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SES BELLEY
20 décembre 2016

La religieuse 2NDE 13-14

La Religieuse seconde

 

1- AGOSTINI Julie  2°3        

2-Bravi Margot  2nde 2                                                  

3-Delpon Hugo 2nde3                                      

4-Blassel Camille  SES 2nde 5                                               

5- BEJAR Charlotte   2nd5                                             

6-Desmaris Camille 2nde2

 

 

1- AGOSTINI Julie                                                                               La Religieuse

         2°3

 

 

   La Religieuse, un film de Guillaume Nicloux sorti le 20 mars 2013 au cinéma. C’est une adaptation du roman de Denis Diderot, un philosophe des lumières. La Religieuse est un film complexe traitant de nombreuses problématiques de la société de l’ancien régime, que les nous pouvons mettre en relation avec la société du XXe siècle. Ainsi, nous pourrons nous apercevoir les différences et les progrès marquants de la société actuelle.

Le protagoniste principal, une jeune fille nommée Suzanne, est forcée à aller au couvent. Dans cette scène, on la voit essayer de renoncer à son destin. Elle dit au prêtre qu’elle ne veut pas devenir religieuse. Cependant, elle n’a pas le droit de choisir sa vie. Son père la lui impose. Car au XVIIIe siècle, les familles sont patriarcales. Il n’y a pas de libertés individuelles. À l’inverse d’aujourd’hui où l’on ne peut pas nous obligé à faire quelque chose contre notre gré, on a pas un destin, on est maître de ses propres choix.

Ses parents l’ont forcé à aller au couvent, selon sa place dans la société est en tant que religieuse. En effet, sa mère a eu une relation avec un autre homme que son mari. Et Suzanne est le fruit de cet amour. Ainsi, Suzanne doit payer pour sa mère. À travers Suzanne, sa mère expire ses fautes. À l’époque, l’honneur est très important pour une famille. Il n’y a pas d’individu à proprement parler, la famille passe avant tout. Les enfants doivent donc réparer les fautes de leurs parents à n’importe quel prix. Suzanne n’a aucune autonomie.

 

Suzanne très attachée à sa mère supérieure, lorsque qu’elle meurt, Suzanne devient triste. Entre alors en scène une nouvelle mère supérieure. Elle instaure des règles très strictes, notamment l’obligation de porter un sous-vêtement très désagréable. Suzanne décide alors de se révolter. Contre cette révolte, la mère supérieure décide alors d’interdire à Suzanne d’écrire. Suzanne n’a aucune vie privée. Elle n’est pas libre de ses mouvements : on lui oblige à porter certains vêtements, on lui interdit tant et plus de choses à faire, elle n’a pas sa chambre à elle … etc. Aujourd’hui, cela est impensable. On peut porter ce que l’on veut, ou presque. Notre vie privée est respectée sous peine de sanctions. On a nos propres affaires personnelles.

 

La première mère supérieure est morte à cause d’une sœur folle qui l’aurait apparemment poussé dans le puits. Cette sœur doit être folle car cela fait bien longtemps qu’elle se trouve dans le couvent. L’enfermement lui est monté à la tête et elle a du devenir folle. L’absence de liberté et l’enfermement contraint l’ont fait devenir folle. Ce couvent est semblable à une prison.

 

Suzanne veut absolument sortir du couvent. Elle vole alors un encrier et du papier pour écrire et demander du secours. Cet acte prouve qu’elle a été éduquée car elle sait écrire, organiser ses idées et se défendre. Elle témoigne. Elle compte faire appel à un avocat. La justice s’installe alors peu à peu. Elle essaye de faire valoir ses droits. Elle réclame sa liberté. Tout comme la Révolution de 1789 qui se passe au moment où Diderot écrit son œuvre. Ses actes ainsi que sont comportements sont révolutionnaires.

 

Suzanne veut renoncer à ses vœux. Pour réprimander cet acte, la deuxième mère supérieur l’enferme dans sa cellule. Elle lui interdit de prier en lui disant que Suzanne était possédée  par le diable. Suzanne n’a pas accès aux toilettes, ou à de l’eau pour se laver. Elle a un matelas crasseux. Elle ne porte qu’une chemise un coton sur elle alors que l’automne est là. Elle n’a pas de feu dans sa cheminée. Et mange que le strict minimum pour survivre. Cependant personne ne peut rien faire pour elle. La mère supérieur à un pouvoir absolu. Elle est comme le roi du couvent. Personne ne peut s’opposer à elle. Elle a un pouvoir arbitraire. Aujourd’hui, cela serait passible de prison. L’individu doit être respecté, il a des droits. Là, Suzanne n’a aucun droit. Elle est prisonnière.

