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SES BELLEY
20 décembre 2016

La religieuse 1ES2 2013-2014


La Religieuse       Guillaume Nicloux

 

1- Yvoz Yelena

2-GAULTIER Lison

3-Torrente Priscilla

4- Martinod claire

5-FOURNIER Emeline

 

1- Yvoz Yelena                                                              

1ere ES1

La Religieuse

 

 
   


 

 

 

       

        Dans le film La Religieuse réalisé par Guillaume Nicloux, nous sommes plongés dans la société traditionnelle du XVIII° siècle. En effet, cette adaptation tirée du livre de Diderot écrit en 1760, se déroule avant la Révolution française (1789-1799) qui va bousculer les normes et transformer la société. Diderot est un auteur appartenant au mouvement des Lumières, courant essayant de collecter le savoir ainsi que de lutter contre les abus de l’Église et de l’État. À travers la mise en scène de ce film, Guillaume Nicloux ne cherche-t-il pas à faire transparaître le décalage entre Suzanne, le personnage principal, et la société dans laquelle elle vit ? Ce film aborde aussi les différences entre la société traditionnelle et la société moderne instaurée après la Révolution. Nous verrons dans un premier temps l'absence de libertés et de choix individuels dans cette société patriarcale. Puis nous traiterons des différences entre notre société et celle de Diderot.

            Le manque de libertés individuelles caractérise la société du XVIII° siècle.

            En effet, à cette époque, le père, le roi ou toute personne détenteur de pouvoir prenait toutes les décisions, il avait donc un pouvoir absolu. Dans une famille, le père choisissait la vie de ses enfants. Cette société patriarcale ne permettait pas de décider de sa vie par soi même, privait de liberté, de choix toute personne sous une quelconque autorité. Durkheim, sociologue français du XX° siècle, a dit que l'individu n'existait pas en parlant de la société traditionnelle. Il est donc impensable de s'opposer à cette hiérarchie des pouvoirs, une personne ou une idée allant à l'encontre des normes et des valeurs était considérée comme dangereuse. Dans le film Suzanne se voit obligée par sa famille à entrer dans les ordres contre son gré. Tout au long du film, on peut suivre le combat qu'elle mène pour vivre la vie dont elle rêve. À plusieurs reprises elle demande à ce que son cas soit reconsidéré et nonobstant les refus elle continue de résister et de montrer qu'elle n'est pas faite pour cette vie. Malgré les obstacles qu'elle rencontre elle poursuit sa quête de liberté jusqu'à l'obtenir. Cette démarche n'est pas représentative de cette époque, la remise en cause de décisions impliquait une solitude certaine. La norme était de rester à la place qu'on lui avait assignée.

            Par ailleurs, Suzanne apprend qu'elle vient d'une relation extraconjugale ce qui à cette époque signifiait qu'elle ne représentait légalement rien pour la famille. Le mariage forcé était très commun, il fallait transmettre le patrimoine, le capital de la famille.  La privation de liberté va donc même jusqu'au choix du mari. De plus, la faute de la mère pèse sur les enfants. En effet, Suzanne, par l'écart de sa mère, doit en porter les conséquences en se privant de la vie qu'elle veut. Cette injustice se retrouve aussi dans le partage du pouvoir. En effet, les femmes étaient laissées pour compte ; quant aux hommes, seul l’aîné était responsable juridiquement. Ceci lui permettait d'avoir l'héritage et rien n'était laissé pour les autres enfants. Dans le film, Suzanne, la benjamine n'a pas le choix. Ces sœurs vivent grâce à leurs maris mais,  elle, n'a droit à cette vie étant la dernière.

            On peut donc dire que la société traditionnelle est caractérisée par une absence de libertés ainsi que des choix individuels reniés au profit de valeurs et de normes collectives prégnantes.

 

            Les normes, la législation, les valeurs ayant changé, la société est elle toujours autant arbitraire qu'à l'époque ?

