représentent fidèlement. L'honnêteté en politique présente donc deux niveaux. Le premier niveau est celui qui concerne tout citoyen, l'honnêteté en sens commun. Le deuxième niveau est propre à l'homme politique, c'est celui du respect de ces engagements idéologiques et électoraux. En effet un homme politique peut respecter la loi et ne rien commettre de répréhensible tout en trahissant ses engagements et en décevant ses électeurs.

 

         La question de l'honnêteté touche le cœur de la démocratie. Il est indispensable que l'homme politique fasse preuve d'une certaine honnêteté. Les électeurs attendent de leurs représentants qu'ils respectent scrupuleusement la loi. Un homme politique qui serait convaincu de fraude serait mis au ban de la société par ses électeurs et fustigé par ses opposants. Quand les électeurs s'aperçoivent que leurs politiciens sont corrompus, des mouvements de contestation sociale apparaissent, ainsi que des courants anti-démocratiques surgissent et mettent en danger l'état et la démocratie. Une certaine honnêteté, est donc indispensable en politique, sans quoi, la société s'oriente vers l'anarchie.

 

        L'honnêteté et la politique ne font pourtant pas toujours bon ménage. La compromission et   l'ambivalence règnent souvent sur la sphère politique au détriment des valeurs universelles. Mr. Smith qui était très idéaliste, ambitieux et utopiste, désirant une politique totalement honnête se heurte au mur des mensonges et des roueries des politiciens plus expérimentés que lui. Cette scène illustre toute la distance qu'il y a entre l'idéal et la réalité. Lorsque que quelqu'un est nouveau en politique, il arrive avec un projet très pur et bien construit mais qui ne résistera pas longtemps à la pratique du monde politique. Les vieux politiciens peuvent ne pas voir d'un bon œil les nouveaux qui veulent bouleverser des habitudes depuis longtemps installées. Rester pur en politique, n'est-ce pas une gageure ? En effet, chaque groupe obéit à des règles et si l'on veut s'y intégrer, on doit les accepter. Il ne semble donc difficile de rester totalement honnête en politique. Certes, on doit l'être devant la loi mais au niveau de ses engagements et des pratiques politiciennes, cela demande une vigilance de chaque instant pour ne pas mettre ses idéaux de côté.

 

        Il faut donc trouver des moyens de s'assurer de l'honnêteté des politiciens. Il est nécessaire de mettre en place des garde-fous pour empêcher les représentants politiques de dévier. Les médias sont l'un des moyens qui ont été mis en place dans les démocraties pour contrôler la vie politique. Les médias constituent ce que l'on appelle « le quatrième pouvoir », qui permet d'observer les trois premiers (exécutif, législatif et judiciaire). Le fait d'être constamment sous l'observation des journalistes oblige les hommes politiques à une certaine intégrité. Les média d'investigation ne sont cependant pas toujours suffisamment libre. Dans le film, par exemple, les média sont contrôlés par le financier Taylor et discréditent Smith malgré son honnêteté. Les média protègent Taylor alors qu'il est malhonnête. Les média ne sont donc pas infaillibles, il faut donc trouver d'autres moyens, et c'est là que le citoyen ordinaire entre en scène. Un peuple a les gouvernants qu'il mérite, l'opinion publique a donc son rôle à jouer. Les citoyens ne doivent pas se contenter d'être des marionnettes mais doivent être vigilants et exigeants avec leurs représentants. L'environnement social et culturel conditionne la vie politique. Une société de solidarité où prime l'intérêt collectif et l'égalité de droits pour tous réduit le risque de déviance politique.

 

         L'honnêteté en politique ne saurait donc pas être un acquis garanti. Elle ne peut pas non plus être parfaite. Elle est cependant indispensable et doit rester un objectif malgré la difficulté qu'elle représente. Le pouvoir des politiciens doit donc être compensé par celui des média et de l'opinion publique afin de garantir une vie politique relativement saine. 


3-Desmaris Camille                                                 Mr Smith au Sénat

 2nde2

 

Tout le monde a-t-il le droit à la liberté d'expression aux États Unis en 1939 ? Comment s'exerce t-elle ?

 

 

 

    En 1939, aux États Unis, la liberté d'expression se traduit tout d'abord par le droit de vote. Les hommes et les femmes expriment leur choix en votant pour le candidat qu'il préfère, élu pour une certaine durée, c'est la démocratie. Aux États Unis, le droit de vote a été accordé aux femmes en 1919. La capacité de voter est une question à laquelle les époques répondent différemment. Auparavant le droit de vote était accordé aux personnes qui payaient des impôts, puis il a été accordé à l'âge de 35 ans, puis de 21 ans et aujourd'hui en France à l'âge de 18 ans mais encore beaucoup de personnes s'abstiennent de voter.

 

    La liberté d'expression se traduit également par le droit de se présenter à une élection et de faire connaître ses idées. Par exemple on peut se présenter en tant que président de la République et exposer ses idées dans une campagne électorale.

 

    La liberté d'expression c'est aussi la prise de parole. Chacun a le droit de prendre la parole pour faire valoir ses idées comme Jefferson Smith au Sénat. Mais la prise de parole doit respecter des codes, il faut savoir parler au public, avoir de l'assurance, s'imposer, ce que Mr Paine fait très bien contrairement à Mr Smith la première fois qu'il vient au Sénat. La prise de parole permet aussi de se défendre comme Mr Smith le fait. Au Sénat, les sénateurs qui ont la parole décident eux seuls de la donner ou non à un autre sénateur, Mr Smith a gardé la parole pendant plus de 23h pour se défendre !

 

    Les États Unis sont un des premiers pays qui ont défendus la liberté d'expression. Plusieurs personnes se sont battues pour cette liberté, comme Martin Luther King qui a défendu cette liberté pour les personnes noires ou comme Barack Obama qui continue à la défendre aujourd'hui.

 

    Les enfants ont aussi le droit de s'exprimer, ce n'est pas parce qu'ils sont plus jeunes qu'on ne doit pas les écouter. Dans le film, lorsqu'ils disent qu'ils veulent voir Mr Smith comme sénateur, on leur dit que ce ne sont pas leurs affaires mais ils argumentent leur choix, ils ne sont sensibles aux valeurs d'honnête de  M. Smith.

 

    Une grande partie de la population américaine a le droit à la liberté d'expression. Cela s'est amélioré car auparavant, les personnes noires par exemple, n'avaient pas cette liberté. Mais elle n'est pas encore totalement respectée comme on peut le voir dans ce film lorsque les autres sénateurs se moquent de Mr Smith lorsqu'il s'exprime, par exemple. Ils ne l'encouragent pas vraiment à faire partager ses idées.

 

 

      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

       4-AGOSTINI Julie                                                          Mr. Smith au sénat

          2°3

En quoi Mr. Smith incarne le héros américain en 1939 selon Franck Capra ?

    

 

         Mr. Smith au sénat est un film de Frank Capra sorti en 1939. Ce film raconte l'histoire d'un jeune homme, Jefferson Smith, qui entre dans le cœur même de la politique américaine en la bouleversant.

       Smith est un jeune scout. Un jour, on lui annonce qu'il va devenir sénateur. Cependant, il ne connaît rien à la politique. Il n'a fait aucunes études. Il part de rien et arrive au sommet. Il occupe une place importante dans la politique américaine. Il n'a pas gravit peu à peu les échelons, il a fait un bon monumental dans la société. Son ascension sociale a été phénoménale. Il est désormais au sommet de la hiérarchie sociale.

       Lorsque Smith arrive à Washington, il est émerveillé. Il se retrouve au cœur des Etats-Unis, dans la capitale de ce pays qu'il admire. Il part immédiatement à la visite de cette grande ville. Il connaît tout : l'hymne, la constitution, les mots de Lincoln. C'est un citoyen dévoué au système démocratique américain. Il est en totale adoration de ce pays qu'est le sien. Il le vénère. Il en connaît toute l'histoire. Il serait prêt à tout pour sa patrie. Smith a des valeurs.

       Lorsqu'il est dans le bus, on voit défilé des mots tels que : liberté, justice... devant les monuments symboliques de Washington.  Tout au long de ce passage, on observe les grands hommes de l'histoire de l'Amérique : Abraham Lincoln. L'hymne national est en fond sonore lorsque Smith se met à lire la constitution. Smith est extrêmement patriotique. Les Etats-Unis est la plus belle des nations à ses yeux. Et il veut que l'histoire de ce pays se transmette aux plus jeunes. Il veut que la gloire des USA soit connue de tous et toutes. Smith a des idéaux.

Smith souhaite faire passé une loi pour les enfants démunis. Il souhaite créer un camp géant de scouts financé par les enfants des Etats-Unis. Il ne pense pas à lui, à son enrichissement personnel, à sa gloire comparé aux autres sénateurs tel que Pain, qui lui se fait acheter par Taylor pour faire passer des lois. Taylor lui ne cherche qu'à gagner toujours plus d'argent malgré la grosse crise économique qui frappe le pays : la bourse s'effondre, des millions de chômeurs défilent dans les rues, les gens n'ont plus d'argent, le marché mondial s'écroule. Mais Smith lui veut aider les enfants qui sont pauvres. Il souhaite les aider, les faire se divertir dans ce monde qui ne les épargne pas. Car à cette époque, les enfants travaillaient tôt pour rapporter de l'argent à la famille. Smith est un idéaliste. Il veut que tout le monde soit heureux, il pense aux autres avant lui. 

       Le projet de loi de Smith ne plait pas à tout le monde. En effet, Taylor un financier veut faire construire un barrage à l'endroit même où Smith veut établi le camp de scouts. Taylor ne veut pas que le projet de Smith passe. Taylor tire les ficelles, il achète Pain qui est un sénateur très influent. Il souhaite faire oublier à Smith son projet de loi. Mais Smith ne veut pas. Il lutte sans cesse. Il n'est pas seul, Clarissa, les scouts l'aide dans cette guerre. Mais ils ne sont pas influents. Smith doit affronter tous les vieux sénateurs. Il ne sait pas comment s'y prendre, comment se faire entendre, comment se faire comprendre. Il est comme un enfant ignare. Pourtant il continue de lutter. Il est courageux. Et malgré que tous et toutes soient contre lui, il se bat. Il n'abandonne pas. Il est tel un héros face à une « horde de méchants ». Il lutte contre le mal. Il fait régner la justice contre les sénateurs véreux.

       Personne ne veut écouter Smith. La loi qu'il propose n'intéresse pas les sénateurs. C'est une cause perdue comme le dit bien Pain. Ils veulent tous qu'il abandonne. Mais non. Il ne les écoute pas et lutte pour cette cause perdue.

       Smith est respectueux envers tous. Il écoute les conseils que lui donne Clarissa malgré que ce soit une simple secrétaire. Il prend note de tous ce que lui dit l'enfant au Sénat. Il ne dénigre pas les autres. Il ne se croit pas supérieur. Pourtant à cette époque, les femmes n'avaient pas de droits, elles n'étaient pas respectées. Mais lui si, il  respecte et écoute, les femmes ainsi que les enfants. Il est le père idéal.

       Clarissa finit par tomber amoureuse de ce héros luttant pour ces causes perdues que personne ne veut défendre. Elle l'admire et le soutien coûte que coûte. Il est le mari idéal.

       Smith pendant près de 24 heures sans relâche. Il monopolise la parole. Il se bat. Il affronte tous ces sénateurs qui lui tournent le dos. Il lutte malgré que la guerre soit perdue d'avance. Il n'abandonne pas devant cet obstacle. Il veut réussir à tout prix pour les enfants. Il est prêt à tout pour se faire entendre. Il se retrouve encore une fois seul contre tous. Mais lutte et dénonce la spéculation de Taylor. Il continue sans relâche son combat contre les « méchants ». Il est le citoyen idéal.

       Smith n'est pas soutenu par tous. Pourtant, malgré les collusions de Taylor avec la presse, certaines personnes croient en lui. Il est soutenu. Il a le soutien du peuple américain. On pourrait dire tout le mal de lui possible que ces personnes continueraient de croire en lui.

       Au bout de 23 h, Smith obtient la victoire : Pain craque et se rend. Son projet de loi passe et Taylor est arrêté. Smith sort vainqueur de cette guerre presque perdue d'avance. Sa persévérance lui fait remporter cette victoire. Son courage, son audace, ces valeurs, les idéaux transmis par les pères de la démocratie en Amérique lui ont permis d'avoir gain de cause.

       Au final, les enfants démunis auront leur campement de scout. Clarissa sera aimée en retour par Smith. Taylor sera emprisonné. La justice et l'ordre seront rétablis. Tout ce finira bien, comme dans un conte de fée. C'est une fin heureuse pour Smith. C'est la victoire de la Démocratie sur la fraude et la spéculation. La vie pourra alors reprendre son cours, pour le bonheur de tous.

 

       Le mythe américain, le rêve américain : le justicier, partir de rien et arriver au sommet en étant adoré et respecter. Smith a réalisé ce rêve. Il est tel un héros de la démocratie moderne. Il rétabli la justice. Malgré qu'il soit seul contre tous il se bat et obtient la victoire. Fier de son pays qu'il adore, il fait tout pour l'honorer. Il est le modèle du citoyen américain. Il arrête les « méchants ». Lui, le « gentil », gagne. Sa victoire est totale. C'est un homme d'honneur, respectueux, courageux. Il incarne l'héros américain dans toute sa splendeur. C'est un héros des temps modernes. Il n'a certes pas de pouvoirs, mais il a la volonté de se battre. Il représente en quelque sorte les Etats-Unis. Grande nation qui lutte pour la paix dans le monde. En effet, à cette époque, un grand débat fait rage. Celui de savoir si les Etats-Unis vont s'engager ou non dans la guerre qui frappe l'Europe. Smith est déterminé, fort. Il pense aux autres plutôt qu'a lui. C'est un héros. Il combat le mal pour faire le bien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5-TARDY Julien                                                    Mr SMITH AU SENAT

2°5

 

 

Une personne seule peut-elle arriver à faire de grandes choses dans la démocratie de 1939 ?                           

 

 

 

Mr SMITH accepte l'aide des enfants et en a besoin. Il est arrivé au poste de sénateur grâce à l'intervention des enfants de la personne, qui devait choisir un sénateur pour remplacer celui qui était décédé. On peut voir qu'il est le héros des enfants. Il accepte aussi l'aide d'enfant, comme celui qui lui dit où se placer et comment fonctionne le sénat durant la première journée dans celui-ci. Il est donc aussi à l'écoute de son prochain même des enfants, qu'ils considèrent dans ce cas comme des égaux.