 

Suzanne ne se fait pas seulement maltraiter, physiquement et psychologiquement,  par la mère supérieure. Elle se fait également maltraiter par toutes les autres sœurs qui lui marchent dessus, lui crachent au visage … etc. C’est un mouvement de foule, une alliance contre Suzanne. C’est de la torture. Il y a une pression sociale très forte sur elle.

 

La justice s’installe peu à peu au cours du film. Un prêtre vient est constate l’état dans lequel est Suzanne et l’endroit où elle vit. Il renvoie alors la mère supérieure et change Suzanne de couvent. Suzanne réussit peu à peu à faire valoir ses droits. Elle devient de plus en plus libre.

 

L’avocat de Suzanne ne peut pas la faire sortir du couvent. À cette époque, la justice ne peut pas agir sur l’Église car elle est trop influente. Elle décide de tout. Aujourd’hui l’État est laïque. Les religions n’ont aucuns pouvoirs. Cependant, Suzanne s’enfuira de son deuxième couvent pour retrouver son vrai père.

 

Suzanne se révolte tout au long du film contre toutes les injustices qui la frappent. Elle est un symbole. Elle revendique également le droit des femmes. Car à l’époque, les femmes n’ont aucunes places dans la société, hormis pour l’hérédité. Les hommes les marient pour l’argent, l’honneur et la renommée de la famille. Elles sont sous les ordres des hommes et ne servent que pour les enfants. Suzanne elle se lève et se révolte. Elle porte en elle la révolution de 1789. Aujourd’hui, les femmes ont plus de droits mais ne sont pas tout à fait égales aux hommes. Pour en arriver à là, de nombreuses femmes et de nombreux hommes se sont révoltées et ont revendiqué leur droit.

 

Ce film montre et explique très bien la société du XVIIIe siècle, l’ancien Régime. On remarque alors que la société a beaucoup évoluée depuis la révolution. Diderot exprime sa révolte à travers le personnage de Suzanne. On peut très facilement mettre en parallèle avec cette époque du XVIIIe siècle celle d’aujourd’hui, donc du XXIe siècle. On observe toutes les différences au niveau de la justice et des droits, de la place de la femme, de la vie … etc. Ce film témoigne. Il peut servir de bases pour étudier la société d’avant. Et la comparer avec celle d’aujourd’hui pour ainsi la comprendre

 

Nous pouvons conclure sur le fait que les droits et les libertés ont grandement évolués au cours des siècles. La société a évolué. Chacun est dorénavant libre de ses propres choix. La Révolution a bouleversé la société moderne. La liberté est une valeur importante aujourd’hui. Séquestrer quelqu’un et le contraindre à vivre une existence qu’il ne veut pas est passible de prison. L'église n’est plus aussi puissante qu’avant, les religieux sont en nombres et réduit. La société n’est plus patriarcale dorénavant. L’ancien Régime est révolu. La société est humanitaire. Les droits de l’Homme sont très importants de nos jours.

 

 

 

 

 

2-Bravi Margot                                                         La Religieuse

2nde 2

 

Pourquoi la société traditionnelle du XVIIIe nous parait-elle injuste ?

 

Dans la société patriarcale, si les femmes commettent une erreur, c’est direction le couvent, ou si elles se rebellent, elles sont traitées comme des animaux et non plus comme des êtres humains. Ici la jeune femme est enfermée dans un cachot, privée d’alimentation, d’honneur et de toute hygiène.

La torture est utilisée pour asservir les jeunes filles. Elles n’ont aucun moyen de recours ce qui peut pousser certaine au suicide. Dans le film, Suzanne est forcée de marcher sur des éclats de verre, jusqu’à ce que la douleur la fasse céder, et qu’elle obéisse sans condition. La torture détruit physiquement et mentalement tout être humain.