            En effet, le sociologue Durkheim fait la distinction entre une société traditionnelle qui s'est changée en société moderne. Certaines normes ont donc changé, la loi s'est faite moins répressive. Lorsque Suzanne prononce ses vœux, un immense linceul blanc la recouvre, elle se trouve allongée sur le sol de l'église, le corps adoptant la posture du Christ. Un linceul enveloppe habituellement le corps des morts. Cette scène représente la mort de Suzanne en tant que femme et sa renaissance en tant que sœur. Aujourd'hui, cette scène peut paraître extrêmement choquante à nos yeux puisque cette pratique n'existe plus. De plus, cette coutume indique une impossibilité à revenir sur ces pas puisque notre ancienne vie est « morte », la mise en scène montre l'irréversibilité de la situation. De nos jours, les sacrements ne se passent plus comme avant, on peut décider de changer de voies, de métiers, même de renoncer à nos vœux. Nous sommes maîtres de notre futur. Suzanne est donc une femme en avance sur son temps, puisqu'elle souhaite rompre ses vœux.

            La société moderne est caractérisée par le besoin de se différencier en tant qu'individu par l'appartenance à différents groupes. En effet, c'est une société beaucoup plus complexe qui est structurée par ces groupes. Ces derniers inculquent des valeurs à chacun. Ainsi, ils nous permettent de nous identifier et de nous construire notre propre identité. Nous nous déterminons en fonction des groupes auxquels ont appartient et non individuellement. Nos choix en deviennent plus libres et la conscience collective demeure moins prépondérante qu'autrefois. A contrario, la société traditionnelle, est fondée sur le pouvoir absolu du roi. En effet,les choix n'étaient pas propres à la personne et n'étaient souvent pas le reflet de ses envies. De nos jours, nous avons un pouvoir de décision important, à nos 18 ans nous sommes reconnus par la loi comme étant capables d'assumer nos actes, nous avons même droit à des responsabilités dès notre plus jeune âge. Par ailleurs on peut maintenant passer de l'autorité parentale à l'autonomie en s'émancipant. De plus, les femmes ont gagné des droits ainsi que des libertés. Elles peuvent donc faire le choix de rester seules sans que personne n'y trouve rien à redire ce qui avant était impossible et impensable puisque les femmes passaient de l'autorité du père à l'autorité du mari. Elles n'avaient pas de liberté propre. Le pouvoir absolu a donc été remplacé au profit d'une démocratie républicaine prônant l'égalité et la liberté pour tous.

 

            On peut donc dire que la rupture entre ces deux sociétés est grande. Cette évolution a permis de grandes avancées politiques et sociales.

 

            À travers ce film, on peut donc voir que le personnage fait preuve d'une grande force pour se dégager de l'autorité de l’Église, surpuissante à cette époque. Cette jeune fille, en avance sur son temps, symbolise une envie dévorante de faire valoir ses droits. Ainsi, ce film témoigne d'un manque de libertés et de choix individuels caractéristiques de la société traditionnelle où la conscience collective dirigeait toute action. C'est ainsi qu'on peut noter un fort contraste entre notre société actuelle et la précédente. Cette évolution post Révolution française n'est pas encore terminée puisque des textes et des lois sont encore votés de nos jours pour faire progresser la liberté. Cependant un retour en arrière n'est pas exclu puisqu'en Espagne un projet de loi est proposé interdisant l'avortement volontaire d'une grossesse.

2-GAULTIER Lison                                                                         

PES1

La Religieuse

 

        

En 2013, Guillaume Nicloux adapte au cinéma le roman de Denis Diderot qu'il écrit en 1760. Son ouvrage est publié à titre posthume en 1790. Cet auteur était un philosophe des Lumières, mouvement d'intellectuels, qui va instaurer au cours du XVIIIe de nouvelles façons de penser avec notamment l'encyclopédie. « Les Religieuses » dépeint le portrait d’une société traditionnelle dominée par la puissance ecclésiastique à la veille de la Révolution.  Notre réflexion est la suivante : peut-on se déterminer par soi-même dans cette société traditionnelle ?

 

         A l’époque, on note dans toutes les familles, une organisation patriarcale, où le père est très soucieux du patrimoine familial à transmettre. C’est le cas dans celle de Suzanne, une famille de la bourgeoisie moyenne. Là, les mariages de ses sœurs à des hommes plus riches consistent à renforcer le capital et le nom de la famille. Ce sont ni plus ni moins mariages arrangés. Les jeunes filles ne sont pas libres de choisir un homme qu’elles aiment vraiment pour époux. On voit ici toute la puissance qu’exerce le père ou le chef de famille sur celle-ci. Il prend des décisions concernant les autres individus, par exemple, envoyer Suzanne au couvent contre son gré afin de valoriser le groupe familial en lui-même, ici, favoriser le mariage de ses deux autres filles, et non pour répondre à la volonté et au bien être de Suzanne. Le père a aussi pour fonction la responsabilité de ses enfants mais aussi de sa femme et ce jusqu’à leur mort ou leur mariage. Sa responsabilité sur eux est idéologique, politique et financière, il assure la socialisation de ses descendants. Il transmet des normes, et des traditions, afin de construire non pas un individu dans la société mais l’ensemble du groupe d’individus (la famille) et son patrimoine au sein de la société.