 

    Il a besoin de l'aide de PAINE. Dans le film Mr SMITH a besoin des conseils et d'être guider par PAINE, il est son mentor, il lui ouvre les portes et lui fait rencontrer les personnes qu'il a besoin de rencontrer. Il est aussi son modèle.

 

    Il a besoin de l'aide de Clarissa. Elle lui permet de devenir un sénateur « modèle » elle lui apprend à pouvoir exprimer ses idées et à prendre la parole. Elle le soutient dans toutes ses actions et l'aide très fortement lors de sa prise de parole de vingt-quatre heures, il a clairement besoin de son aide.

 

     En conclusion, on peut voir que l'ascension de Mr SMITH est uniquement due à son entourage et à sa popularité auprès des enfants. On peut penser qu'il arrive à son but par sa force seule lors de sa prise de parole de vingt-quatre heures, mais en réalité, il a eu besoin de l'aide de nombreuses personnes. Contrairement aux films américains où le héros arrive seul à sauver le monde ou à renverser le gouvernement, dans la vraie vie, les grandes actions ont toujours été réalisées en groupe tel que les Révolutions ou la Résistance. Un homme ou une femme, seul ne peut pas faire grandes choses mais en groupe, ils ont réussi à dénoncer la corruption, à sauver la démocratie en Amérique.

 

6-RAPAUT Pierrick                                            MR. SMITH AU SENAT

2nd3

 

Comment tout citoyen peut-il faire valoir ses idées en démocratie ?

 

 

 

 

Dans MR.SMITH AU SENAT, Mr. SMITH qui est éclaireur est choisi pour devenir sénateur. Mais le problème, c'est qu'il ne sait pas prendre la parole devant les autres, et tout le monde se moque de lui bien que l'on soit en démocratie. Il faut qu'il s'entraîne à la prise de parole afin de faire valoir ses idées. Pour être entendu et respecté, il faut apprendre à parler en public. Il a cependant des qualités (honnêteté, respect, gentillesse...), qui vont être appréciées par les personnes de son entourage. C'est pourquoi, elles vont tout faire pour qu'il parvienne à se faire élire au Sénat, et ainsi qu'il puisse défendre leurs idées. Il sera leur représentant.

 

 Mr. SMITH est très respectueux envers les autres, même envers un petit garçon de dix ans. Le fait qu'il soit gentil et respectueux envers les autres nous montre que cet enfant le soutiendra en l'aidant à prendre la parole, afin de faire valoir ses idées.

 

Sa secrétaire Clarissa l'aide à écrire son projet sur la création d'un camp pour enfants défavorisés. Elle trouve Mr. SMITH honnête, et c'est pourquoi elle le soutient pour faire valoir son projet auprès des autres, alors qu'elle est au courant du complot de PAINE et de TAYLOR, qui avaient prévu un barrage à l'emplacement du camp.

 

Le réalisateur de ce film, Frank CAPRA, né en Sicile et émigré aux États-Unis à 6 ans, nous montre que même quelqu'un parti de rien peut faire valoir ses idées. Frank CAPRA nous les fait partager en réalisant un film qui dénonce la corruption des politiques et de la presse. Son héros vient du peuple et veut faire entendre la voix des plus faibles. Il n'a pas choisi les États-Unis au hasard. C'est le pays symbole de la démocratie (Georges Washington, modèle de Mr Smith est un des fondateurs de la constitution), où chaque citoyen, quel que soit son statut, sa condition a le droit d'exprimer ses idées. Le sénat n'est pas choisi non plus pour rien; c'est un haut lieu d'expression de la démocratie dans le pays.

 

Conclusion :

En politique, les gens qui ne savent pas se faire respecter et qui ne savent pas prendre la parole, ne pourront jamais exposer leurs idées. Mais si des personnes les soutiennent ou leur font confiance, alors cela deviendra possible, car nous sommes en démocratie.

 

 

 

  

 7-BALASTRIER Nathan                                    MR. SMITH AU SENAT

2°5

 

Comment la démocratie arrive à faire reculer la corruption dans le film ?

 

     
 

 

 

 

 La presse, un élément majeur de la démocratie. Mr. Smith arrive à se défendre pour ne pas se faire exclure du sénat mais il en est empêché par Taylor le financier. Celui-ci dirige tout, donc il achète la presse. Il empêche la liberté de la presse en faisant écrire de mauvaises informations. Il fait perdre l'un des seuls moyens à Smith de se faire entendre.

 

L'argent ne peut pas acheter le monde. Mr. Taylor paye des personnes qui s'occupent d'arrêter les enfants qui distribuent les journaux. Il empêche encore une fois la presse de s'exprimer par le biais de son argent, le tout pour ses intérêts personnels.

 

Un élu représentant de la société qui a un poste important ne devrait pas faire ses choix en fonction de son porte-monnaie mais en fonction des citoyens. C'est un problème parce que les citoyens ne savent plus à qui faire confiance. Mr. Pain illustre bien la corruption parce qu'il est dans le film un sénateur réputé,  mais qui est en fait aux ordres de Taylor.

 

Nous pouvons affirmer que le plus important dans la démocratie est la liberté d'expression. Mr. Smith s'en sert et grâce à elle, il arrive à faire céder Pain. Tout au long du film, on essayera de le faire taire mais il arrivera au bout de son projet contrairement à Taylor.

 

Conclusion : Avec de l'argent on peut faire beaucoup de choses, mais le meilleur moyen de se défendre ou de faire passer ses idées est la liberté d'expression, donc la parole. Il faut savoir être proche des gens comme l'a fait Smith dans le film, même si ce n'est encore loin d'être le cas aujourd'hui. La corruption dans le film est très présente, mais est vaincue, ce qui fait un peu eau de rose parce que ce n'est plus aussi facile de nos jours.

 

 

8- DESMARIS clémence                                                          Mr Smith au Sénat

Seconde 3

 

En démocratie qu'attendons-nous des hommes qui nous dirigent ?

 

 

 

 

 

 

Mr Smith est un homme honnête. Il veut créer un camp pour aider les jeunes Américains en difficulté. Pour financer son projet il demande 1$ par personnes. Chacun doit cotiser. Mr Smith ne veut pas tirer profit de cet argent mais faire évoluer les jeunes dans un bon cadre de vie en société. Un homme au Sénat ne doit pas voir son propre intérêt avant les intérêts des autres. Mais Mr Smith veut organiser son camp sur les terrains que Mr Paine a acheté pour les revendre plus cher, on appelle cela la spéculation, il fait cela pour son profit personnel, il veut faire de l'argent. C'est Mr Taylor qui a donné l'argent pour acheter ses terrains mais son nom n'apparaît pas sur le contrat de vente. Ces hommes font de la spéculation et Mr Taylor est un homme de paille. Il agit en secret pour qu'on ne se rende pas compte de ses corruptions.

 

Mr Paine, avocat, affirme qu'il ne comprend pas tout de la politique et que quand il ne comprend pas tout il demande à Mr Taylor. Ce n'est pas du tout professionnel car il vote selon Mr Taylor alors que la démocratie permet à tous de prendre la parole et se battre pour faire valoir ses idées. Cet homme devrait être professionnel car il occupe un rôle politique important. Chacun devrait avoir ses propres opinions et se battre pour ses idées. Mr Taylor lui se bat pour ses idées il est prêt à tout pour défendre son projet et pour manipuler le Sénat.

Mr Taylor est un financier très haut placé, il est très influent. Il possède un contact permanent avec la presse. Il contrôle tous les articles de presse et peut donc nous influencer sur nos choix politiques. Là encore ce contrôle permanent, tue la démocratie et la liberté d'expression disparaissent. La collusion qui est l'entente entre les milieux d'affaires et la presse supprime les critiques objectives. Les hommes influents peuvent-ils faire ce qu'ils veulent. En France, qui possède la presse ? Les critiques sont elles toujours objectives ou sous l'influence du monde des affaires ? Il faut utiliser la réflexion pour ne pas se faire manipuler par les autres et ne pas écouter les critiques qui ne sont pas objectives pour se créer ses propres idées et faire vivre la démocratie.

 

Mr Smith est en admiration des héros Américains. Pour lui ce sont des mythes, il faut prendre exemples sur eux. Ce sont des personnes qui sont devenues célèbres alors qu'elles n'étaient pas destinées à avoir cette vie. Par exemple, Abraham Lincoln  est devenu un grand homme alors qu'il est parti de très bas, il a réalisé sa propre réussite individuelle. Mr Smith s'inspire de ses hommes, son rêve est de leur ressembler à eux par leurs belles actions. Les valeurs comme la liberté est une valeur qui fait rêver Mr Smith, il part à la visite de tous les monuments. Il s'émerveille alors que tous les autres s'en moque. Il faut se servir des hommes qui ont marqués l'histoire et la société, ils nous apprennent des erreurs déjà commises pour ne pas les reproduire, ils peuvent être un exemple pour nous guider.

 

Chaque citoyen peut se présenter à des élections, il ne faut pas avoir fait d'études spécifiques, c'est donc accessible à tous. Dans certaines sociétés un tirage au sort était mis en place et pour certains Indiens les élus avaient le devoir de s'appauvrir pendant leur mandat. Nous ne sommes donc pas face à la réalité des hommes qui nous dirigent car nous ne savons pas tout à fait qui ils sont puisque n'importe qui pourrait nous diriger. Mr Paine lui est un escroc mais pas au même point que Mr Taylor, si Mr Smith ne s'était pas battu ils seraient allés dans le sens de leurs propres intérêts au lieu de celui de la nation. Chaque homme politique élu n'a pas pour objectif de diriger un pays, mais l'argent peut être pour certain, une bonne motivation.

 

On attend beaucoup des hommes politiques qui nous dirigent, mais on ne peut pas toujours être serein. Certains hommes très hauts placés manipulent les nations, la presse. Certains ne comprennent pas tout à la politique et demande conseil à d'autres. Mais si tous ses hommes ne sont pas capables de diriger un pays, de faire valoir leurs propres idées, de monter des projets en faveur de la nation et non pour se faire de l'argent dans leur propre intérêt personnel, ils tuent la démocratie. La démocratie n'a plus aucun but si les citoyens qui votent, sont trompés ou vote en fonction des opinions des autres. Les citoyens doivent voter en fonction de leurs propres idées, leurs propres pensées et leurs propres réflexions surtout que nous ne pouvons pas être sereins devant l'avenir d'un pays si nous ne connaissons pas les hommes qui le dirigent ou si celui ci n'est pas qualifié pour un poste aussi important dans la politique. Il faut se méfier, ne pas donner de blanc seing et exercer son rôle de citoyen de manière éclairée et rester vigilant.

 

 

 

La Religieuse       Guillaume Nicloux

 

1- Yvoz Yelena

2-GAULTIER Lison

3-Torrente Priscilla

4- Martinod claire

5-FOURNIER Emeline

 

1- Yvoz Yelena                                                              

1ere ES1

La Religieuse

 

     


 

 

 

       

        Dans le film La Religieuse réalisé par Guillaume Nicloux, nous sommes plongés dans la société traditionnelle du XVIII° siècle. En effet, cette adaptation tirée du livre de Diderot écrit en 1760, se déroule avant la Révolution française (1789-1799) qui va bousculer les normes et transformer la société. Diderot est un auteur appartenant au mouvement des Lumières, courant essayant de collecter le savoir ainsi que de lutter contre les abus de l'Église et de l'État. À travers la mise en scène de ce film, Guillaume Nicloux ne cherche-t-il pas à faire transparaître le décalage entre Suzanne, le personnage principal, et la société dans laquelle elle vit ? Ce film aborde aussi les différences entre la société traditionnelle et la société moderne instaurée après la Révolution. Nous verrons dans un premier temps l'absence de libertés et de choix individuels dans cette société patriarcale. Puis nous traiterons des différences entre notre société et celle de Diderot.

            Le manque de libertés individuelles caractérise la société du XVIII° siècle.

            En effet, à cette époque, le père, le roi ou toute personne détenteur de pouvoir prenait toutes les décisions, il avait donc un pouvoir absolu. Dans une famille, le père choisissait la vie de ses enfants. Cette société patriarcale ne permettait pas de décider de sa vie par soi même, privait de liberté, de choix toute personne sous une quelconque autorité. Durkheim, sociologue français du XX° siècle, a dit que l'individu n'existait pas en parlant de la société traditionnelle. Il est donc impensable de s'opposer à cette hiérarchie des pouvoirs, une personne ou une idée allant à l'encontre des normes et des valeurs était considérée comme dangereuse. Dans le film Suzanne se voit obligée par sa famille à entrer dans les ordres contre son gré. Tout au long du film, on peut suivre le combat qu'elle mène pour vivre la vie dont elle rêve. À plusieurs reprises elle demande à ce que son cas soit reconsidéré et nonobstant les refus elle continue de résister et de montrer qu'elle n'est pas faite pour cette vie. Malgré les obstacles qu'elle rencontre elle poursuit sa quête de liberté jusqu'à l'obtenir. Cette démarche n'est pas représentative de cette époque, la remise en cause de décisions impliquait une solitude certaine. La norme était de rester à la place qu'on lui avait assignée.

            Par ailleurs, Suzanne apprend qu'elle vient d'une relation extraconjugale ce qui à cette époque signifiait qu'elle ne représentait légalement rien pour la famille. Le mariage forcé était très commun, il fallait transmettre le patrimoine, le capital de la famille.  La privation de liberté va donc même jusqu'au choix du mari. De plus, la faute de la mère pèse sur les enfants. En effet, Suzanne, par l'écart de sa mère, doit en porter les conséquences en se privant de la vie qu'elle veut. Cette injustice se retrouve aussi dans le partage du pouvoir. En effet, les femmes étaient laissées pour compte ; quant aux hommes, seul l'aîné était responsable juridiquement. Ceci lui permettait d'avoir l'héritage et rien n'était laissé pour les autres enfants. Dans le film, Suzanne, la benjamine n'a pas le choix. Ces sœurs vivent grâce à leurs maris mais,  elle, n'a droit à cette vie étant la dernière.

            On peut donc dire que la société traditionnelle est caractérisée par une absence de libertés ainsi que des choix individuels reniés au profit de valeurs et de normes collectives prégnantes.

 

            Les normes, la législation, les valeurs ayant changé, la société est elle toujours autant arbitraire qu'à l'époque ?

