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SES BELLEY
20 décembre 2016

INCENDIES 2NDE 2015

Incendies 2nde 1-Claire Charvet, 2- Roy  Emmanuelle, 3- LAPERROUZE Cyrianne, 4- LELIEVRE Adélaïde

 

1-Claire Charvet                                                                                   INCENDIE                                                                                                                                                                  

  2 de 5

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment des traumatismes peuvent être engendrés par la guerre ?

Les exemples sont tirés du film Incendie.

 

Tout d'abord on exploite les enfants, on ce sert d'eux car ils sont faibles, on en fait des machines de guerre, des machines à tuer. Il n'y a pas de pitié dans la guerre, la vie n a pas de valeur, pour un militaire un enfants est un pion facile d'accès. Nous pouvons le voir dans la première scène du film, ou les militaires chrétiens rentrent dans l'orphelinat pour prendre les enfants âgés tout au plus de 10 ans. Dans cette scène le réalisateur insiste sur les petits pieds nus des enfants à côté des énormes rangers des militaires tous armés. Personne ne parle les enfants se font tondre les cheveux pour qu'ils ne soient plus maîtres d'eux-mêmes, l'individu n'a aucune importance. Les enfants ne sont pas libres, ils baissent les yeux tandis que la tondeuse passe sur leur petite tête. Les enfants ne sont pas seulement utilisés pour tuer, ils servent aussi parfois à ravitailler leur camp, ils doivent aller chercher de la nourriture pour les soldats ou des produits de premières nécessités. Leur parcours est long et périlleux, ils partent souvent à plusieurs car leur chance de revenir tous indemnes est très faible. Dans la scène ou les quatre enfants du camp musulman vont ravitailler les soldats un des quatre se fait tirer dessus par Nial le fils de l actrice principale, Nawal, il faisait aussi partie des enfants enlevés à l'orphelinat au début du film. L'enfant qui s'est fait tirer dessus reste allongé sur le sol et les autres continus de remonter la rue.

 

Ensuite, on peut constater que la torture est une vraie arme de guerre. Les femmes se fond violer, on torture des personnes pour les faire parler, pour obtenir des informations. Dans les prisons, les prisonniers entendent les cris des autres à travers les murs, les tortures sont faites pour déshumaniser un individu, elles cassent et écrasent une personne. La survie en prison est encore plus éprouvante pour une femme : le viole à répétition est une arme incomparable. Dans le film, Nawal tape sur son ventre quand elle est dans sa cellule pour tuer ses enfants car ils proviennent d'un des viols qu'on lui a infligé dans la prison. Elle veut les tuer car ils lui rappellent à chaque instant qu’elle s'est fait violé et ils vont lui rappeler à chaque instant dans sa vie futur. Dans une autre scène on voit aussi Nawal qui chante dans sa cellule pour essayer de tenir, de ne pas tomber face aux cris de douleur et d'horreur qu'elle entend dans la cellule d'à côté. Mais cet acte est perçu comme un acte de provocation car les tortionnaires n'arrivent pas à l'anéantir moralement.

 

Et pour finir les soldats font des rafles quotidiennes sur la population. Ils ont une volonté de semer la terreur, pour éviter que les gens se rebellent. Ils tuent de sang froid tous ce qui bouge, des personnes innocentes, femmes, enfants, nourrissons. Ils exterminent tous dans n'importe quel lieu à n'importe quel moment pour créer une angoisse permanente. Dans la scène du bus musulman, qui est l une des plus marquante, on voit des soldats chrétiens tirés sur le bus pour tuer toutes les personnes présentes, il ne reste que trois survivante (Nawal, une mère, et sa fille). Les soldats aspergent le bus d'essence mais Nawal sort du bus et montre sa croix pour prouver qu'elle est chrétienne, elle prend aussi la petite fille pour essayer de la sauver mais celle-ci pleure pour retrouver sa mère, alors elle est relâchée et un des soldats lui tire une balle dans la tête, seul Nawal s'en sort vivante mais elle reste traumatisée devant le bus enflammé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2- Roy  Emmanuelle                                                                      Incendies        2°3

 

Dans ce film le personnage principal est «la femme qui chante». On la nommait ainsi car lorsqu'elle était en prison elle chantait tout le temps. Pour la faire cesser de chanter un tortionnaire la violait régulièrement et au bout de quelques mois elle devint enceinte, malgré tout cela elle continua à chanter. Durant la guerre c'est le moment ou les femmes ont été le plus violées, car leur maris étaient partis à la guerre et les détruire devint un enjeu. En temps de guerre les ennemis, se servaient du viol pour terroriser et asservir. Apres la guerre il y eu un grand nombre de morts, mais la guerre a aussi eu un lot de blessés, ceux dont le corps a été touché. Le viol a pour but d'anéantir, de faire taire ou même de tuer une personne, c'est l'humiliation et la violence la plus affreuse qu'une femme peut subir. Chaque heure, prés de neuf personnes sont violées en France. En France une femme décède tous les trois jours sous les coups de son conjoint.