Obéir à l'autorité rassure et donne un sentiment d'appartenance au groupe. La peur à l’encontre d’une personne d’influence, de la violence de celle-ci, peut faire faire des choses ignobles. On peut même prendre du plaisir à humilier une personne, pour faire comme les autres. Par exemple une sœur crache sur une autre dans le seul but de ne pas se faire exclure par la mère supérieure, toutes les sœurs obéissent sans se poser de question. Le besoin d'appartenir à un groupe transforme nos actes.

Dans cette société, il est impossible de choisir. Le chef (le père), a tous les pouvoirs. Il décide du droit d’aînesse, de qui mariera ses filles (donc de la dot). Suzanne n’a pas eu le choix, elle n’a pas choisi d’être au couvent. Les libertés individuelles n'existent pas.

Dans la société traditionnelle, aucune femme ne recevait d’éducation, l’école privée étant réservée strictement aux garçons. Il n'y a pas d’égalité des droits. Suzanne a la chance à cette époque de savoir écrire pour qu’un avocat s’occupe de la sortir de prison. Elle sait organiser un raisonnement pour se défendre légalement.

 

 

Notre société a progressivement évoluée, il existe aujourd’hui des lois, des textes, des règlements sur la maltraitance. Les filles reçoivent la même éducation que les garçons, elles ont les mêmes droits.

Mais ces comportements, tels que la torture, l’humiliation, l'obéissance absolue à l'autorité, qui paraissent d’un autre temps, peuvent malheureusement encore être présents dans notre société moderne.

  

 

3-Delpon Hugo 2nde3                                       La Religieuse

 

Suzanne fait semblant de prier mais elle cache une lettre qu'elle est en train d'écrire pour pouvoir sortir du couvent.

 

 

Suzanne (le personnage principale) est obligée par ses parents d'aller au couvent. Ses deux sœurs ont du se marier avec des hommes que leur père avait choisi pour elles. Cette œuvre de Diderot repris en film par Guillaume Nicloux parle de la société avant la révolution de 1789 en France. A l'époque les enfants et même les femmes écoutent leur père ou leur mari et obéissent sans dire un mot. Dans ce film Suzanne ne refuse pas d'aller dans ce couvent mais au fur et à mesure elle se révolte. Malheureusement elle a du mal car comme la révolution n'a pas encore eu lieu, c'est une monarchie qui est présente. Le roi a donc des pouvoirs arbitraires et absolus. De nos jours, on conteste, on ne suit pas toujours ce que les autres nous obligent de faire en donnant nos arguments, de plus on peut avoir recours à la justice.

La religieuse fait le rituel pour entrer dans les ordres comme d'autres religieuses mais dès qu'on lui demande si elle est venue de son plein grès dans ce couvent, elle donne une réponse négative. Elle a pourtant la pression de sa mère supérieur et de ses parents qui sont présents mais elle reste sur sa position car elle a promis de ne jamais mentir devant Dieu. Cet acte est une révolte qui montre que la révolution approche, mais à cause de son refus d’obéir elle reçoit des châtiments de la part des autres. De plus, sa mère supérieure très gentille avec elle se suicide car elle pense qu'elle n'a pas accompli sa tâche de faire entrer toutes les religieuses dans les ordres. Ce suicide provoque donc tous ces châtiments car la nouvelle mère supérieure est horrible avec Suzanne car elle n'a pas accepté d'entrer dans les ordres. Cela montre que par rapport à la société d'aujourd'hui celle de l'époque était très dure, par exemple on choisi souvent d'entrer dans la religion on est pas toujours obligé donc on est beaucoup plus libre de choisir sa vie.

La religieuse apprend que son père actuel n'est en fait pas son vrai père, c'est un choc pour elle. Sa mère lui dit qu'elle doit aller au couvent pour pardonner à Dieu le pêcher de sa mère. De nos jours, nous ne payons pas pour les actes commis par nos parents, ce serait injuste mais à l'époque ils n'avaient pas le choix. Aujourd'hui, on devient majeur dès qu'on est émancipé et c'est à ce seul moment que l'on est responsable de ses propres actes. A l'époque, une femme comme Suzanne ne pouvait pas s'émanciper car elle est sous l'autorité de son père puis de son mari, c'est ce qu'on appelle une famille patriarcale. Cela montre qu'il y a une eu une grande évolution entre l’Ancien Régime et la République.