            En effet, le sociologue Durkheim fait la distinction entre une société traditionnelle qui s'est changée en société moderne. Certaines normes ont donc changé, la loi s'est faite moins répressive. Lorsque Suzanne prononce ses vœux, un immense linceul blanc la recouvre, elle se trouve allongée sur le sol de l'église, le corps adoptant la posture du Christ. Un linceul enveloppe habituellement le corps des morts. Cette scène représente la mort de Suzanne en tant que femme et sa renaissance en tant que sœur. Aujourd'hui, cette scène peut paraître extrêmement choquante à nos yeux puisque cette pratique n'existe plus. De plus, cette coutume indique une impossibilité à revenir sur ces pas puisque notre ancienne vie est « morte », la mise en scène montre l'irréversibilité de la situation. De nos jours, les sacrements ne se passent plus comme avant, on peut décider de changer de voies, de métiers, même de renoncer à nos vœux. Nous sommes maîtres de notre futur. Suzanne est donc une femme en avance sur son temps, puisqu'elle souhaite rompre ses vœux.

            La société moderne est caractérisée par le besoin de se différencier en tant qu'individu par l'appartenance à différents groupes. En effet, c'est une société beaucoup plus complexe qui est structurée par ces groupes. Ces derniers inculquent des valeurs à chacun. Ainsi, ils nous permettent de nous identifier et de nous construire notre propre identité. Nous nous déterminons en fonction des groupes auxquels ont appartient et non individuellement. Nos choix en deviennent plus libres et la conscience collective demeure moins prépondérante qu'autrefois. A contrario, la société traditionnelle, est fondée sur le pouvoir absolu du roi. En effet,les choix n'étaient pas propres à la personne et n'étaient souvent pas le reflet de ses envies. De nos jours, nous avons un pouvoir de décision important, à nos 18 ans nous sommes reconnus par la loi comme étant capables d'assumer nos actes, nous avons même droit à des responsabilités dès notre plus jeune âge. Par ailleurs on peut maintenant passer de l'autorité parentale à l'autonomie en s'émancipant. De plus, les femmes ont gagné des droits ainsi que des libertés. Elles peuvent donc faire le choix de rester seules sans que personne n'y trouve rien à redire ce qui avant était impossible et impensable puisque les femmes passaient de l'autorité du père à l'autorité du mari. Elles n'avaient pas de liberté propre. Le pouvoir absolu a donc été remplacé au profit d'une démocratie républicaine prônant l'égalité et la liberté pour tous.

 

            On peut donc dire que la rupture entre ces deux sociétés est grande. Cette évolution a permis de grandes avancées politiques et sociales.

 

            À travers ce film, on peut donc voir que le personnage fait preuve d'une grande force pour se dégager de l'autorité de l'Église, surpuissante à cette époque. Cette jeune fille, en avance sur son temps, symbolise une envie dévorante de faire valoir ses droits. Ainsi, ce film témoigne d'un manque de libertés et de choix individuels caractéristiques de la société traditionnelle où la conscience collective dirigeait toute action. C'est ainsi qu'on peut noter un fort contraste entre notre société actuelle et la précédente. Cette évolution post Révolution française n'est pas encore terminée puisque des textes et des lois sont encore votés de nos jours pour faire progresser la liberté. Cependant un retour en arrière n'est pas exclu puisqu'en Espagne un projet de loi est proposé interdisant l'avortement volontaire d'une grossesse.

2-GAULTIER Lison                                                                         

PES1

La Religieuse

 

        

En 2013, Guillaume Nicloux adapte au cinéma le roman de Denis Diderot qu'il écrit en 1760. Son ouvrage est publié à titre posthume en 1790. Cet auteur était un philosophe des Lumières, mouvement d'intellectuels, qui va instaurer au cours du XVIIIe de nouvelles façons de penser avec notamment l'encyclopédie. « Les Religieuses » dépeint le portrait d'une société traditionnelle dominée par la puissance ecclésiastique à la veille de la Révolution.  Notre réflexion est la suivante : peut-on se déterminer par soi-même dans cette société traditionnelle ?

 

         A l'époque, on note dans toutes les familles, une organisation patriarcale, où le père est très soucieux du patrimoine familial à transmettre. C'est le cas dans celle de Suzanne, une famille de la bourgeoisie moyenne. Là, les mariages de ses sœurs à des hommes plus riches consistent à renforcer le capital et le nom de la famille. Ce sont ni plus ni moins mariages arrangés. Les jeunes filles ne sont pas libres de choisir un homme qu'elles aiment vraiment pour époux. On voit ici toute la puissance qu'exerce le père ou le chef de famille sur celle-ci. Il prend des décisions concernant les autres individus, par exemple, envoyer Suzanne au couvent contre son gré afin de valoriser le groupe familial en lui-même, ici, favoriser le mariage de ses deux autres filles, et non pour répondre à la volonté et au bien être de Suzanne. Le père a aussi pour fonction la responsabilité de ses enfants mais aussi de sa femme et ce jusqu'à leur mort ou leur mariage. Sa responsabilité sur eux est idéologique, politique et financière, il assure la socialisation de ses descendants. Il transmet des normes, et des traditions, afin de construire non pas un individu dans la société mais l'ensemble du groupe d'individus (la famille) et son patrimoine au sein de la société.

 

         Ces normes exercées sur les individus ne leur laisse pas beaucoup le choix, les décisions de leur avenir ne leur appartiennent pas. Le fait que Suzanne soit envoyée au clergé ne constitue pas un cas isolé, d'autres religieux ne sont pas entrés dans les ordres de leur propre volonté. C'est le cas d'un homme qui aide Suzanne à s'échapper du deuxième couvent qu'elle habite. On remarque que la pression familiale à l'origine de ces obligations ne fait l'objet d'aucune révolte. C'est le côté révolutionnaire de Suzanne qui rend son personnage moderne. En refusant son enfermement  au couvent, elle entre dans une démarche de lutte, et remet en cause des normes de l'époque. Ici, l'individu tend à adopter une conscience individuelle. 

 

         Suzanne accablée par enfermement, décide de mener son combat pour en sortir. Elle fait donc appel à la justice. Mais peut-on avoir recours à une justice au XVIIIe siècle en France ? Suzanne vit dans une société arbitraire sous l'influence du Roi et de l'Eglise, autrement dit, soumise à des droits divins. La justice est quasi inexistante à cette époque. La religieuse utilise d'autres méthodes, elle argumente dans ses écrits qu'elle donnera plus tard à un avocat. Sa démarche aspire à la démocratie et au progrès. Elle finit par s'échapper avec l'aide de cet homme de loi et d'un religieux. Son système de justice l'a menée à son émancipation non seulement matérielle : quitter le Couvent, mener une vie plus libre ; mais aussi à son émancipation immatérielle : son refus des normes et son combat sont un pas vers le progrès, sa mentalité la rend plus libre par rapport à la société dans laquelle elle vit. Son combat est une détermination personnelle, cela fait évoluer chez elle une conscience individuelle en rupture avec la conscience collective imposée de l'époque. Elle se donne le droit de faire des choix, donc une liberté politique, et de subvenir à ses choix, une liberté économique, cela se réfère aux recherches qu'elle fait faire à son avocat concernant son père biologique, qui est en réalité un homme extrêmement riche. Si elle avait accepté sa situation, elle n'aurait jamais retrouvé cet homme et par conséquent, même si elle était parvenue à s'enfuir, elle aurait eu peu de chances de s'en sortir par la suite.

 

         Les pratiques religieuses relatées à travers le film traduisent les influences catholiques de l'époque. Tout d'abord, lors de leur jugement, les sœurs se couchent sur la dalle et sont recouvertes d'un drap décoré par une croix. Cette mise en scène est un passage symbolique qui montre qu'il n'y a pas de retour possible en arrière. Leur appartenance à l'Eglise semble alors irrévocable. Ces symboliques montrent parfaitement que la religion veut conserver sa puissance au sein de la société. On voit une fois de plus le refus de Suzanne quand vient son tour et qu'elle rejette son jugement.  Au sein même de l'ordre, maintenant, on peut voir que la mère supérieure incarnée par Louise Bourgoin applique des pratiques religieuses de base, mais en plus de cela, elle impose dans son couvent des pratiques ou des punitions religieuses extrêmes comme le port très douloureux du gilet à même le corps et jour et nuit pour toutes les religieuses, ou encore punir Suzanne pour l'opposition qu'elle montre à son enfermement en la faisant marcher sur du verre. On peut éventuellement expliquer le comportement de cette mère supérieure par la peur de ne pas être respectée, surtout devant la menace que représente Suzanne pour l'église et la société, elle veut probablement elle aussi s'affirmer, se mettre en avant en tant qu'individu mais au nom de l'Eglise. Néanmoins les décisions de cette mère supérieure deviennent irrationnelles et complètement démesurées. Les punitions infligées à Suzanne comme marcher sur du verre, se faire confisquer ses écrits, être fouillée nue, se faire enfermée dans sa cellule, ne pas avoir accès à un minimum d'hygiène et faire ses besoins dans sa cellule sont des pratiques dégradantes qui entraînent chez elle une déshumanisation, la perte de sa dignité d'être humain.

 

         Comme cela a été spécifié plus haut, cette société traditionnelle est clairement marquée par la puissance ecclésiastique qui influe sur elle. C'est aussi une société monarchique dirigée par un pouvoir arbitraire aussi bien à l'échelle nationale qu'à l'échelle familiale. On observe beaucoup de similitudes entre tous les individus, ceci est du à une conscience collective imposée. Des normes, des traditions, des ordres sociaux (clergé, noblesse, tiers état) entraînent des idéologies et des profils sociaux marqués et similaires. On peut voir que les différentes religieuses proviennent de milieux semblables, et agissent de manière semblable au sein du couvent, pas de révolte, pas de démarcation à titre individuel, une manière de vivre, d'accepter et d'obéir commune. De ce fait, les opposants au système représentent un danger, car ils remettent en cause les valeurs de la société qui créent les liens sociaux entre les individus. Etant peu nombreuses, ces personnes sont bannies, de façon à dissuader la masse de réfléchir ou d'agir en dehors de la norme. C'est le cas de Suzanne, au couvent, qui, humiliée par la sentence arbitraire de la Mère Supérieure, se voit récolter la haine des autres sœurs : elle se fait marcher dessus, cracher au visage... La mère de sa seule amie au couvent, interdit à sa fille de fréquenter Suzanne de peur qu'elle la pervertisse. A travers ces nombreux faits, le film illustre le fonctionnement de la société à cette époque.

 

         Certains mécanismes sont toujours présents au sein de notre propre société. Elle possède elle aussi des normes, des valeurs, des phénomènes comme la socialisation mais aussi des puissances influentes, des symboles, des menaces et des réactions face aux menaces. Néanmoins, de la société traditionnelle mise en scène dans le film à la société moderne dans laquelle nous vivons, il y a eu un grand nombre de progrès et de changements. Parmi eux, une Révolution, en 1789, puis la Constitution de notre pays (la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme). Le siècle des Lumières est aussi le symbole d'une nouvelle vision, s'appuyant sur des faits rationnels et non plus sur des croyances. Tous ces éléments ont peu à peu fait évoluer la société, avec l'égalité des droits, la conscience individuelle s'encre progressivement dans nos normes. Par rapport au système traditionnel du XVIIIe siècle, on constate une plus ample diversité individuelle, on est maintenant plus libre de déterminer sa religion, sa sexualité, son opinion politique, et son avenir personnel ou professionnel. Toute fois, la détermination de chacun reste un phénomène influencé par la société.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3-Torrente Priscilla                                                                           La religieuse

1ES1

 

 

 

  

 

 

         La religieuse est une adaptation du roman de 1760 de Diderot qui était un écrivain des lumières faite par Guillaume Nicloux en 2013. L'époque ou est écrit cette histoire est en plein dans le passage de la société traditionnelle a la société moderne qui se fera vraiment en 1789. Cette histoire est basée sur la vie de Suzanne qui a été forcé d'aller au couvent par ses parents. Tout le film repose sur la liberté et l'émancipation. Comment la société traditionnelle et la société moderne sont elles montrées dans le film ? Nous verrons tout d'abord les aspects de la société traditionnelle puis comment Suzanne représente la société moderne à travers sa manière de penser.

 

 

            Tout d'abord au début du film, nous voyons que Suzanne est envoyé de force au couvent par ses parents qui ne veulent plus d'elle, c'est le patriarcat c'est a dire que c'est une seule personne qui décide de tout, le père pendant l'enfance et après le mariage c'est le mari qui a ce pouvoir. Même si elle n'avait pas envie d'y aller elle n'aurait pas eu le choix. Ceci est un des premiers aspect de la société traditionnelle qui ne laisse aucun droit a la femme.

 

           

            Ensuite, nous voyons très bien que la seconde mère supérieur a un esprit de la société traditionnelle car elle croit au diable ce qui est typique de l'époque. Elle pense que Suzanne est le diable juste car elle lui demande sa liberté. Par la suite, elle lui fait vivre les pires horreurs telle que l'enfermement dans une pièce dans laquelle il n'y a aucune toilette ni de couverture. C 'est une déshumanisation complète ce qui ne serait pas pensable, malgré quelques exception, dans notre société actuelle.

 

 

            Et enfin le passage ou Suzanne et d'autres filles se font recouvrir d'un drap, ce qui est un sacrement symbolique de la mort. C'est leur mort dans la société dans laquelle elles vivent et quand le drap s'enlève c'est leur résurrection dans la religion. Cette mise en scène signifie alors qu'elles ne pourront plus jamais revenir en arrière. Cette façon de voir la religion est aussi un aspect de la société traditionnelle qui est très strict.

 

 

            A l'inverse de tout cela, Suzanne est une personne moderne. Elle n'accepte pas les lois et les manières de faire de l'époque. Elle veut sa liberté tout le long du film. C'est la seule chose qu'elle souhaite. Elle est prête à tout vivre pour réussir a avoir son émancipation. Ce qui montre sa modernité est son besoin de ne pas être comme les autres, son besoin d'être libre.

 

 

            Suzanne est aussi moderne par ses façons de faire. C'est une femme de l'époque et pourtant elle sait écrire et argumenter ce qui est rare. Elle est très intelligente, elle prévoit tout lorsqu'elle écrit ses lettres pour son avocat. Le fait qu'elle fasse appelle a la justice est aussi très moderne malheureusement cela ne va pas fonctionner. Mais grâce à son intelligence elle réussit a s'échapper avec l'aide de son frère qui a retrouvé ses écrits.

 

 

            Dans ce film, on observe très bien les deux sociétés différentes. La société traditionnelle ou tout le monde doit être pareil, les personnes qui sont différente se font maltraiter voir même brûler. Et la société moderne qu on voit a travers Suzanne qui veut se différencier, être libre de ses droits. Actuellement nous sommes dans une société moderne même si quelques aspects de notre société ont gardé une part de traditionnelle.