 

         Ces normes exercées sur les individus ne leur laisse pas beaucoup le choix, les décisions de leur avenir ne leur appartiennent pas. Le fait que Suzanne soit envoyée au clergé ne constitue pas un cas isolé, d’autres religieux ne sont pas entrés dans les ordres de leur propre volonté. C’est le cas d’un homme qui aide Suzanne à s’échapper du deuxième couvent qu’elle habite. On remarque que la pression familiale à l’origine de ces obligations ne fait l’objet d’aucune révolte. C’est le côté révolutionnaire de Suzanne qui rend son personnage moderne. En refusant son enfermement  au couvent, elle entre dans une démarche de lutte, et remet en cause des normes de l’époque. Ici, l’individu tend à adopter une conscience individuelle. 

 

         Suzanne accablée par enfermement, décide de mener son combat pour en sortir. Elle fait donc appel à la justice. Mais peut-on avoir recours à une justice au XVIIIe siècle en France ? Suzanne vit dans une société arbitraire sous l’influence du Roi et de l’Eglise, autrement dit, soumise à des droits divins. La justice est quasi inexistante à cette époque. La religieuse utilise d’autres méthodes, elle argumente dans ses écrits qu’elle donnera plus tard à un avocat. Sa démarche aspire à la démocratie et au progrès. Elle finit par s’échapper avec l’aide de cet homme de loi et d’un religieux. Son système de justice l’a menée à son émancipation non seulement matérielle : quitter le Couvent, mener une vie plus libre ; mais aussi à son émancipation immatérielle : son refus des normes et son combat sont un pas vers le progrès, sa mentalité la rend plus libre par rapport à la société dans laquelle elle vit. Son combat est une détermination personnelle, cela fait évoluer chez elle une conscience individuelle en rupture avec la conscience collective imposée de l’époque. Elle se donne le droit de faire des choix, donc une liberté politique, et de subvenir à ses choix, une liberté économique, cela se réfère aux recherches qu’elle fait faire à son avocat concernant son père biologique, qui est en réalité un homme extrêmement riche. Si elle avait accepté sa situation, elle n’aurait jamais retrouvé cet homme et par conséquent, même si elle était parvenue à s’enfuir, elle aurait eu peu de chances de s’en sortir par la suite.

 

         Les pratiques religieuses relatées à travers le film traduisent les influences catholiques de l’époque. Tout d’abord, lors de leur jugement, les sœurs se couchent sur la dalle et sont recouvertes d’un drap décoré par une croix. Cette mise en scène est un passage symbolique qui montre qu’il n’y a pas de retour possible en arrière. Leur appartenance à l’Eglise semble alors irrévocable. Ces symboliques montrent parfaitement que la religion veut conserver sa puissance au sein de la société. On voit une fois de plus le refus de Suzanne quand vient son tour et qu’elle rejette son jugement.  Au sein même de l’ordre, maintenant, on peut voir que la mère supérieure incarnée par Louise Bourgoin applique des pratiques religieuses de base, mais en plus de cela, elle impose dans son couvent des pratiques ou des punitions religieuses extrêmes comme le port très douloureux du gilet à même le corps et jour et nuit pour toutes les religieuses, ou encore punir Suzanne pour l’opposition qu’elle montre à son enfermement en la faisant marcher sur du verre. On peut éventuellement expliquer le comportement de cette mère supérieure par la peur de ne pas être respectée, surtout devant la menace que représente Suzanne pour l’église et la société, elle veut probablement elle aussi s’affirmer, se mettre en avant en tant qu’individu mais au nom de l’Eglise. Néanmoins les décisions de cette mère supérieure deviennent irrationnelles et complètement démesurées. Les punitions infligées à Suzanne comme marcher sur du verre, se faire confisquer ses écrits, être fouillée nue, se faire enfermée dans sa cellule, ne pas avoir accès à un minimum d’hygiène et faire ses besoins dans sa cellule sont des pratiques dégradantes qui entraînent chez elle une déshumanisation, la perte de sa dignité d’être humain.