La mère supérieur Christine empêche Suzanne d'envoyer des lettres et comme elle l'accuse d'avoir volé du papier et de l'encre, elle fait fouiller sa chambre. Suzanne n'a plus de vie privée et d'intimité. Elle doit suivre des règles, des devoirs et elle n'a pas de droit. Suzanne doit faire ce qu'on lui demande de penser comme ses autres sœurs sans rétorquer sinon elle sera blâmée. Dans le couvent, les religieuses n'ont pas de choix de tenue, elles ont toutes la même tenue et elles ne peuvent pas discuter sur cela. De nos jours, la société nous fixe aussi des droits et des devoirs. Nous devons suivre des codes vestimentaires, qu'on suit inconsciemment. Par exemple, aujourd'hui il est interdit de porter des signes ostentatoires, au lycée.

Elle vit dans des conditions de vie très difficiles dès que sa première mère supérieur se suicide. Elle n'a pas de toilette, on lui donne pratiquement rien à manger, elle ne possède qu'un matelas sale au sol sans draps ni couvertures, elle n'a pas de chauffage et elle possède un simple tissu comme vêtements. Dans cette société on sait que le roi a des pouvoirs mais dans ce couvent on retrouve la mère supérieur qui exerce ces mêmes pouvoirs qui sont arbitraires et absolus. Dans ce couvent elle a donc touts les droits sur Suzanne et toutes les autres sœurs. Par exemple elle supprime l'accès aux toilettes à Suzanne qui est obligée de faire ses besoins dans le coin de sa chambre. Aujourd'hui, cet acte serait interdit et punis par la loi. 

Suzanne fait appelle au Pape pour la faire sortir du couvent mais il refuse. Elle a donc besoin de la justice et en ayant volé de l'encre et du papier au couvent elle écrit à un avocat pour la faire sortir de là. Elle risque toute sa vie mais elle réussit à obtenir un avocat, car elle sait ce qui est très bien pour l'époque, écrire et argumenter. Si elle n'avait pas commis cet acte, elle ne serait sans doute jamais sortie du couvent. Suzanne est une femme qui se rapproche de la société d'aujourd'hui car elle fait appelle à ses droits, comme le droit à un avocat pour s'en sortir. Sa situation n'est pas juste, elle n'est pas libre. C'est pour cela qu'elle se révolte et c'est une grande avancée. Avant cette fameuse Révolution peu de gens n'obéissaient pas car ils avaient peur de mourir.

 

La société de l'époque de Suzanne est très différente de la notre. Depuis le Révolution, nous avons enfin des droits et nous avons accès à la démocratie en pouvant voter dès que l'on est majeur. Cette révolution a donc amener de grandes améliorations au niveau de la vie de chacun, c’est une émancipation.

 

 

 

 

 

 

 

4-Blassel Camille                                                                    La religieuse

SES 2nde 5

 

 

Le film La religieuse est une adaptation de Guillaume Nicloux du roman de Diderot (1760-1796), un philosophe des Lumières, qui s'opposait au Roi, donc à la Monarchie.

Nous allons voir en quoi cette société du 18ième siècle est-elle injuste.

Au 18ème siècle, dans une société patriarcale, et traditionnelle, les femmes n'ont aucuns droits et appartiennent à leur père, qui détient beaucoup de pouvoir, puis si elle sont mariées, à leur mari. Elles n'ont pas d'héritage et ne possèdent rien. La place des femmes mais aussi des hommes dépend du droit d’aînesse. Dans ce couvent, c'est la mère supérieure qui tient la place de chef. Les sœurs craignent la mère supérieure, qui possède tout les droits, elles ont peur de subir la même exclusion que Suzanne. Ces dernières obéissent donc à tout ce qu'ordonne la mère supérieure. Dans le film des sœurs crachent au visage de Suzanne, puis, elles lui marchent dessus à la demande de leur ''chef ''. Les sœurs adoptent ce comportement pour se sentir dans le mouvement d’ensemble, ce qui permet de les rassurer.