 

 

        

           

           

4-Martinod Claire

1ère ES1

 

"La religieuse" de Guillaume Nicloux

 

 

Le film "La religieuse" tiré d'une œuvre de Diderot est l'histoire d'une jeune fille de 16 ans, contrainte contre son gré à introduire les ordres par sa famille? Ce film comporte de nombreux codes de la société du XVIIIe siècle, époque à laquelle cette œuvre a été écrite et où la monarchie était le régime politique de la France. Quel regard pouvons-nous porter sur ces codes, trois siècles après les événements ?

Nous pouvons tout d'abord nous pencher sur la question de la société patriarcale. En effet, si Suzanne intègre les ordres, c'est parce que ce n'est pas à elle de décider, mais à ses parents, notamment son père. Celui-ci, étant le "chef de famille", décide de son avenir, de son mariage, etc... Aujourd'hui, la société moderne reconnaît les droits à l'individu.

De plus, la cérémonie mise en place afin de devenir une sœur représente la mort dans la société. Ainsi, le rituel où Suzanne et les autres jeunes femmes s'allongent et se font recouvrir par un drap de linceul est une situation de non-retour. Lorsque le drap les découvre, cela représente la renaissance dans une vie vouée à la religion, et rien d'autre.

La société traditionnelle de l'époque et fondée sur un certain nombre de normes et croyances, et il ne faut pas s'opposer à ces croyances car on est ensuite considéré comme un être dangereux. C'est pour cela que lorsque Suzanne demande à la seconde mère supérieur de lui rendre sa liberté, celle-ci lui dit qu'elle est possédée par le diable, et ensuite, lui inflige un mode de vie complètement déshumanisé : Suzanne est enfermée dans une pièce, sans hygiène. Aujourd'hui, on peut remettre en cause certaines croyances, et se différencier, mais en on peut observer plusieurs groupes d'individu.

Enfin, au cours du film, Suzanne apprend que son père n'est pas son père biologique, car sa mère a été obligée de se marier avec lui et que celle-ci est tombée amoureuse d'un de ses compatriotes. Elle l'envoi donc dans les ordres pour faire pardonner son pêcher : selon elle, Suzanne porte la faute et doit donc aller au couvent.

Nous pouvons donc remarquer des différences entre la société traditionnelle du XVIIIe siècle, et la société moderne depuis la révolution française en 1789. Les croyances ne sont plus imposées : la France est un pays laïque. On peut recourir à la justice, et la société n'est plus patriarcale : c'est l'enfant qui choisit de son avenir.

 

 

 

 

 

 

5-FOURNIER Emeline

PES1 GR1

La Religieuse,

Film de Guillaume Nicloux

D'après l'œuvre de Denis Diderot.

 

 

 

La Religieuse est un film de la réalisation de Guillaume Nicloux.

   L'histoire se déroule à la fin du XVIIIe siècle, Suzanne, dernière née d'une famille de trois enfants, que des filles va se voir obligée de prendre le voile et devenir sœur. Contre cette décision prise par ses parents, Suzanne va devoir se battre et trouver des solutions afin d'échapper à ce destin qu'elle n'a pas choisi. Le réalisateur de ce film a souhaité mettre l'accent sur certains aspects de l'histoire fortement inspirés de faits réels de l'époque de Diderot. Comme nous le verrons dans une première partie, Nicloux a mit un accent sur l'organisation patriarcale qui avait lieu à l'époque, nous verrons ensuite que la notion d'individu et de groupe que nous pouvons travailler dans le film. Dans une troisième partie, nous verrons que la société décrite est une société arbitraire, et pour finir nous essayerons d'exploiter les notions de liberté et de justice vues dans l'œuvre.

 

     Nous remarquons dans l'adaptation de Nicloux que la société de l'époque, c'est-à-dire à la fin du XVIIIe siècle, est organisée de manière patriarcale : les hommes dirigent la société. On observe par exemple ce phénomène au niveau de la famille du personnage principal : Suzanne, la jeune femme, déjà au couvent depuis des années a vu ses deux sœurs aînées se marier et voir leurs rêves s'accomplirent alors qu'elle restait enfermée au couvent. Un homme proche de sa famille lui demande alors de rester au couvent et de vouer sa vie a l'église, mais lorsque la jeune femme refuse et retourne chez elle ; là l'homme poche de la famille vient à elle et lui annonce qu'il lui faut absolument retourner au couvent.

Le père « adoptif » de Suzanne est aussi un personnage très important dans la famille : c'est lui qui prend les décisions et cela peut importe les réactions des autres membres de sa famille.

 

     Nous observons dans cette adaptation que la notion de l'individu est effacée par celle du groupe : on remarque notamment ce phénomène au sein de la famille de Suzanne : la jeune femme voit son rêve d'avenir normal en dehors du couvent avec un mari et des enfants disparaître parce que ses parents ne peuvent pas payer pour elle la dote qu'ils ont déjà payé pour ses sœurs : sont avenir est donc condamné. On voit donc ici que l'intérêt de la famille de Suzanne l'emporte sur l'intérêt personnel de Suzanne. On remarque aussi ce phénomène au sein du premier couvent où se trouve Suzanne : les groupes de sœurs doivent se dévouer à une vie consacrée au culte : elles ne peuvent se consacrer à se construire un avenir personnel : elles doivent dédier leurs vies au groupe.

 

     La société du XVIIIe siècle était une société arbitraire comme nous pouvons le remarquer dans le film : sœur Christine, la seconde mère supérieure du premier couvent où Suzanne est, est la personne à la tête du couvent, c'est elle qui a toute l'autorité, mais on voit par contre que l'autorité que cette femme impose est totale : les jeunes sœurs ne peuvent refuser ses décisions : aussi on le voit lorsque Suzanne vole du papier et de quoi écrire : elle désobéit aux règles de la mère supérieure et se voit alors punie de manière atroce. On remarque aussi ce système de société arbitraire à travers le rôle de la famille de Suzanne : ses parents ont décidée que cette dernière passerait sa vie dans la religion, Suzanne doit alors obéir même si elle se révoltera contre cette décision par la suite. Il s'agit donc bien d'une société régie par des règles et dont les règles ne peuvent être transgressées sous peine de quoi les personnes seront punies.

 

     Dans cette société patriarcale et arbitraire de la fin du XVIIIe siècle, on remarque pourtant que les notions de liberté et de justice commencent à apparaître : Suzanne qui sait qu'elle ne peut pas compter sur l'aide de sa famille pour la sortir du cercle religieux, fait appel à un avocat : elle sait qu'elle aura peut être une chance de s'en sortir par le biais de la justice, cette procédure ne viendra pourtant pas beaucoup en aide à Suzanne : elle ne fera que changer de couvent, mais on peut au moins voir que cette évolution a changé ses conditions de vie, et qu'à partir de ce changement, elle se sentira mieux et pourra continuer de lutter contre ce destin qu'elle ne souhaite pas.

 

     En conclusion, le film de Guillaume Nicloux, adapté de l'œuvre de Diderot, nous représente une vision de la société du XVIIIe siècle assez réaliste, avec son système patriarcal et arbitraire, ainsi que les notions de groupe et d'individu très contrastées et une notion de liberté et de justice qui ne fait que débuter, mais dont on voit une bonne évolution.

La Religieuse

1- AGOSTINI Julie  2°3        

2-Bravi Margot  2nde 2                                                  

3-Delpon Hugo 2nde3                                      

4-Blassel Camille  SES 2nde 5                                               

5- BEJAR Charlotte   2nd5                                             

6-Desmaris Camille 2nde2

 

 

1- AGOSTINI Julie                                                                               La Religieuse

         2°3

 

 

   La Religieuse, un film de Guillaume Nicloux sorti le 20 mars 2013 au cinéma. C'est une adaptation du roman de Denis Diderot, un philosophe des lumières. La Religieuse est un film complexe traitant de nombreuses problématiques de la société de l'ancien régime, que les nous pouvons mettre en relation avec la société du XXe siècle. Ainsi, nous pourrons nous apercevoir les différences et les progrès marquants de la société actuelle.

Le protagoniste principal, une jeune fille nommée Suzanne, est forcée à aller au couvent. Dans cette scène, on la voit essayer de renoncer à son destin. Elle dit au prêtre qu'elle ne veut pas devenir religieuse. Cependant, elle n'a pas le droit de choisir sa vie. Son père la lui impose. Car au XVIIIe siècle, les familles sont patriarcales. Il n'y a pas de libertés individuelles. À l'inverse d'aujourd'hui où l'on ne peut pas nous obligé à faire quelque chose contre notre gré, on a pas un destin, on est maître de ses propres choix.

Ses parents l'ont forcé à aller au couvent, selon sa place dans la société est en tant que religieuse. En effet, sa mère a eu une relation avec un autre homme que son mari. Et Suzanne est le fruit de cet amour. Ainsi, Suzanne doit payer pour sa mère. À travers Suzanne, sa mère expire ses fautes. À l'époque, l'honneur est très important pour une famille. Il n'y a pas d'individu à proprement parler, la famille passe avant tout. Les enfants doivent donc réparer les fautes de leurs parents à n'importe quel prix. Suzanne n'a aucune autonomie.

 

Suzanne très attachée à sa mère supérieure, lorsque qu'elle meurt, Suzanne devient triste. Entre alors en scène une nouvelle mère supérieure. Elle instaure des règles très strictes, notamment l'obligation de porter un sous-vêtement très désagréable. Suzanne décide alors de se révolter. Contre cette révolte, la mère supérieure décide alors d'interdire à Suzanne d'écrire. Suzanne n'a aucune vie privée. Elle n'est pas libre de ses mouvements : on lui oblige à porter certains vêtements, on lui interdit tant et plus de choses à faire, elle n'a pas sa chambre à elle ... etc. Aujourd'hui, cela est impensable. On peut porter ce que l'on veut, ou presque. Notre vie privée est respectée sous peine de sanctions. On a nos propres affaires personnelles.

 

La première mère supérieure est morte à cause d'une sœur folle qui l'aurait apparemment poussé dans le puits. Cette sœur doit être folle car cela fait bien longtemps qu'elle se trouve dans le couvent. L'enfermement lui est monté à la tête et elle a du devenir folle. L'absence de liberté et l'enfermement contraint l'ont fait devenir folle. Ce couvent est semblable à une prison.

 

Suzanne veut absolument sortir du couvent. Elle vole alors un encrier et du papier pour écrire et demander du secours. Cet acte prouve qu'elle a été éduquée car elle sait écrire, organiser ses idées et se défendre. Elle témoigne. Elle compte faire appel à un avocat. La justice s'installe alors peu à peu. Elle essaye de faire valoir ses droits. Elle réclame sa liberté. Tout comme la Révolution de 1789 qui se passe au moment où Diderot écrit son œuvre. Ses actes ainsi que sont comportements sont révolutionnaires.

 

Suzanne veut renoncer à ses vœux. Pour réprimander cet acte, la deuxième mère supérieur l'enferme dans sa cellule. Elle lui interdit de prier en lui disant que Suzanne était possédée  par le diable. Suzanne n'a pas accès aux toilettes, ou à de l'eau pour se laver. Elle a un matelas crasseux. Elle ne porte qu'une chemise un coton sur elle alors que l'automne est là. Elle n'a pas de feu dans sa cheminée. Et mange que le strict minimum pour survivre. Cependant personne ne peut rien faire pour elle. La mère supérieur à un pouvoir absolu. Elle est comme le roi du couvent. Personne ne peut s'opposer à elle. Elle a un pouvoir arbitraire. Aujourd'hui, cela serait passible de prison. L'individu doit être respecté, il a des droits. Là, Suzanne n'a aucun droit. Elle est prisonnière.

 

Suzanne ne se fait pas seulement maltraiter, physiquement et psychologiquement,  par la mère supérieure. Elle se fait également maltraiter par toutes les autres sœurs qui lui marchent dessus, lui crachent au visage ... etc. C'est un mouvement de foule, une alliance contre Suzanne. C'est de la torture. Il y a une pression sociale très forte sur elle.

 

La justice s'installe peu à peu au cours du film. Un prêtre vient est constate l'état dans lequel est Suzanne et l'endroit où elle vit. Il renvoie alors la mère supérieure et change Suzanne de couvent. Suzanne réussit peu à peu à faire valoir ses droits. Elle devient de plus en plus libre.

 

L'avocat de Suzanne ne peut pas la faire sortir du couvent. À cette époque, la justice ne peut pas agir sur l'Église car elle est trop influente. Elle décide de tout. Aujourd'hui l'État est laïque. Les religions n'ont aucuns pouvoirs. Cependant, Suzanne s'enfuira de son deuxième couvent pour retrouver son vrai père.

 

Suzanne se révolte tout au long du film contre toutes les injustices qui la frappent. Elle est un symbole. Elle revendique également le droit des femmes. Car à l'époque, les femmes n'ont aucunes places dans la société, hormis pour l'hérédité. Les hommes les marient pour l'argent, l'honneur et la renommée de la famille. Elles sont sous les ordres des hommes et ne servent que pour les enfants. Suzanne elle se lève et se révolte. Elle porte en elle la révolution de 1789. Aujourd'hui, les femmes ont plus de droits mais ne sont pas tout à fait égales aux hommes. Pour en arriver à là, de nombreuses femmes et de nombreux hommes se sont révoltées et ont revendiqué leur droit.

 

Ce film montre et explique très bien la société du XVIIIe siècle, l'ancien Régime. On remarque alors que la société a beaucoup évoluée depuis la révolution. Diderot exprime sa révolte à travers le personnage de Suzanne. On peut très facilement mettre en parallèle avec cette époque du XVIIIe siècle celle d'aujourd'hui, donc du XXIe siècle. On observe toutes les différences au niveau de la justice et des droits, de la place de la femme, de la vie ... etc. Ce film témoigne. Il peut servir de bases pour étudier la société d'avant. Et la comparer avec celle d'aujourd'hui pour ainsi la comprendre

 

Nous pouvons conclure sur le fait que les droits et les libertés ont grandement évolués au cours des siècles. La société a évolué. Chacun est dorénavant libre de ses propres choix. La Révolution a bouleversé la société moderne. La liberté est une valeur importante aujourd'hui. Séquestrer quelqu'un et le contraindre à vivre une existence qu'il ne veut pas est passible de prison. L'église n'est plus aussi puissante qu'avant, les religieux sont en nombres et réduit. La société n'est plus patriarcale dorénavant. L'ancien Régime est révolu. La société est humanitaire. Les droits de l'Homme sont très importants de nos jours.

 

 

 

 

 

2-Bravi Margot                                                         La Religieuse

2nde 2

 

Pourquoi la société traditionnelle du XVIIIe nous parait-elle injuste ?