Il y a une scène ou l'on voit Nawal qui chante dans sa petite cellule. Plus le tortionnaire la battait, plus elle chantait même en étant enceinte de son tortionnaire, elle continuait à chanter. On appelle cela un acte de résistance. L'acte de résistance est une qualité qu'ont certaines personnes à affronter toute situation qui leur paraît illégitime. Il désigne la volonté à ne pas se soumettre. C'est un acte physique mais bien plus moral. L'acte de résistance peut se différencier sous différentes formes on peut peindre, écrire des poèmes, écrire des lettres. On peut avoir besoin d'utiliser un acte de résistance lorsque les ennemis veulent nous faire parler, on peut mourir au prix de la résistance, ce qui devient un acte héroïque.

Il y a une scène ou l'on voit trois garçons de 8 ans qui courent dans la rue en se cachant le plus possible, mais un enfant plus âgé réussit à en tuer un. Cet extrait nous explique que durant la guerre ce sont les enfants qui allaient chercher de la nourriture pour leur famille. Ces enfants ont été dressés, élevées dans le milieu de la guerre ils ont appris à se battre, se sont des enfants soldats, que se soient des civils, des militaires, des femmes, des enfants, tout le monde se bat comme il peut. Les enfants sont très souvent contraints à tuer. On a envoyé les enfants à la guerre car ils ne coûtent pas cher, ils sont facile à remplacer et plus facile à persuader de commettre sans peur des actes criminels et d'obéir aveuglement. On les surnomme comme étant des machines de guerre. Il y 300 000 enfants soldats actuellement en activité dans le monde. Les enfants sont en première ligne comme victime de guerre.

3- LAPERROUZE Cyrianne                                                    Incendies

2°3                                                             

 

 

Choix de la scène où Nawal Marwan tue le chef politique de la droite chrétienne tandis qu’elle est elle-même chrétienne. Nous la voyons d’abord donner une leçon, de français, à l’enfant du chef. Elle emploie alors toujours des phrases lourdes de sens : « toujours a toujours un « s » ».  Elle reçoit à ce moment un coup de fil, elle se rend à un rendez-vous à l’extérieur avec la personne qui l’a appelé et reviens plus tard avec un paquet. Le garde, la connaissant, la laisse passer sans demander ce que contient le paquet. Elle peut alors infiltrer la demeure du chef avec une arme à feu. Elle s’approche du chef et, de sang froid, lui tire dans la tête. Le fait qu’elle ait reçu un appel, et qu’elle ait eu un rendez-vous avant cet assassinat permet de nous faire comprendre que c’était prémédité, ce n’était pas fait sur un coup de tête. Mais alors, sachant qu’elle est elle même chrétienne et sachant aussi qu’elle privilégie la paix à sa religion, est-elle une traitresse ou une héroïne ? Tout cela dépend du point vue d’où on se place pour la visualisation de la scène. Tout dépend du camp auquel on appartient car, en effet, dans un conflit de religion ou dans tous autres conflits, ce sont les gagnants qui sont considérés comme des résistants et héros, et les perdants désignés comme des terroristes ou traîtres. Alors que ces deux groupes de personnes sont en fait un seul et même, chacun commet les mêmes actes de pure violence, chacun guidé par des idéaux peut aller jusqu’à tuer, violer, massacrer des populations. Ce sont des actes impardonnables, c’est pour cela, par ailleurs, que les conflits on tendance à s’éterniser. Imaginons qu’un groupe de personnes fuyants la guerre va se réfugier dans un pays voisin, il crée donc un camp de réfugiés. Mais les habitants du pays, ne veulent pas que ces personnes « envahissent » leur pays et organisent donc des répressions contre ces réfugiés. Ceux-ci, dans l’incapacité d’aller à un autre endroit se défendent comme ils peuvent et organisent à leur tour une contre attaque…et voilà ce qui peut conduire à des conflits de plus grande ampleur. Même si une personne voulait arrêter ce conflit, s’opposer aux ordres, aurait-elle la possibilité de s’opposer à son propre camp ?