Les sœurs sont donc influencées par leur modèle. Par exemple une université américaine a menée une expérience pour tester jusqu’où l'on pouvait influencer des personnes. L’expérience consistait à avoir deux personnes: un «maître» et un «élève», la personne jouant l'élève étant un acteur. Le maître pose des questions à l'élève, s'il répond faux, il doit lui envoyer une décharge électrique (de plus en plus importante). Plus de 70% des «maîtres» ont effectué les décharges parce que les scientifiques leurs disaient de continuer. Ce qui rejoint l'idée de modèle de la mère supérieure qui dicte les actes et les pensées que doivent suivre les sœurs, puisqu'elle est la chef.

Dans le film, on retrouve cette société qui ne laisse pas le choix à Suzanne, elle doit obéir à l'autorité absolue qu'a son père sur elle et aller en couvent, étant la cadette. Cependant Suzanne décide de faire ses propres choix, elle est déterminée et veut atteindre son but, qui est d'échapper au fait de devenir nonne, elle lutte contre cette obligation. Le prêtre, qui lui aussi ne voulait pas rentrer dans les ordres dis à Suzanne: «Nous avons besoin de gens comme toi dans le monde», Il évoque la force qu'a Suzanne de se battre, et que lui n'y serait pas arrivé. De nos jours il y a la sécularisation, lois et textes de la constitution qui pose les interdits et les droits que chacun possède.

La seconde mère supérieure n'accepte pas le choix de Suzanne, qui est de ne pas devenir sœur, elle va donc, pour la punir, la soumettre à une humiliation et une torture physique comme psychologique. Suzanne va être enfermée dans une sorte de «cachot». Les conditions de vie dans lesquelles elle est plongée sont inhumaines, elle ne possède qu'un matelas sale à même le sol, elle n'est pas nourrit convenablement (eau et pain comme seul repas), ne pouvant sortir elle en est réduite à faire ses besoins naturels dans cette pièce froide et insalubre. La mère supérieure cherche à détruire Suzanne, la faire céder, lui faire mal, elle va même jusqu'à lui infliger des châtiments corporels. Aujourd'hui la torture et le harcèlement moral sont strictement interdit au niveau international et punit par la loi par de l'emprisonnement et une amende, les hommes sont aujourd'hui protégés par des droits fondamentaux.

La mère supérieure se donne tout les droits, elle fait marcher Suzanne sur du verre, ou ordonne aux sœurs qu'on lui marche dessus, ou encore quand elle ordonne à deux sœurs qu'on la déshabille. Son corps n'appartient plus à Suzanne mais à la mère supérieure. Elle exerce également sur elle une pression psychologique, en l'insultant, la privant de prier, de ce confesser, elle décide de l'humiliation et l'ostracisme que doit subir Suzanne.

La société traditionnelle du 17ème siècle soulève de nombreuses injustices et inégalités. Les femmes ne pouvaient pas faire leur propres choix et devaient obéir au destin que leur père leur imposait. Dans le couvent la mère supérieure prenait le rôle de ''chef'' et détenait alors tout les pouvoirs sur le reste de la communauté, qui devait obéir sous peine de sanctions inhumaines. Dans notre société actuelle les femmes ont des droits et peuvent faire leur choix, elles n’appartiennent plus à personne, cependant dans certains pays ou dans certaines région les droits de la femme ne sont pas respectés et de grandes inégalités persistent.

 

5- BEJAR Charlotte                                          La religieuse

2nd5                                                                                                                                              

 En quoi cette société est-elle injuste ?

         Dans la société traditionnelle, le pays était gouverné par un seul roi, ayant les pouvoirs absolus. Les familles issues de cette époque étaient dirigées par un chef, un dirigeant, souvent le père puis le fils aîné. Le père possédait tous les pouvoirs. Il pouvait décider, par exemple dans le film, que sa fille Suzanne aille dans un couvent, elle ne pouvait donc pas contester ses ordres. Le père, comme le roi, est le seul chef, le tout puissant et est l’unique personne décidant des choix que doit faire ses enfants, ou encore sa femme. Cette société traditionnelle est en fait une société patriarcale.

          Suzanne était capable de rédiger, d’expliquer sa situation avec des arguments pour pouvoir se faire aider. Un texte bien écrit est mieux pris  au sérieux qu’un texte sans forme, même dans la société actuelle. Argumenter a l’écrit est important pour pouvoir, comme Suzanne, se sortir d’une situation compliquée ou tout simplement, à notre époque,  pour trouver un emploi.