 

Dans la société patriarcale, si les femmes commettent une erreur, c'est direction le couvent, ou si elles se rebellent, elles sont traitées comme des animaux et non plus comme des êtres humains. Ici la jeune femme est enfermée dans un cachot, privée d'alimentation, d'honneur et de toute hygiène.

La torture est utilisée pour asservir les jeunes filles. Elles n'ont aucun moyen de recours ce qui peut pousser certaine au suicide. Dans le film, Suzanne est forcée de marcher sur des éclats de verre, jusqu'à ce que la douleur la fasse céder, et qu'elle obéisse sans condition. La torture détruit physiquement et mentalement tout être humain.

Obéir à l'autorité rassure et donne un sentiment d'appartenance au groupe. La peur à l'encontre d'une personne d'influence, de la violence de celle-ci, peut faire faire des choses ignobles. On peut même prendre du plaisir à humilier une personne, pour faire comme les autres. Par exemple une sœur crache sur une autre dans le seul but de ne pas se faire exclure par la mère supérieure, toutes les sœurs obéissent sans se poser de question. Le besoin d'appartenir à un groupe transforme nos actes.

Dans cette société, il est impossible de choisir. Le chef (le père), a tous les pouvoirs. Il décide du droit d'aînesse, de qui mariera ses filles (donc de la dot). Suzanne n'a pas eu le choix, elle n'a pas choisi d'être au couvent. Les libertés individuelles n'existent pas.

Dans la société traditionnelle, aucune femme ne recevait d'éducation, l'école privée étant réservée strictement aux garçons. Il n'y a pas d'égalité des droits. Suzanne a la chance à cette époque de savoir écrire pour qu'un avocat s'occupe de la sortir de prison. Elle sait organiser un raisonnement pour se défendre légalement.

 

 

Notre société a progressivement évoluée, il existe aujourd'hui des lois, des textes, des règlements sur la maltraitance. Les filles reçoivent la même éducation que les garçons, elles ont les mêmes droits.

Mais ces comportements, tels que la torture, l'humiliation, l'obéissance absolue à l'autorité, qui paraissent d'un autre temps, peuvent malheureusement encore être présents dans notre société moderne.

  

 

3-Delpon Hugo 2nde3                                       La Religieuse

 

Suzanne fait semblant de prier mais elle cache une lettre qu'elle est en train d'écrire pour pouvoir sortir du couvent.

 

 

Suzanne (le personnage principale) est obligée par ses parents d'aller au couvent. Ses deux sœurs ont du se marier avec des hommes que leur père avait choisi pour elles. Cette œuvre de Diderot repris en film par Guillaume Nicloux parle de la société avant la révolution de 1789 en France. A l'époque les enfants et même les femmes écoutent leur père ou leur mari et obéissent sans dire un mot. Dans ce film Suzanne ne refuse pas d'aller dans ce couvent mais au fur et à mesure elle se révolte. Malheureusement elle a du mal car comme la révolution n'a pas encore eu lieu, c'est une monarchie qui est présente. Le roi a donc des pouvoirs arbitraires et absolus. De nos jours, on conteste, on ne suit pas toujours ce que les autres nous obligent de faire en donnant nos arguments, de plus on peut avoir recours à la justice.

La religieuse fait le rituel pour entrer dans les ordres comme d'autres religieuses mais dès qu'on lui demande si elle est venue de son plein grès dans ce couvent, elle donne une réponse négative. Elle a pourtant la pression de sa mère supérieur et de ses parents qui sont présents mais elle reste sur sa position car elle a promis de ne jamais mentir devant Dieu. Cet acte est une révolte qui montre que la révolution approche, mais à cause de son refus d'obéir elle reçoit des châtiments de la part des autres. De plus, sa mère supérieure très gentille avec elle se suicide car elle pense qu'elle n'a pas accompli sa tâche de faire entrer toutes les religieuses dans les ordres. Ce suicide provoque donc tous ces châtiments car la nouvelle mère supérieure est horrible avec Suzanne car elle n'a pas accepté d'entrer dans les ordres. Cela montre que par rapport à la société d'aujourd'hui celle de l'époque était très dure, par exemple on choisi souvent d'entrer dans la religion on est pas toujours obligé donc on est beaucoup plus libre de choisir sa vie.

La religieuse apprend que son père actuel n'est en fait pas son vrai père, c'est un choc pour elle. Sa mère lui dit qu'elle doit aller au couvent pour pardonner à Dieu le pêcher de sa mère. De nos jours, nous ne payons pas pour les actes commis par nos parents, ce serait injuste mais à l'époque ils n'avaient pas le choix. Aujourd'hui, on devient majeur dès qu'on est émancipé et c'est à ce seul moment que l'on est responsable de ses propres actes. A l'époque, une femme comme Suzanne ne pouvait pas s'émanciper car elle est sous l'autorité de son père puis de son mari, c'est ce qu'on appelle une famille patriarcale. Cela montre qu'il y a une eu une grande évolution entre l'Ancien Régime et la République.

La mère supérieur Christine empêche Suzanne d'envoyer des lettres et comme elle l'accuse d'avoir volé du papier et de l'encre, elle fait fouiller sa chambre. Suzanne n'a plus de vie privée et d'intimité. Elle doit suivre des règles, des devoirs et elle n'a pas de droit. Suzanne doit faire ce qu'on lui demande de penser comme ses autres sœurs sans rétorquer sinon elle sera blâmée. Dans le couvent, les religieuses n'ont pas de choix de tenue, elles ont toutes la même tenue et elles ne peuvent pas discuter sur cela. De nos jours, la société nous fixe aussi des droits et des devoirs. Nous devons suivre des codes vestimentaires, qu'on suit inconsciemment. Par exemple, aujourd'hui il est interdit de porter des signes ostentatoires, au lycée.

Elle vit dans des conditions de vie très difficiles dès que sa première mère supérieur se suicide. Elle n'a pas de toilette, on lui donne pratiquement rien à manger, elle ne possède qu'un matelas sale au sol sans draps ni couvertures, elle n'a pas de chauffage et elle possède un simple tissu comme vêtements. Dans cette société on sait que le roi a des pouvoirs mais dans ce couvent on retrouve la mère supérieur qui exerce ces mêmes pouvoirs qui sont arbitraires et absolus. Dans ce couvent elle a donc touts les droits sur Suzanne et toutes les autres sœurs. Par exemple elle supprime l'accès aux toilettes à Suzanne qui est obligée de faire ses besoins dans le coin de sa chambre. Aujourd'hui, cet acte serait interdit et punis par la loi. 

Suzanne fait appelle au Pape pour la faire sortir du couvent mais il refuse. Elle a donc besoin de la justice et en ayant volé de l'encre et du papier au couvent elle écrit à un avocat pour la faire sortir de là. Elle risque toute sa vie mais elle réussit à obtenir un avocat, car elle sait ce qui est très bien pour l'époque, écrire et argumenter. Si elle n'avait pas commis cet acte, elle ne serait sans doute jamais sortie du couvent. Suzanne est une femme qui se rapproche de la société d'aujourd'hui car elle fait appelle à ses droits, comme le droit à un avocat pour s'en sortir. Sa situation n'est pas juste, elle n'est pas libre. C'est pour cela qu'elle se révolte et c'est une grande avancée. Avant cette fameuse Révolution peu de gens n'obéissaient pas car ils avaient peur de mourir.

 

La société de l'époque de Suzanne est très différente de la notre. Depuis le Révolution, nous avons enfin des droits et nous avons accès à la démocratie en pouvant voter dès que l'on est majeur. Cette révolution a donc amener de grandes améliorations au niveau de la vie de chacun, c'est une émancipation.

 

 

 

 

 

 

 

4-Blassel Camille                                                                    La religieuse

SES 2nde 5

 

 

Le film La religieuse est une adaptation de Guillaume Nicloux du roman de Diderot (1760-1796), un philosophe des Lumières, qui s'opposait au Roi, donc à la Monarchie.

Nous allons voir en quoi cette société du 18ième siècle est-elle injuste.

Au 18ème siècle, dans une société patriarcale, et traditionnelle, les femmes n'ont aucuns droits et appartiennent à leur père, qui détient beaucoup de pouvoir, puis si elle sont mariées, à leur mari. Elles n'ont pas d'héritage et ne possèdent rien. La place des femmes mais aussi des hommes dépend du droit d'aînesse. Dans ce couvent, c'est la mère supérieure qui tient la place de chef. Les sœurs craignent la mère supérieure, qui possède tout les droits, elles ont peur de subir la même exclusion que Suzanne. Ces dernières obéissent donc à tout ce qu'ordonne la mère supérieure. Dans le film des sœurs crachent au visage de Suzanne, puis, elles lui marchent dessus à la demande de leur ''chef ''. Les sœurs adoptent ce comportement pour se sentir dans le mouvement d'ensemble, ce qui permet de les rassurer.

Les sœurs sont donc influencées par leur modèle. Par exemple une université américaine a menée une expérience pour tester jusqu'où l'on pouvait influencer des personnes. L'expérience consistait à avoir deux personnes: un «maître» et un «élève», la personne jouant l'élève étant un acteur. Le maître pose des questions à l'élève, s'il répond faux, il doit lui envoyer une décharge électrique (de plus en plus importante). Plus de 70% des «maîtres» ont effectué les décharges parce que les scientifiques leurs disaient de continuer. Ce qui rejoint l'idée de modèle de la mère supérieure qui dicte les actes et les pensées que doivent suivre les sœurs, puisqu'elle est la chef.

Dans le film, on retrouve cette société qui ne laisse pas le choix à Suzanne, elle doit obéir à l'autorité absolue qu'a son père sur elle et aller en couvent, étant la cadette. Cependant Suzanne décide de faire ses propres choix, elle est déterminée et veut atteindre son but, qui est d'échapper au fait de devenir nonne, elle lutte contre cette obligation. Le prêtre, qui lui aussi ne voulait pas rentrer dans les ordres dis à Suzanne: «Nous avons besoin de gens comme toi dans le monde», Il évoque la force qu'a Suzanne de se battre, et que lui n'y serait pas arrivé. De nos jours il y a la sécularisation, lois et textes de la constitution qui pose les interdits et les droits que chacun possède.

La seconde mère supérieure n'accepte pas le choix de Suzanne, qui est de ne pas devenir sœur, elle va donc, pour la punir, la soumettre à une humiliation et une torture physique comme psychologique. Suzanne va être enfermée dans une sorte de «cachot». Les conditions de vie dans lesquelles elle est plongée sont inhumaines, elle ne possède qu'un matelas sale à même le sol, elle n'est pas nourrit convenablement (eau et pain comme seul repas), ne pouvant sortir elle en est réduite à faire ses besoins naturels dans cette pièce froide et insalubre. La mère supérieure cherche à détruire Suzanne, la faire céder, lui faire mal, elle va même jusqu'à lui infliger des châtiments corporels. Aujourd'hui la torture et le harcèlement moral sont strictement interdit au niveau international et punit par la loi par de l'emprisonnement et une amende, les hommes sont aujourd'hui protégés par des droits fondamentaux.

La mère supérieure se donne tout les droits, elle fait marcher Suzanne sur du verre, ou ordonne aux sœurs qu'on lui marche dessus, ou encore quand elle ordonne à deux sœurs qu'on la déshabille. Son corps n'appartient plus à Suzanne mais à la mère supérieure. Elle exerce également sur elle une pression psychologique, en l'insultant, la privant de prier, de ce confesser, elle décide de l'humiliation et l'ostracisme que doit subir Suzanne.

La société traditionnelle du 17ème siècle soulève de nombreuses injustices et inégalités. Les femmes ne pouvaient pas faire leur propres choix et devaient obéir au destin que leur père leur imposait. Dans le couvent la mère supérieure prenait le rôle de ''chef'' et détenait alors tout les pouvoirs sur le reste de la communauté, qui devait obéir sous peine de sanctions inhumaines. Dans notre société actuelle les femmes ont des droits et peuvent faire leur choix, elles n'appartiennent plus à personne, cependant dans certains pays ou dans certaines région les droits de la femme ne sont pas respectés et de grandes inégalités persistent.

 

5- BEJAR Charlotte                                          La religieuse

2nd5                                                                                                                                              

 En quoi cette société est-elle injuste ?

         Dans la société traditionnelle, le pays était gouverné par un seul roi, ayant les pouvoirs absolus. Les familles issues de cette époque étaient dirigées par un chef, un dirigeant, souvent le père puis le fils aîné. Le père possédait tous les pouvoirs. Il pouvait décider, par exemple dans le film, que sa fille Suzanne aille dans un couvent, elle ne pouvait donc pas contester ses ordres. Le père, comme le roi, est le seul chef, le tout puissant et est l'unique personne décidant des choix que doit faire ses enfants, ou encore sa femme. Cette société traditionnelle est en fait une société patriarcale.

          Suzanne était capable de rédiger, d'expliquer sa situation avec des arguments pour pouvoir se faire aider. Un texte bien écrit est mieux pris  au sérieux qu'un texte sans forme, même dans la société actuelle. Argumenter a l'écrit est important pour pouvoir, comme Suzanne, se sortir d'une situation compliquée ou tout simplement, à notre époque,  pour trouver un emploi.

          Le film nous expose une réalité terrifiante : les sœurs marchent sur Suzanne, ordre donné par la mère supérieure. Les sœurs obéissent, une avance donc, les autres la suivent sans ne rien dire. Aujourd'hui, on continue d'exterminer des peuples, parce qu'un homme en a décidé ainsi, beaucoup suivent, personne ne sort du « mouvement ». Beaucoup de monde obéit par peur de représailles. Si quelqu'un décidait de se rebeller et de décider de ne pas écouter des ordres donnés, de choisir un autre chemin, de prendre ses propres décisions, peut-être que la guerre cesserait et que le monde arrêterait de mourir.

           Ce film nous montre que la société de l'époque suit le patriarcat. En effet, nous avons vu qu'au sein d'une famille ou même d'un couvent, une seule personne prenait les décisions. Cette société nous expose de grandes injustices : bien qu'un pays ait besoin de quelqu'un pour le diriger, que cette personne ait les pleins pouvoirs, chaque citoyen: homme, femme, enfant doit pouvoir s'exprimer à l'oral comme à l'écrit, pouvoir exprimer son opinions, ses pensées et être seul à prendre des décisions le concernant.

 

 

Desmaris Camille                                       La religieuse

2nde2

 

Sur quels points notre société a-t-elle évoluée depuis le XVIIIe siècle ?

 

 

 

         Suzanne subit une très forte humiliation. Elle se fait enfermer dans un cachot par la mère supérieure. Elle n'a pas de nourriture, pas d'eau, pas de toilettes et plus d'intimité. Elle n'a pas non plus le droit de prier, on la traite comme un animal. Elle n'a pas de solutions pour s'en sortir. Elle se fait également déshabiller par les autres sœurs à la demande de la mère supérieure, elle n'a même plus le contrôle de son propre corps. Aujourd'hui, la séquestration est interdite et punie par la loi.