 

         Comme cela a été spécifié plus haut, cette société traditionnelle est clairement marquée par la puissance ecclésiastique qui influe sur elle. C’est aussi une société monarchique dirigée par un pouvoir arbitraire aussi bien à l’échelle nationale qu’à l’échelle familiale. On observe beaucoup de similitudes entre tous les individus, ceci est du à une conscience collective imposée. Des normes, des traditions, des ordres sociaux (clergé, noblesse, tiers état) entraînent des idéologies et des profils sociaux marqués et similaires. On peut voir que les différentes religieuses proviennent de milieux semblables, et agissent de manière semblable au sein du couvent, pas de révolte, pas de démarcation à titre individuel, une manière de vivre, d’accepter et d’obéir commune. De ce fait, les opposants au système représentent un danger, car ils remettent en cause les valeurs de la société qui créent les liens sociaux entre les individus. Etant peu nombreuses, ces personnes sont bannies, de façon à dissuader la masse de réfléchir ou d’agir en dehors de la norme. C’est le cas de Suzanne, au couvent, qui, humiliée par la sentence arbitraire de la Mère Supérieure, se voit récolter la haine des autres sœurs : elle se fait marcher dessus, cracher au visage… La mère de sa seule amie au couvent, interdit à sa fille de fréquenter Suzanne de peur qu’elle la pervertisse. A travers ces nombreux faits, le film illustre le fonctionnement de la société à cette époque.

 

         Certains mécanismes sont toujours présents au sein de notre propre société. Elle possède elle aussi des normes, des valeurs, des phénomènes comme la socialisation mais aussi des puissances influentes, des symboles, des menaces et des réactions face aux menaces. Néanmoins, de la société traditionnelle mise en scène dans le film à la société moderne dans laquelle nous vivons, il y a eu un grand nombre de progrès et de changements. Parmi eux, une Révolution, en 1789, puis la Constitution de notre pays (la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme). Le siècle des Lumières est aussi le symbole d’une nouvelle vision, s’appuyant sur des faits rationnels et non plus sur des croyances. Tous ces éléments ont peu à peu fait évoluer la société, avec l’égalité des droits, la conscience individuelle s’encre progressivement dans nos normes. Par rapport au système traditionnel du XVIIIe siècle, on constate une plus ample diversité individuelle, on est maintenant plus libre de déterminer sa religion, sa sexualité, son opinion politique, et son avenir personnel ou professionnel. Toute fois, la détermination de chacun reste un phénomène influencé par la société.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3-Torrente Priscilla                                                                           La religieuse

1ES1

 

 

 

  

 

 

         La religieuse est une adaptation du roman de 1760 de Diderot qui était un écrivain des lumières faite par Guillaume Nicloux en 2013. L'époque ou est écrit cette histoire est en plein dans le passage de la société traditionnelle a la société moderne qui se fera vraiment en 1789. Cette histoire est basée sur la vie de Suzanne qui a été forcé d'aller au couvent par ses parents. Tout le film repose sur la liberté et l'émancipation. Comment la société traditionnelle et la société moderne sont elles montrées dans le film ? Nous verrons tout d'abord les aspects de la société traditionnelle puis comment Suzanne représente la société moderne à travers sa manière de penser.

 

 

            Tout d'abord au début du film, nous voyons que Suzanne est envoyé de force au couvent par ses parents qui ne veulent plus d'elle, c'est le patriarcat c'est a dire que c'est une seule personne qui décide de tout, le père pendant l'enfance et après le mariage c'est le mari qui a ce pouvoir. Même si elle n'avait pas envie d'y aller elle n'aurait pas eu le choix. Ceci est un des premiers aspect de la société traditionnelle qui ne laisse aucun droit a la femme.

 

           

            Ensuite, nous voyons très bien que la seconde mère supérieur a un esprit de la société traditionnelle car elle croit au diable ce qui est typique de l'époque. Elle pense que Suzanne est le diable juste car elle lui demande sa liberté. Par la suite, elle lui fait vivre les pires horreurs telle que l'enfermement dans une pièce dans laquelle il n'y a aucune toilette ni de couverture. C 'est une déshumanisation complète ce qui ne serait pas pensable, malgré quelques exception, dans notre société actuelle.

 

 

            Et enfin le passage ou Suzanne et d'autres filles se font recouvrir d'un drap, ce qui est un sacrement symbolique de la mort. C'est leur mort dans la société dans laquelle elles vivent et quand le drap s'enlève c'est leur résurrection dans la religion. Cette mise en scène signifie alors qu'elles ne pourront plus jamais revenir en arrière. Cette façon de voir la religion est aussi un aspect de la société traditionnelle qui est très strict.