          Le film nous expose une réalité terrifiante : les sœurs marchent sur Suzanne, ordre donné par la mère supérieure. Les sœurs obéissent, une avance donc, les autres la suivent sans ne rien dire. Aujourd’hui, on continue d’exterminer des peuples, parce qu’un homme en a décidé ainsi, beaucoup suivent, personne ne sort du « mouvement ». Beaucoup de monde obéit par peur de représailles. Si quelqu’un décidait de se rebeller et de décider de ne pas écouter des ordres donnés, de choisir un autre chemin, de prendre ses propres décisions, peut-être que la guerre cesserait et que le monde arrêterait de mourir.

           Ce film nous montre que la société de l'époque suit le patriarcat. En effet, nous avons vu qu'au sein d'une famille ou même d'un couvent, une seule personne prenait les décisions. Cette société nous expose de grandes injustices : bien qu'un pays ait besoin de quelqu'un pour le diriger, que cette personne ait les pleins pouvoirs, chaque citoyen: homme, femme, enfant doit pouvoir s'exprimer à l'oral comme à l'écrit, pouvoir exprimer son opinions, ses pensées et être seul à prendre des décisions le concernant.

 

 

Desmaris Camille                                       La religieuse

2nde2

 

Sur quels points notre société a-t-elle évoluée depuis le XVIIIe siècle ?

 

 

 

         Suzanne subit une très forte humiliation. Elle se fait enfermer dans un cachot par la mère supérieure. Elle n’a pas de nourriture, pas d’eau, pas de toilettes et plus d’intimité. Elle n’a pas non plus le droit de prier, on la traite comme un animal. Elle n’a pas de solutions pour s’en sortir. Elle se fait également déshabiller par les autres sœurs à la demande de la mère supérieure, elle n’a même plus le contrôle de son propre corps. Aujourd’hui, la séquestration est interdite et punie par la loi.

 

Le pape dit à Suzanne qu’elle a le droit de choisir. Elle affirme que si elle resterait au couvent, ce serait mentir à Dieu. Suzanne ne souhaite pas rester au couvent, elle est en fait sous l’influence de ses parents. La mère supérieure, elle, détient le pouvoir absolu, Suzanne n’a donc pas de droits individuels, elle n’est pas libre. Aujourd’hui, à 18 ans nous sommes majeurs et donc libres de nos actes et de nos choix et nous pouvons nous émanciper à 18 ans. Suzanne n’a aucune liberté dans cette société patriarcale du XVIIIe siècle.

 

La mère supérieure accuse Suzanne d’avoir volé du papier et de l’encre. Suzanne décide d’écrire un journal dans lequel elle dénonce les inégalités qu’elle subit au couvent. Elle est très intelligente et sait se défendre en rédigeant et en argumentant. Les autres, elles, obéissent bêtement à la mère supérieure et ont un comportement de grégaire, c'est-à-dire qu’elles agissent ensemble sans réfléchir aux conséquences de leurs actes quitte à faire du mal à la personne. Elles obéissent à un chef. Une étude américaine (enquête Milgram) a révélée que 70% des personnes étaient prêtes à tuer quelqu’un si on le leur demandait. En 1789, la France s’est révoltée comme Suzanne contre l’arbitraire royal.

 

La mère supérieure n’hésite pas à faire preuve de violence envers Suzanne comme lorsqu’elle demande aux autres sœurs de la déshabiller. Les violences peuvent avoir de graves conséquences envers les personnes qui les subissent, elles peuvent même conduire jusqu’au suicide. De nos jours cette violence est punie par la loi et également la violence envers les femmes mais aujourd’hui, une femme meure sous les coups de son mari tous les trois jours. Une journée est dédiée au combat de la violence envers les femmes.

 

De nos jours, notre société comporte encore beaucoup d’inégalités mais elle a bien évoluée au fil des années. Par exemple en Afrique du Sud en 1948, l’Apartheid était une politique affectant des populations selon des critères raciaux et ethniques. Cette politique a été abolie en partie grâce à la lutte de Nelson Mandela qui fut le premier noir à accéder à la présidence de la République d’Afrique du Sud. Cet exemple montre que la société évolue et qu’il faut continuer cette évolution.

 

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