 

Le pape dit à Suzanne qu'elle a le droit de choisir. Elle affirme que si elle resterait au couvent, ce serait mentir à Dieu. Suzanne ne souhaite pas rester au couvent, elle est en fait sous l'influence de ses parents. La mère supérieure, elle, détient le pouvoir absolu, Suzanne n'a donc pas de droits individuels, elle n'est pas libre. Aujourd'hui, à 18 ans nous sommes majeurs et donc libres de nos actes et de nos choix et nous pouvons nous émanciper à 18 ans. Suzanne n'a aucune liberté dans cette société patriarcale du XVIIIe siècle.

 

La mère supérieure accuse Suzanne d'avoir volé du papier et de l'encre. Suzanne décide d'écrire un journal dans lequel elle dénonce les inégalités qu'elle subit au couvent. Elle est très intelligente et sait se défendre en rédigeant et en argumentant. Les autres, elles, obéissent bêtement à la mère supérieure et ont un comportement de grégaire, c'est-à-dire qu'elles agissent ensemble sans réfléchir aux conséquences de leurs actes quitte à faire du mal à la personne. Elles obéissent à un chef. Une étude américaine (enquête Milgram) a révélée que 70% des personnes étaient prêtes à tuer quelqu'un si on le leur demandait. En 1789, la France s'est révoltée comme Suzanne contre l'arbitraire royal.

 

La mère supérieure n'hésite pas à faire preuve de violence envers Suzanne comme lorsqu'elle demande aux autres sœurs de la déshabiller. Les violences peuvent avoir de graves conséquences envers les personnes qui les subissent, elles peuvent même conduire jusqu'au suicide. De nos jours cette violence est punie par la loi et également la violence envers les femmes mais aujourd'hui, une femme meure sous les coups de son mari tous les trois jours. Une journée est dédiée au combat de la violence envers les femmes.

 

De nos jours, notre société comporte encore beaucoup d'inégalités mais elle a bien évoluée au fil des années. Par exemple en Afrique du Sud en 1948, l'Apartheid était une politique affectant des populations selon des critères raciaux et ethniques. Cette politique a été abolie en partie grâce à la lutte de Nelson Mandela qui fut le premier noir à accéder à la présidence de la République d'Afrique du Sud. Cet exemple montre que la société évolue et qu'il faut continuer cette évolution.

 

 

Synthèse Nortéado 1ES2

1- Cyrus Victor

2-Landrieux Etienne

3-ELOIRE Charlotte

4-BELHOCINE Lénaïs

5- BOUVIER Julie

 

 

 

1- Cyrus Victor                                                          Nortéado de Rigoberto Perezcano

 

 

 

Nortéado est un film de Rigoberto Perezcano sorti en 2010. Dans ce film, Andrès, interprété par Harold Torres, tente de passer la frontière du Mexique pour atteindre les États-Unis et ainsi échapper à la misère et rendre fière sa famille. Cependant, la frontière est gardée par la police et est très difficilement franchissable. Mais Andrès ne se décourage pas et tente par plusieurs moyens de passer de l'autre coté.

Quel rôle occupe la famille dans ce film ?

Dans une première partie nous allons voir le rôle de la famille d'Andrès puis dans une seconde partie nous verrons le rôle de Cata et Ela.

Tout d'abord, nous pouvons voir que la famille d'Andrès tient une place importante dans sa vie. En effet, celle-ci lui apporte un soutien moral pour tenter de passer la frontière et pour ne pas perdre espoir. Pour lui, dans la mesure où sa famille compte sur lui pour réussir sa vie aux États-Unis et pour la sauver de la misère, il n'a pas le droit d'abandonner. Andrès a donc une sorte de dette morale envers sa famille qui s'exprime dans le film quand Andrès lui envoie des colis pour lui montrer qu'il est en mesure d'offrir quelque chose, donc qu'il a une bonne situation. En effet, pour les familles d'immigrants, les États-Unis représentent un rêve avec un travail et une vie confortable, c'est pour cela qu' Andrès est motivé par la promesse qu'il a fait à sa famille de réussir sa vie aux États-Unis.

Dans le film, Andrès parle de ses enfants à Cata. On peut remarquer que le prénom qu'Andrès a donné à ses enfants a une consonance américaine, alors qu'Andrès est d'origine Indienne. On peut donc en déduire que l'Amérique, et plus particulièrement les États-Unis représentent un rêve pour Andrès : Le rêve américain en quelque sorte. De plus, l'objectif d'Andrès est de se créer une bonne situation aux États-Unis et de revenir chercher sa famille au Mexique, on peut penser qu'Andrès a donné un prénom américain à ses enfants afin de faciliter leur intégration une fois arrivés aux États-Unis. Le mode de vie aux États-Unis représente donc un idéal pour la famille d'Andrès et lui-même car il va tout faire pour parvenir à passer la frontière.

Lorsqu' Andrès arrive à Tijuana, il reçoit l'aide de Cata et d'Ela, qui vont lui donner du travail et l'héberger pendant qu'il s'organisera pour passer la frontière. Ces deux femmes sont sans nouvelles de leur mari depuis qu'ils ont essayé de passer aux États-Unis. Des rumeurs courent sur la réussite du mari de Cata mais il est impossible de les vérifier car la caméra ne passe jamais la frontière des États-Unis. Si cata et Ela sauvent la vie d'Andrès, elles peuvent aussi représenter la désillusion en réponse au rêve américain de celui-ci. En effet, leurs maris ont peut être été tués en voulant passer la frontière. De plus, même s'ils ont réussi, ils ne sont pas retournés chercher leurs familles qui sont condamnées à rester à Tijuana.

Durant tout le film, la famille d'Andrès ainsi que celle de Cata et Ela est absente. Ceci pourrait être un choix du réalisateur pour montrer que Cata et Ela sont une sorte de famille pour Andrès. En effet, celles-ci l'accueillent chez elles sans le connaître, le nourrissent, lui offrent un travail. Elles font preuve de solidarité et de confiance comme le ferait une famille, alors que Tijuana est une ville où l'insécurité et la violence sont très présentes. Cata et Ela veulent le voir réussir et veulent participer à sa réussite alors qu'elles le connaissent à peine. On peut donc penser que ce qui rapproche Cata, Ela et Andrès dans ce film est le rapport à la famille qu'ils entretiennent malgré que leurs familles respectives soient absentes.

On peut donc conclure que dans ce film, Rigoberto Perezcano veut nous faire réfléchir sur la notion de solidarité. En effet, si la famille d'Andrès l'aide à partir en finançant son départ, Cata et Ela vont tout autant l'aider en lui donnant une situation provisoire à Tijuana et en l'aidant à traverser la frontière. La famille apporte donc un soutien moral et financier à Andrès pour lui permettre de tenter sa chance aux États-Unis.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2-Landrieux Etienne                                                             Nortéado

 

 

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Nortéado est un film de Rigoberto Perezcano qui nous présente Andrès Garcia, un mexicain ayant comme objectif de passer la frontière Mexicaine afin de se rendre aux Etats-Unis. Andrès est représenté comme un anti-héros ou comme les héros de l'antiquité, il doit accomplir une mission. Nous pouvons nous poser la question suivante, comment l'anti-héros parvient-il à accomplir son objectif ? Nous verrons dans ce travail que notre héros va suivre un chemin semé d'épreuves.

 

Tout d'abord comme les héros de l'antiquité Grec, Andrès doit subir un certain nombre d'épreuves pour arriver à son objectif.

 En effet, la première épreuve survient au début du film ou Andrès donne sa confiance à un guide qui lui fait traversé un désert par une chaleur étouffante. Après une courte nuit, Andrès se réveille seul et en manque d'eau mais il décide de continuer à marcher vers la frontière. Ici Andrès prouve qu'il est un anti-héros par sa naïveté, un héros doit se débrouiller seul et ne doit faire confiance en personne. Cependant Andrès montre un aspect de courage en continuant sa route.

 

Puis, Dans une autre  scène, Andrès arrive dans la petite ville de Tijuana, où il aide une jeune femme nommée Ela à porter des légumes. Par cette petite action, Andrès réussit à décrocher un travail. Andrès est malin, s'il aide Ela il attend un retour de sa part. Par ce travail, Andrès va réussir à être logé et nourri. L'esprit de solidarité est très présent. Andrès comprend que le capital social va lui permettre d'atteindre son objectif.

 

Ensuite, Andrès Il à le choix de rester dans sa nouvelle vie tranquille où continuer son chemin pour atteindre son objectif. Il fait comprendre à Ela et Cata qu'il doit partir. Andrès donne à Cata un cactus qui est symbolique pour elle. Il laisse des traces sur son passage pour que l'on se souvienne de lui plus tard, tout comme les héros de l'antiquité.

 

Enfin, Ascensio lui propose de l'aider à passer la frontière en le déguisant en fauteuil. Andrès ne peut réussir cet tache tout seul, il doit donc accepter cet aide on donnant toute sa confiance. Ela, cata et Ascensio vont se donner du mal pour accomplir l'objectif d'Andrès. Cette scène nous montre qu'Andrès a réussis à intégrer un groupe.

 

Pour conclure, Andrès pour parvenir à son objectif ne peut parcourir son chemin seul, pour cela il s'intègre dans un groupe. Andrès commence son voyage pauvre mais devient au fur et à mesure riche socialement. Ce film insiste énormément sur la solidarité et l'importance du capital social pour s'en sortir.

 

3-ELOIRE Charlotte                                                                  Nortéado

1*ES-L

 

 

Norteado est un film de Rigoberto Perezcano sorti le 21 juillet 2010. Le principal sujet de ce film est l'immigration clandestine entre la frontière américano-mexicaine, cependant ce film nous montre d'autre aspect, en réalisant ce film Rigoberto Perezcano n'a pas voulu que ce centré sur le sujet de l'immigration. Nous allons nous demander si il est facile de s'intégrer dans un lieu inconnu? Pour répondre a cette question nous verrons tout d'abord les arguments qui nous amène à dire que oui, puis ceux qui nous amène à dire que non, et enfin en troisièmement nous verrons que cela dépend de la société.

Pour s'intégrer dans une société, nous avons besoins d'avoir des relations avec les autres, la solidarité est primordiale. Ce film nous le montre bien, Andrés pour survivre, à eu la chance d'avoir l'aide de deux femmes, Cata et Ela. C'est grâce à elle qu'il a un travail, qu'il gagne de l'argent, qu'il est nourrit et qu'il est logé. Ce sont les bases pour survivre dans une société, sans elles il n'aurait peut-être pas pu survivre. De plus, avoir des relations avec les autres nous aide beaucoup psychologiquement, on peut se confier et ces personnes peuvent nous remonter le moral, nous aider, on a besoin des autres pour être heureux. Ces personnes là, c'est un peu comme sa deuxième famille, cette famille l'aide à se sociabiliser avec ce qui l'entoure.

Mais l'intégration dans une société, un groupe n'est pas toujours évident, surtout si nous n'avons pas l'aide des autres, que nous sommes seul, laissé à nous même. En effet, si nous n'avons pas de connaissance, il est plus difficile d'être bien logé, de gagner de l'argent car il est plus difficile de trouver un travail. Ce qui peut entraîner un découragement, et nous faire faire des choses males car nous sommes perdu dans ce milieu qui est inconnu pour nous, où les règles, les coutumes, les normes sont différentes de chez nous. Il se peut aussi que nous rencontrions des gens, mais pas des bonnes personnes et qui ainsi nous mettrons des bâtons dans les roues pour s'intégrer. Dans Nortéado, c'est Ascensio qui empêche Andrés de s'intégrer. Comme nous le voyons, Ascensio veut absolument qu'il parle de chez les deux femmes car c'est un peu comme si il lui avait piquer sa place. Pour cela il lui donne de fausses informations sur des lieux où il pourrait passer pour rejoindre sa ville et ainsi le met en danger puisque il pourrait se faire attraper par des policiers et peut-être mourir. Pour s'intégrer il faut donc de l'aide des gens, de la solidarité mais il faut se méfier, ne pas faire trop confiance.

L'intégration est aussi plus facile selon la société dans laquelle nous sommes, si nous sommes dans une société traditionnelle ou dans une société moderne. Les règles, les normes et les valeurs ne sont pas les mêmes. D'après Durkheim, dans la société traditionnelle la solidarité est mécanique, c'est à dire qu'elle est spontanée. Les individus sont tous semblables, ils partagent les mêmes croyances et les mêmes valeurs, il y a donc une forte conscience collective. Cette société à solidarité mécanique ne connaît ni la spécialisation des tâches, ni celle des individus, elle repose donc sur la similitude. Au contraire dans la société moderne, la solidarité résulte de la différenciation des tâches et des individus, ils dépendent des uns des autres car ils exercent des fonctions différentes mais complémentaires à l'intérieur de la société. On est ici sur une solidarité organique. La création de sous-groupe permet donc une autonomie individuelle. Les individus n'ont donc plus nécessairement les mêmes croyances, règles, ainsi l'individualisme se développe car la place accordée à l'autonomie individuelle est grande. Donc on peut dire que l'intégration est plus facile dans les société traditionnelles car tout le monde est pareil, tout le monde pense pareil alors que dans les société modernes, l'individualisme a pris une très grande place.

 

On peut donc conclure que à travers ce film on peut voir que l'intégration dans un endroit inconnu est facile ou difficile selon les relations que nous aurons dans ce lieu inconnu, avec de l'aide il est plus facile de s'intégrer que si nous sommes seul, laisser à nous même sans repère, avoir des relations avec les autres est indispensable pour être heureux. L'intégration dépend aussi de la société, car en effet les règles et les normes y ont changés. Ainsi l'immigration n'est pas un choix facile.

 

 

 

 

4-BELHOCINE Lénaïs                             Nortéado

1ère ES1                                                  

 

 

 

        Norteado est un film qui a été réalisé au Mexique en 2009 par Rigoberto Perezcano. Ce film nous montre un passage de la vie d'Andrès, le personnage principal, où son rêve américain le pousse à passer la frontière mexicaine. Malgré ses objectifs de migrer vers les Etats Unis illégalement, Andrès est tout à fait un homme ordinaire. Nous verrons donc pourquoi Andrès qui a toutes les caractéristiques d'un anti héros s'apparente grandement aux aventures d'Ulysse et a d'autres références mythologiques.