 

 

            A l'inverse de tout cela, Suzanne est une personne moderne. Elle n'accepte pas les lois et les manières de faire de l'époque. Elle veut sa liberté tout le long du film. C'est la seule chose qu'elle souhaite. Elle est prête à tout vivre pour réussir a avoir son émancipation. Ce qui montre sa modernité est son besoin de ne pas être comme les autres, son besoin d'être libre.

 

 

            Suzanne est aussi moderne par ses façons de faire. C'est une femme de l'époque et pourtant elle sait écrire et argumenter ce qui est rare. Elle est très intelligente, elle prévoit tout lorsqu'elle écrit ses lettres pour son avocat. Le fait qu'elle fasse appelle a la justice est aussi très moderne malheureusement cela ne va pas fonctionner. Mais grâce à son intelligence elle réussit a s'échapper avec l'aide de son frère qui a retrouvé ses écrits.

 

 

            Dans ce film, on observe très bien les deux sociétés différentes. La société traditionnelle ou tout le monde doit être pareil, les personnes qui sont différente se font maltraiter voir même brûler. Et la société moderne qu on voit a travers Suzanne qui veut se différencier, être libre de ses droits. Actuellement nous sommes dans une société moderne même si quelques aspects de notre société ont gardé une part de traditionnelle.

 

 

        

           

           

4-Martinod Claire

1ère ES1

 

"La religieuse" de Guillaume Nicloux

 

 

Le film "La religieuse" tiré d'une œuvre de Diderot est l'histoire d'une jeune fille de 16 ans, contrainte contre son gré à introduire les ordres par sa famille? Ce film comporte de nombreux codes de la société du XVIIIe siècle, époque à laquelle cette œuvre a été écrite et où la monarchie était le régime politique de la France. Quel regard pouvons-nous porter sur ces codes, trois siècles après les événements ?

Nous pouvons tout d'abord nous pencher sur la question de la société patriarcale. En effet, si Suzanne intègre les ordres, c'est parce que ce n'est pas à elle de décider, mais à ses parents, notamment son père. Celui-ci, étant le "chef de famille", décide de son avenir, de son mariage, etc... Aujourd'hui, la société moderne reconnaît les droits à l'individu.

De plus, la cérémonie mise en place afin de devenir une sœur représente la mort dans la société. Ainsi, le rituel où Suzanne et les autres jeunes femmes s'allongent et se font recouvrir par un drap de linceul est une situation de non-retour. Lorsque le drap les découvre, cela représente la renaissance dans une vie vouée à la religion, et rien d'autre.

La société traditionnelle de l'époque et fondée sur un certain nombre de normes et croyances, et il ne faut pas s'opposer à ces croyances car on est ensuite considéré comme un être dangereux. C'est pour cela que lorsque Suzanne demande à la seconde mère supérieur de lui rendre sa liberté, celle-ci lui dit qu'elle est possédée par le diable, et ensuite, lui inflige un mode de vie complètement déshumanisé : Suzanne est enfermée dans une pièce, sans hygiène. Aujourd'hui, on peut remettre en cause certaines croyances, et se différencier, mais en on peut observer plusieurs groupes d'individu.

Enfin, au cours du film, Suzanne apprend que son père n'est pas son père biologique, car sa mère a été obligée de se marier avec lui et que celle-ci est tombée amoureuse d'un de ses compatriotes. Elle l'envoi donc dans les ordres pour faire pardonner son pêcher : selon elle, Suzanne porte la faute et doit donc aller au couvent.

Nous pouvons donc remarquer des différences entre la société traditionnelle du XVIIIe siècle, et la société moderne depuis la révolution française en 1789. Les croyances ne sont plus imposées : la France est un pays laïque. On peut recourir à la justice, et la société n'est plus patriarcale : c'est l'enfant qui choisit de son avenir.

 

 

 

 

 

 

5-FOURNIER Emeline

PES1 GR1

La Religieuse,

Film de Guillaume Nicloux

D’après l’œuvre de Denis Diderot.

 

 

 

La Religieuse est un film de la réalisation de Guillaume Nicloux.