        Andrès a effectivement toutes les caractéristiques d'un anti héros et cela pour plusieurs raisons. Tout d'abord, à l'inverse du héros traditionnel, Andrés ne se distingue pas par ses exploits et son courage face au danger. C'est tout de même un personnage courageux puisqu'il se met en situation d'illégalité, et donc de délinquance en prenant le risque de passe la frontière mexicaine. On se rend compte cependant, que ce courage n'est pas un choix mais une obligation, puisque derrière cette motivation de migrer vers le pays riche se cache une histoire de dette et d'honneur.  De plus cet immigrant est souvent en situation de faiblesse puisqu'il enchaîne les échecs ne parvenant pas à passer la frontière sans se faire arrêter par les forces de l'ordre. Cette situation de faiblesse va d'autant plus montrer Andrès comme un anti héros, cette caractéristique rend l'identification au personnage difficile. Tous ces éléments font qu'Andrès n'est pas un héros traditionnel.

        

        Si on ne peut pas qualifier Andrès de héros traditionnel, on peut cependant le qualifier de héros moderne. En effet, comme le héros moderne, le personnage principal est un homme ordinaire. Il ne peut réaliser un exploit tous seul. Ici, c'est passer la frontière mexicaine et survivre qu'il ne pourra réaliser sans aide. Pour chaque tentative, Andrès se fait aider par plusieurs personnes. Il se fait guider, une première fois, par un passeur dans le désert. Cependant, celui-ci est malhonnête et l'abandonne au cœur du désert. Une autre fois, c'est Ascensio qui va lui indiquer quel chemin prendre pour atteindre son but, mais cette fois également il se fait arrêter. Pour la dernière tentative que l'on voit, ce sont Ascensio, Cata et Ela qui vont préparer tout un stratagème pour aider le personnage principal à arriver aux Etats Unis. Ela est notamment d'une grande aide pour Andrès puisque elle lui offre un foyer et de quoi manger en échange de services, qu'il lui rend dans son petit magasin. C'est donc grâce au soutient des autres qu'Andrès arrive à survivre et à ne pas baisser les bras.

 

 

      

        Malgré toutes ces figures médiocres voir péjoratives qui nous sont montrées d'Andrès, ses aventures s'apparentent parfois à celles d'Ulysse. Cette référence à laquelle il se rapproche (quelques fois) est très éloignée de l'image que l'on se fait du personnage principale puisque c'est un homme tout a fait ordinaire à la différence d'Ulysse connu pour ses ruses et ses nombreux exploits lors de ses aventures. Dès le début du film, le silence d'Andrès fait penser à l'aventure d'Ulysse face au cyclope Polyphème. Lors de cette aventure, pour échapper au cyclope, Ulysse dit qu'il est personne. Le silence d'Andrès fait donc référence à cela, puisque lui non plus ne nous dévoile pas son identité. L'autre épisode d'Ulysse qui apparaît dans Nortéado est celui des sirènes. Andrès sans se faire prier réponds aux avances d'Ela et de Cata. L'attirance d'Ela et Cata sur Andrès est la même que celle des sirènes sur Ulysse. Ils doivent tous les deux se défaire de cette attirance. Pour cela Andrès décide de partir en tentant à nouveau de franchir la frontière mexicaine, caché dans un fauteuil.

           

        D'autres figures mythologiques apparaissent dans ce film, notamment Pénélope la femme d'Ulysse et le mythe de Sisyphe. Ce sont les deux femmes : Ela et Cata qui incarnent Pénélope. Pénélope attend le retour d'Ulysse comme Cata et Ela qui, elles, attendent le retour de leur mari qui les a abandonnées pour aller aux Etats Unis. Cata, Ela et Pénélope ont donc toutes les trois ce point commun. Le mythe de Sisyphe lui est caractérisé par les incessantes tentatives d'Andrès pour migrer aux Etats Unis. Comme lui, chacun de ses essais sont des échecs. Si cela fait référence à ce mythe, c'est parce que  Sisyphe est condamné par les dieux à gravir une montagne en poussant une énorme roche et qu'à chaque fois qu'il arrive au sommet, il se retrouve subitement au point de départ. Cela fait belle et bien référence aux répétitifs échecs d'Andrès.

 

      

         Dans son film, Rigoberto Perezcano a réussi à introduire des aventures de grandes figures mythologiques comme Ulysse, Sisyphe ou bien encore Pénélope. Ces épisodes plus extraordinaires les uns que les autres contrastent avec la simplicité de la vie d'Andrès. C'est donc malgré son statut d'anti héros ou de héros modernes qu'Andrès va réaliser des aventures dignes de personnages mythologiques.     

               

 

 

5-BOUVIER Julie

1ère ES1

 

 

Dans le film Nortéado, nous pouvons remarquer que le personnage d'Andrés cherche par tous les moyens à parvenir aux États-Unis et à s'y faire intégrer. Cependant, les différences entre son pays d'origine et les États-Unis sont très importantes et rendent cette immigration de plus en plus difficile. Quelles épreuves doit affronter le personnage afin d'obtenir la possibilité d'accéder aux États-Unis et de s'y faire intégrer ?

Tout d'abord, pour traverser la frontière, Andrés paie un passeur et ne possède pas de papiers. Il tombe donc dans l'illégalité et devient un délinquant, c'est-à-dire qu'il enfreint la loi et commet un délit. Cependant, la seule solution pour que le personnage puisse avancer et traverser cette frontière, c'est de le faire illégalement. De nombreux immigrés traversent la frontière de cette manière chaque année. Cela devient donc de plus en plus normal et le contrôle social de la part de la police n'est pas extrêmement fort. Par exemple, ici, une seule voiture de patrouille surveille une grande partie du mur.

Ensuite, Andrés subit un changement très important entre deux milieux de vie complètement différents. Tout d'abord, il provient d'une campagne du tiers-monde avec un mode de fonctionnement axé sur celui de la société traditionnelle. Il est ainsi centré sur la famille et la religion et, la solidarité y est mécanique. De plus, la conscience collective laisse peu de place à la conscience individuelle. Le personnage arrive ainsi dans une grande ville de société moderne, dans un milieu développé. Ici, la place est à l'individualisation et l'émancipation et la solidarité y est organique. Dans cette société, la conscience collective laisse plus de place à la conscience individuelle. Cependant, nous avons l'impression d'être en situation d'anomie, c'est-à-dire que les normes et les règles ont disparu. Ainsi, le mur paraît libre et franchissable à tout moment, pourtant, ce n'est pas le cas, les immigrants sont constamment surveillés. Andrés est donc obligé de s'adapter le mieux possible à son nouveau milieu de vie et d'être conforme aux règles pour avoir une chance de s'intégrer plus tard aux États-Unis.

Puis, Andrés vit chez Ela et Cata. Ce sont deux femmes qui attendent de pouvoir passer aux États-Unis. Elles sont très importantes pour son passage et elles sont source de socialisation pour Andrés. Même si ce dernier est très influencé par la socialisation primaire de son pays d'origine, ses interactions avec les deux femmes lui permettent de modifier sa socialisation secondaire afin d'être plus conforme aux normes et valeurs de ce nouveau pays qui est à la frontière des États-Unis, donc qui possède des normes et valeurs similaires à celle des américains. Ainsi, apparaissent des conflits culturels : le personnage intègre des règles contraires ou différentes à celles de son pays d'origine ce qui remet en cause l'ensemble de son processus d'apprentissage du comportement.

Enfin, Andrés cherche à bien s'intégrer à la société américaine. En effet, avant même de traverser, il essaie d'adopter les normes et valeurs de ce pays. Nous pouvons ainsi observer une certaine américanisation présente notamment dans les prénoms de ses enfants : Jonathan et Carolina. De même, une acculturation se réalise : l'attitude du personnage se modifie très nettement et est influencée par la culture américaine. Andrés montre donc une volonté d'intégrer les manières de faire et de penser des États-Unis. Le sociologue Merton parle d'une socialisation anticipatrice. L'individu apprend et intériorise les normes et les valeurs d'un groupe de référence auquel il désire appartenir, ce qui l'incite au changement. De cette façon, la reproduction sociale et le déterminisme sont moins présents.

En conclusion, Andrés parcourt un rite initiatique pour parvenir jusqu'aux États-Unis. Il est obligé de remettre en cause toutes les dispositions qu'il avait acquises auparavant et de les modifier. Il est ainsi influencé par une société différente de celle de son pays d'origine. Pour s'intégrer, il est indispensable qu'il assimile l'ensemble des règles de fonctionnement de cette nouvelle société afin d'y rester conforme. Nous pouvons comparer ce personnage à un héros de la mythologie grecque : Ulysse. En effet, ce dernier, comme Andrés, a quitté sa famille pour surmonter de nombreuses épreuves. Il a aussi réalisé un rite de passage. Cependant, il en sortira grandi et retrouvera sa famille, alors que la fin ouverte du film nous laisse dans le doute. Nous ne pouvons pas savoir si le dernier stratagème mis en place afin de faire traverser la frontière à Andrés fonctionne. Nous ne savons également pas s'il retrouve sa famille et surtout s'il vivra dans de meilleures conditions qu'auparavant.

 

NORTEADO

1-Bulle Félicie

2-Akkoc Betul

3-BALASTRIER  Nathan

4- Alaksas Dylan

5-Desmaris Clémence

6-Barbot Isaure

7-Delpon Hugo                  

1-Bulle Félicie                                                               NORTEADO

Seconde 5

 

 

"Norteado" est un film de Rigoberto Perezcano réalisé en 2009. Il montre la tentative d'immigration d'un sud-américain vers les États-Unis.

En quoi Andres est-il un héros des temps modernes ?

Andres n'est pas un modèle de perfection. Il est un paysan d'Amérique du Sud très pauvre, qui décide, comme tant d'autres, d'immigrer aux États-Unis. Il est donc considéré comme une personne quelconque, qui n'a rien d'un héros, et qui pourrait être n'importe qui : on ne connaît d'ailleurs son nom qu'après 30 minutes du film. Andres est aussi un indien, ce qui est considéré comme une e "inférieure" par les personnages de ce film. Marié et avec 2 enfants, il embrasse Ela et Cata, ses employeurs dans une petite épicerie de Tijuana. Ce comportement est considéré dans la société actuelle comme moralement rédhibitoire. Andres est donc un antihéros. Il n'a pas les qualités attendues d'un héros, défini comme étant un exemple de réussite morale et sociale.

Andres est un héros maudit. Son histoire peut être comparée au mythe de Sisyphe, qui est condamné à pousser un rocher sur le bord d'une colline, retombant dès lors qu'il se rapproche du sommet. Andres essaie de traverser la frontière de nombreuses fois, allant toujours observer le mur le séparant de sa destination, et revenant voyant qu'il n'est pas possible de traverser. Le titre du film désigne un homme qui aime le Nord, ce qui montre la volonté d'Andres de réussir sa traversée, mais il désigne aussi un homme seul, perdu, ce qui montre la difficulté qu'il a à y arriver. Ce titre accentue donc la notion de héros maudit émanant du personnage.

Andres est courageux. Les premières paroles de ce film sont prononcées au bout de 6 minutes. Avant celles-ci, on pouvait voir Andres, seul dans le désert, face à la chaleur extrême de ce paysage, puis aux douaniers. Ce manque de paroles souligne l'immense solitude du personnage face à des conditions éprouvantes. On voit aussi qu'Andres ne part avec rien pour ce long voyage plein d'imprévus. Il évolue seul dans un des endroits les plus hostiles de la planète, Tijuana, zone de non droits, dans l'espoir d'une vie meilleure. Andres doit donc tenir physiquement et psychologiquement sans le soutient de quiconque. Jusqu'à la dernière scène, il essaie de passer la frontière, ce qui nous montre sa détermination, son courage face à ce rêve d'immigration.

Andres est un héros des temps modernes car il ne possède pas les mêmes qualités que les héros antiques, moralement, physiquement et socialement élevés, mais son courage et sa détermination nous montrent sa volonté d'essayer d'avancer, même face à d'extrêmes conditions, vers une vie meilleure.

 

 

 

2-Akkoc Betul                                                                 Norteado

2nde 2

 

               Qu'est ce ce qui déshumanise Andrés ?

 Andrés se trouve déjà dans une situation dévalorisante en vivant dans un pays pauvre, où l'Etat ne  joue pas un rôle important envers ses ressortissants, ce qui favorise l'exile vers les pays développés.

Andrés a le souhait d'une vie meilleure, la cause de son exil.

Afin, d'arriver à ses fins Andrés est dans l'obligation de travailler avec Ela et Gala dans leur épicerie. Il obéit au doigt et à l'oeil à sa patronne. Il réalise même ses exigences sentimentales malgré lui. Il se surpasse psychologiquement, en n'étant plus maître de lui-même. Andrés limite ses libertés en faisant des sacrifices, tout ce cela pour pouvoir travailler et gagner de l'argent.

A la fin du film, la transformation d'Andrés en "objet" est comme la conclusion. Le fauteuil est utilisé pour s'asseoir et être à l'aise dessus. Comme ci cela allait être le destin d'Andrés, en subissant les autres personnes, en obéissant à leurs ordres. Andrés va être manipulé, sa liberté sera anéantie.

Tout au long du film, étape par étape le personnage a été amené à être un objet, en délaissant sa personnalité. Cela a commencé par le fait d'accepter l'obéissance, donc de délaisser son caractère. Le camouflage dans le fauteuil a été la finale. Andrés est déshumanisé dés le départ pour avoir une meilleure vie avec toutes ses épreuves vécus.

 

3-BALASTRIER  Nathan                                      NORTEADO

 

 

Peut-on faire confiance à tout le monde?

Apprendre à faire confiance. Andrès doit faire confiance à beaucoup de personnes le long de son voyage. Le passeur qui avait entre ses mains l'avenir d'Andrès l'abandonne dans le désert. Il se retrouve seul dans un endroit aride où il ne peut pas survivre.

L'homme est un être social. Andrès ne peut pas survivre seul, encore moins dans la ville où la police le libère. Tijuana est une ville avec une très grande criminalité. Il se fait embaucher chez Ela qui gère une épicerie. Sans elle, il n'aurait sans doute pas survécu.

Un ami pas très sympathique. Ela a un ami, Asensio. Il encourage Andrès à passer la frontière. Andrès doit lui faire confiance mais on se rend rapidement compte qu'Asensio essaye de se débarrasser de lui. Andrès doit faire confiance pour survivre dans ce milieu hostile, il n'a pas vraiment le choix s'il veut passer la frontière.

Ela donne un travail à Andrés qui lui permet de survivre. Andrés doit assurer moralement et physiquement dans cette ville dont la férocité est bien représentée par le combat de coqs. Le début du film commence sans parole, elles arrivent au fur et à mesure qu'Andrés commence à faire confiance à son nouvel entourage.

La personne à qui Andrés fait le plus confiance est Cata, la bonne d'Ela. Il lui fait confiance parce qu'elle est un peu comme lui. Elle attend son mari pour passer la frontière même si elle sait qu'il ne viendra pas. C'est plus facile de faire confiance aux gens qui nous ressemblent.

Andrés a fait confiance à certaines personnes. Elles n'étaient pas toutes de parole mais sans elles, il n'aurait peut-être pas survécu une journée dans Tijuana. Il ne peut pas y survivre seul parce que ce n'est pas un héros, le contraste entre lui et la photo de Schwarzenegger le montre bien. Ce contraste apparaît dans la prison où Andrés se retrouve seul. Il arrive à survivre grâce aux gens de l'épicerie. A eux tous, ce sont des héros.

Conclusion : Faire confiance à quelqu'un est difficile, on préfère compter sur soi-même. Dans le cas d'Andrès, ce n'est pas possible. Il faut apprendre à faire confiance à des inconnus, sinon on meurt. On ne peut pas survivre seul ni faire confiance à tout le monde. Le problème est qu'on ne sait pas à qui on a affaire.

 

 

4- Alaksas Dylan                                                                  Norteado

Seconde 3

Pourquoi les femmes n'ont pas le désir d'émigrer vers les Etats-Unis.

 

 

 

Les femmes sont la plupart du temps, beaucoup plus soumises aux contraintes familiales que leurs conjoints. Ce sont elles qui prennent en charge l'éducation des enfants. Elle sont en prise avec les difficultés du quotidien et doivent trouver des solutions concrètes et immédiates. Les enfants ont faim tous les jours. Elles doivent subvenir aux besoins de leur famille et sont souvent seules à le faire, étant souvent abandonnées par leurs maris. Dans ces conditions il paraît difficile d'envisager d'émigrer. C'est déjà assez difficile pour une personne seule alors comment une femme avec un ou plusieurs enfants à charge pourrait-elle y parvenir ? Ses chances de succès seraient bien minces, sans compter qu'elle mettrait la vie de ses enfants en danger. Toutes ces difficultés doivent dissuader la plupart des femmes de tenter l'aventure.

Les femmes et les hommes sont élevés de façons très différentes au Mexique. L'éducation de la femme la prépare a s'occuper de son foyer, à accomplir les tâches ménagères et a obéir a son maris. La femme est peu encouragée à s'émanciper, à prendre son indépendance et à prendre des initiatives personnelles. Cette influence éducative façonne de façon très différente le caractère des hommes et des femmes. Les hommes ont appris à s'opposer, à prendre des risques et à courir l'aventure. Les femmes à l'inverse ont plus tendance à accepter leur situation. Elles cherchent à résoudre leur problème dans leur milieu d'origine et sont moins tentées de tout abandonner pour vers un futur incertain. L'éducation est certainement l'un des facteurs importants, responsable de la faible émigration des femmes.

Emigrer vers les Etats-Unis d'Amérique est une aventure très dangereuse et très aléatoire. Le désir d'émigrer est motivé par l'espoir d'une vie meilleur. Le candidat pense qu'il parviendra à s'installer dans son nouveau pays d'adoption, qu'il pourra avoir une vie plus digne, plus facile. Il croit qu'il gagnera plus facilement de l'argent et pourra mieux répondre aux besoins de sa famille. C'est ce que beaucoup appelle le « rêve américain ». Cependant pour une personne qui y parvient, combien échouent ? Ceux qui désirent émigrer oublient trop souvent cet état de faits. Les femmes sont souvent bien plus réalistes que les hommes. Elles sont confrontées à la réalité des difficultés tous les jours et sont beaucoup moins enclines que les hommes à chercher des solutions dans le rêve. Elles sont plus conscientes des difficultés et des dangers que représentent les tentatives d'émigrations vers les Etats-Unis. Cette prudence et la peur de la désillusion contribuent au fait que les femmes émigrent moins facilement.

L'itinéraire d'émigration recèle mille dangers. Les émigrants risquent des agressions, ils risquent de se faire arrêter par la police, d'être maltraités, passés à tabac. Les émigrants ne sont pas toujours solidaires, il y a entre eux une certaine rivalité et certains peuvent chercher à profiter des autres, à les voler et à les tromper. La personne doit donc être capable de se défendre. Tous ces risques sont encore plus importants pour les femmes, elle sont en général moins fortes physiquement que les hommes et donc moins aptes à se protéger des agressions et des violences. De plus elles risquent d'être agressées sexuellement par leurs compagnons de galère mais aussi par la police. La situation est très dure pour les hommes mais encore plus dure pour les femmes. L'aventure est encore plus hasardeuse pour les femmes que pour les hommes. Pour émigrer une personne doit avoir le soutient de sa famille, il lui faut trouver de l'argent et vu le peut de chance de réussite, les femmes on encore plus de mal a trouver du soutient que les hommes. L'intensité particulière des difficultés que rencontrent les femmes font obstacle à leur désir d'émigration.

Il est certes légitime de vouloir une vie meilleure et de chercher à réaliser ses rêves, cependant la réalité nous confronte souvent très brutalement à nos limites. Emigrer reste un défi qu'une minorité parviendra à réaliser et qui se soldera par une amère déception quand ce n'est pas par la mort pour la plupart de ceux qui l'on tenté.

 

 

 

5-Desmaris Clémence                                 Norteado

                                               

 Seconde 3                                          

 

 

 

Comment un homme peut traverser une frontière sans se faire attraper par les autorités et peut t-il vraiment faire confiance aux personnes qui l'aide ?

 

Andrés se cache dans un fauteuil dans un camion. Il espère passer la frontière sans ce faire attraper par la police. Il est prêt à tout pour passer de l'autre coté, il rêve d'une vie meilleur. Andrés se trouve dans un pays du Sud, il est au Mexique, son pays est très pauvre et il a besoin d'un travail pour vivre. Il est cependant dans une zone de non droits. "Norteado" le titre du film montre l'espoir d'une autre vie. En espagnol "Norteado" signifie celui qui aime le Nord, plus dans le sens de pays développés et donc beaucoup plus riches que le sien. Ces personnes sont en situation d'injustice totale, ils n'ont pas de droits. Ces pays sont pauvres,  ils veulent donc fuir la misère et avoir l'espoir de trouver un travail. Ces zones pauvres du monde représentent le taux de mortalité le plus haut. Ils vivent dans des conditions affreuses, les crimes sont fréquents, avec la corruption et la prostitution. Le premier mot que l'on entend dans le film est au bout de six minutes. Le silence représente le personnage (Andrés) qui ne possède aucune identité, il n'a pas d'existence il ne représente rien pour personne, il est seul et perdu. Il n'y a pas de justice, il ne sont rien et doivent se battre pour pouvoir survivre et espérer vivre dans un monde meilleur.

 

 

Des personnes mal intentionnées proposent leur aide. Ces personnes ne sont pas digne de confiance et veulent nuire à Andrés ou alors profiter de sa situation critique. Des firmes multinationales s'implantes juste derrière la limite de la frontière pour pouvoir employer les personnes qui veulent passer de leur coté pour ne presque pas les payer, les faire travailler dans des conditions très difficiles et inhumaines. Pour les personnes dans la situation d'Andrés la justice n'est rien dans ce pays. Les règlements de comptes sont nombreux. Asensio lui dit qu'il va le faire passer de l'autre coté mais il ment, il veut se débarrasser de lui car il est son ennemi. Il ne devrait pas lui faire confiance. Il l'emmène à la police alors qu'il lui fait croire qu'il va l'aider à passer la frontière. Il n'en a rien à faire qu'il passe ou pas, il veut juste qu'il s'éloigne de sa femme car il a peur qu'il lui pique. Il est en rivalité avec lui. Il ne faut pas faire confiance en tout le monde et faire attention à ce que les personnes qui nous aident soient fiables et qu'elles ne pensent pas qu'a leurs propres intérêts.

 

Andrés est seul et a besoin d'affection. Un homme ne peut pas vivre coupé du monde et sans personnes à qui parler. Il faut s'ouvrir au monde. Il embrasse Ela et Cata  car il n'a aucunes affections et ne possède aucune place dans la société.  Il est isolé du monde. Le contact avec les autres est indispensable  pour vivre. Avoir des amis, un travail, sortir tous les jours de chez sois est primordiale pour le morale. La situation d'Andrés est très difficile psychologiquement pour lui.

 

 

Conclusion : Dans certains pays critiques qui sont pauvres. Les personnes veulent absolument partir pour essayer de vivre dans de meilleures conditions. Cependant passer une frontière sans se faire prendre par les autorités est très difficiles, beaucoup sont morts. Ils cherchent un travail pour pouvoir vivre car dans leur pays ils ne font que survivre. Les personnes qui nous aident ne sont pas toujours sincères et profitent parfois de notre situation, il faut se méfier. Beaucoup de personnes font passer leurs propres intérêts avant tout.

 

 

 

 

6-Barbot Isaure                                                         Norteado
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A qui faut-il faire confiance ?

 

            Norteado raconte l'histoire d'un homme, seul, qui veut passer la frontière du Mexique pour aller en Amérique. Andrès travaille dans une épicerie en attendant de trouver un moyen pour passer la frontière. Un homme, Asensio, veut l'aider et lui donne un chemin pour y arriver. Cependant Andrès est rattrapé par la police et renvoyé au Mexique. Il revient alors chez la propriétaire de l'épicerie Ela. Andrès aurait pu être en arrêter et punit. Asensio, voulait peut-être se débarrasser d'Andrès qui lui prenait la place entre les deux femmes. Il y a une rivalité entre les deux hommes.

 
            Les deux femmes sont mariées mais leurs maris ont réussi à passer la frontière en leur promettant de les faire passer en suite. Ils sont partis depuis quelques années et elles n'ont plus jamais eu de nouvelles. Leurs maris les ont abandonnées. Elles ne peuvent même pas compter sur leur propre conjoint.

 
      Au début du film, Andrès a donné de l'argent à un guide pour qu'il l'aide à passer la frontière. Le passeur l'emmène dans un désert. Il l'abandonne le lendemain. Andrès a perdu de l'argent. Il n'en a déjà pas beaucoup. Et en plus il se retrouve seul au milieu de nul part.
 
    Lorsque Cata lui donne une idée pour passer la frontière, s'encastrer dans un fauteuil. Pourquoi faudrait-il lui faire confiance ? Pourquoi elle ne le fait pas ? C'est Andrès qui prend le risque. On ne saura pas si cette technique a fonctionné. Il s'est peut-être fait arrêter.

 
 
   Comment faire confiance à ce nouveau pays. Finalement Andrès ne connaît pas l'Amérique. Il se fit à des rumeurs. Mais à la frontière, les Maquiladoras sont présentent. Ce sont des grandes usines qui embauchent pour très peu. Les salaires ne sont très pas élevés. C'est une zone où la mortalité est une des plus élevée au monde.

 
   La question se pose aussi dans les relations humaines. Les deux femmes embrassent Andrès. Et Andrès se laisse faire pour les deux femmes. Il n'est pas honnête envers elles. D'ailleurs, les scènes sont pratiquement identiques. Les deux femmes sont mariées, abandonnées mais mariées ainsi que Andrès, lui aussi.

 
   On dit souvent qu'il faut se méfier des personnes, cependant, nous ne pouvons pas vivre seul. Et parfois, nous sommes aussi des personnes de méfiance, nous ne sommes pas toujours les plus honnêtes. Parfois les autres nous veulent du bien comme du mal. Il faut savoir tenter, prendre des risques pour nous faire avancer et découvrir la vie. Mais dans une région sans loi les difficultés rencontrées sont énormes.

 
 

 

 

7-Delpon Hugo                                                                                                   Norteado

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Pourquoi et à qui faut-il faire confiance dans notre société moderne ?

 

            Introduction: Tout comme certains Mexicains de nos jours, Andrès tente le tout pour le tout afin de passer la frontière pour se rendre aux Etats-Unis. De plus, ce dernier a besoin d'aide pour rejoindre sa famille en Amérique. C'est pour cela qu'il est obligé de faire confiance à de nombreuses personnes.

 

Tout d'abord il fait appel à un passeur qui devrait lui permettre de quitter le Mexique. Malheureusement pour lui ce passeur l'abandonne dans le désert et il se fait arrêter par la police des douanes qui le renvoie chez lui. Le réalisateur veut montrer que les passeurs même dans notre société profitent de l'argent des Mexicains en leurs faisant croire au passage vers l'Amérique. Ces personnes ne sont donc pas dignes de confiance.

 

Ensuite, dès qu'Andrès rentre à Tijuana, il rencontre une épicière nommée Ela qui l'embauche chez elle. Cette dernière lui offre la possibilité de vivre correctement sa vie avec un logement, de la nourriture et un peu d'argent. Grâce à elle il a pu travailler tout en essayant plusieurs fois de traverser la frontière. De nos jours, une personne comme elle serait très utile pour quitter le Mexique car nous pouvons avoir confiance en elle.

 

Peu après sa rencontre avec l'épicière, Andrès découvre une jeune femme appelée Cata. Cette dernière est dans le même cas que la femme d'Andrès car son mari l'a aussi abandonnée pour partir aux Etats-Unis. Ce personnage de Cata montre que des familles sont déchirées et séparées car certaines personnes veulent quitter le pays. Même si cette femme est blessée elle fait tout pour aider Andrès. C'est pour cela qu'il peut être sûr d'obtenir un sentiment de confiance envers elle.

 

Enfin, Andrès découvre Asensio qui était jusqu'à présent le seul homme dans la vie de l'épicière. Ce dernier essaye à tout pris de faire partir Andrès en lui faisant emprunter soit disant un chemin sûr. Cependant Andrès se fait piéger et attraper par la douane. Cette jalousie d'Asensio envers Andrès montre qu'il n'est pas un homme de confiance. Cette fois-ci le réalisateur nous explique qu'il faut être méfiant envers certaines personnes qui feraient semblant de vouloir nous aider.

 

Conclusion: Dans la vie il faut certes apprendre à avoir confiance mais pas en n'importe qui. En effet, il faut trouver une personne qui a vraiment envie de nous aider. Dans le cas du passage aux Etats-Unis, il ne faut donc pas avoir à faire à quelqu'un qui veut nous prendre notre argent et qui oublierait donc de faire traverser celui qui l'a payé. Cela enverrait sans aucun doute un étranger dans une prison des douanes.

En règle générale, il est sans doute préférable de faire confiance aux gens que l'on connaît très bien et depuis très longtemps comme sa famille (parents, frères et sœurs)  et ses amis de longue date.

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