   L’histoire se déroule à la fin du XVIIIe siècle, Suzanne, dernière née d’une famille de trois enfants, que des filles va se voir obligée de prendre le voile et devenir sœur. Contre cette décision prise par ses parents, Suzanne va devoir se battre et trouver des solutions afin d’échapper à ce destin qu’elle n’a pas choisi. Le réalisateur de ce film a souhaité mettre l’accent sur certains aspects de l’histoire fortement inspirés de faits réels de l’époque de Diderot. Comme nous le verrons dans une première partie, Nicloux a mit un accent sur l’organisation patriarcale qui avait lieu à l’époque, nous verrons ensuite que la notion d’individu et de groupe que nous pouvons travailler dans le film. Dans une troisième partie, nous verrons que la société décrite est une société arbitraire, et pour finir nous essayerons d’exploiter les notions de liberté et de justice vues dans l’œuvre.

 

     Nous remarquons dans l’adaptation de Nicloux que la société de l’époque, c'est-à-dire à la fin du XVIIIe siècle, est organisée de manière patriarcale : les hommes dirigent la société. On observe par exemple ce phénomène au niveau de la famille du personnage principal : Suzanne, la jeune femme, déjà au couvent depuis des années a vu ses deux sœurs aînées se marier et voir leurs rêves s’accomplirent alors qu’elle restait enfermée au couvent. Un homme proche de sa famille lui demande alors de rester au couvent et de vouer sa vie a l’église, mais lorsque la jeune femme refuse et retourne chez elle ; là l’homme poche de la famille vient à elle et lui annonce qu’il lui faut absolument retourner au couvent.

Le père « adoptif » de Suzanne est aussi un personnage très important dans la famille : c’est lui qui prend les décisions et cela peut importe les réactions des autres membres de sa famille.

 

     Nous observons dans cette adaptation que la notion de l’individu est effacée par celle du groupe : on remarque notamment ce phénomène au sein de la famille de Suzanne : la jeune femme voit son rêve d’avenir normal en dehors du couvent avec un mari et des enfants disparaître parce que ses parents ne peuvent pas payer pour elle la dote qu’ils ont déjà payé pour ses sœurs : sont avenir est donc condamné. On voit donc ici que l’intérêt de la famille de Suzanne l’emporte sur l’intérêt personnel de Suzanne. On remarque aussi ce phénomène au sein du premier couvent où se trouve Suzanne : les groupes de sœurs doivent se dévouer à une vie consacrée au culte : elles ne peuvent se consacrer à se construire un avenir personnel : elles doivent dédier leurs vies au groupe.

 

     La société du XVIIIe siècle était une société arbitraire comme nous pouvons le remarquer dans le film : sœur Christine, la seconde mère supérieure du premier couvent où Suzanne est, est la personne à la tête du couvent, c’est elle qui a toute l’autorité, mais on voit par contre que l’autorité que cette femme impose est totale : les jeunes sœurs ne peuvent refuser ses décisions : aussi on le voit lorsque Suzanne vole du papier et de quoi écrire : elle désobéit aux règles de la mère supérieure et se voit alors punie de manière atroce. On remarque aussi ce système de société arbitraire à travers le rôle de la famille de Suzanne : ses parents ont décidée que cette dernière passerait sa vie dans la religion, Suzanne doit alors obéir même si elle se révoltera contre cette décision par la suite. Il s’agit donc bien d’une société régie par des règles et dont les règles ne peuvent être transgressées sous peine de quoi les personnes seront punies.

 

     Dans cette société patriarcale et arbitraire de la fin du XVIIIe siècle, on remarque pourtant que les notions de liberté et de justice commencent à apparaître : Suzanne qui sait qu’elle ne peut pas compter sur l’aide de sa famille pour la sortir du cercle religieux, fait appel à un avocat : elle sait qu’elle aura peut être une chance de s’en sortir par le biais de la justice, cette procédure ne viendra pourtant pas beaucoup en aide à Suzanne : elle ne fera que changer de couvent, mais on peut au moins voir que cette évolution a changé ses conditions de vie, et qu’à partir de ce changement, elle se sentira mieux et pourra continuer de lutter contre ce destin qu’elle ne souhaite pas.

 

     En conclusion, le film de Guillaume Nicloux, adapté de l’œuvre de Diderot, nous représente une vision de la société du XVIIIe siècle assez réaliste, avec son système patriarcal et arbitraire, ainsi que les notions de groupe et d’individu très contrastées et une notion de liberté et de justice qui ne fait que débuter, mais dont on voit une bonne évolution.

 

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