Choix de la scène où le fils de Nawal, qui lui a été arraché à la naissance,  et endoctriné par les musulmans, tire sur des enfants de 8 à 13ans en étant embusqué dans un immeuble. A ce moment, la rue était alors détruite car ils étaient en situation de guerre. Les enfants étaient allés chercher à manger, ils portaient des sacs pour nourrir leurs familles quand le snipper (fils de Nawal) commence à les assassiner un par un, sans sourciller. Est-ce normal que des enfants se retrouvent dans ce genre de situation ? En temps normal, non. Les enfants sont des êtres purs, il faut les préserver des dangers et ne pas les influencer pour qu’ils puissent trouver leur propre chemin. Néanmoins, en temps de guerre, la mise à contribution de tout le monde est requise : aussi bien soldats, civils, femmes, qu’enfants. Les soldats se battent au front. Les femmes sont utilisées dans les usines, pour continuer de faire marcher l’économie du pays, tandis que les hommes sont partis. Et les enfants sont utilisés pour l’approvisionnement, ou, sont alors récupérés à leur plus jeune âge pour être dressés dans un seul but : tuer. Dans ce cas-ci, les adultes élèvent les enfants de façon à ce qu’ils soient endoctrinés dans une cause qui n’est pas la leur. On les utilise car ils sont à un âge où ils n’éveillent pas les soupçons.  Ce conditionnement apprend aux enfants la violence, il leur apprend qui est leur ennemi, il leur apprend à ne pas réfléchir et à suivre aveuglement les ordres. Un enfant qui tire : est-ce vraiment ça la guerre ? Cette violence intolérable ?

 

Choix de la scène où le père fils violeur se rend sur la tombe de sa mère, Nawal Marwan, femme qu’il avait, quelques années plus tôt,  violée sans savoir son identité. La décision de cet homme, qui avait décidé d’être un martyre pour retrouver sa mère et qui s’est finalement retrouvé à la violer pendant la guerre, est à la fois étrange et tout à fait logique. Pourquoi est-ce étrange ? Tout simplement car il l’a violé et humilié, c’est un acte criminel, intolérable. Pourquoi est-ce logique ? Elle est sa mère, il doit ressentir le besoin de voir où elle est, elle qu’il a recherché si longtemps. Il doit aussi vouloir se repentir et avoir un certain réconfort auprès de cette tombe que ses « enfants » lui ont indiqué. Lors d’un décès, la famille proche se doit de prévenir le reste de la famille.  Comme lors d’une naissance, le groupe se réunit alors pour fêter l’arriver d’un nouveau membre ou lors d’un enterrement, pour célébrer ou non, selon les convictions, la renaissance ou l’arrêt total de l’existence de la personne.  La cérémonie est un hommage à la personne, une façon de ne se remémorer que le meilleur de la personne en s’avouant dans son propre être le manque qu’elle va générer, tout en se consolant, selon les convictions, d’un éventuel rapprochement au moment voulu. Dans notre société, on ne peut pas vivre seul, en effet, le groupe le plus important est la famille. Celle-ci se réunit dans le cas présent pour apporter son soutien à chacun, ainsi que pour montrer qu’ils pourront continuer de vivre ensemble, pour montrer qu’ils ont des liens forts.

 

4- LELIEVRE Adélaïde                                                                         Incendies

2°3

 

 

 

 

 

 

 

 

Est-ce que Nawal vit dans une société traditionnelle ou dans une société dite moderne ?

Une société traditionnelle est une société où c'est le chef du clan ou le père de la fille qui décide ce qu'elle doit faire. Le père de famille a tous les droits : la fille est mariée par son père, et fait le travail que ce dernier a décidé.

Dans une société dite moderne, l'individualisme est plus développé. L'individu a de plus en plus de possibilités, on doit réfléchir par nous-mêmes, choisir notre avenir. Par exemple, si le chef dit qu'une guerre va avoir lieu, on peut dire qu'on veut y prendre part ou non.

Mais dans les deux sociétés, des choses restent quand même interdites : le mariage mère fils, père fille, frère soeur. C'est de l'inceste, une loi sur cela existe depuis la nuit des temps.

Comme le montre la couleur de l'affiche et la couleur des lieux, des personnages, le rouge est sans arrêt présent. Le rouge signifie la couleur du sang. Cette vue du sang abat Nawal, elle ne peut plus supporter cette vue : il est toujours présent dans sa vie : le jour où ses frères ont abattu son copain, les mitrailleurs qui tirent sur des personnes innocentes … Les militaires tuent tout le monde, peut importe si c'est des enfants, des femmes, des hommes... Ils exterminent tout le monde sans pitié.

Le viol est un acte par lequel une personne est contrainte à un acte sexuel, généralement par la force. Il est très courant dans les guerres et est l'acte le plus intolérable qu'il existe. Lorsque des femmes subissent un viol, elles n'ont pas le courage de se révolter et de porter plainte.

Une femme tout les trois jours, meurt sous les coups de son mari.

Au contraire, Nawal fait un acte de résistance lorsqu'elle chante, quand les gardes veulent la soumettre à leurs choix. Elle passe d'une société traditionnelle à une société dite moderne.

Il y a dans le film une frontière à l'intérieur du Liban, c'est la séparation entre le camp musulman et chrétien. Nawal veut aller dans le camp musulman pour retrouver son fils, elle va dans le sens contraire de toutes les autres personnes. Une frontière est un changement de groupe. Ce sont des groupes d'êtres humains qui décident la frontière. Comme par exemple la frontière Israël/Palestine ou la frontière Mexique/États-Unis. La frontière au Liban est aussi pour des raisons économiques. Dans cette scène, tous les musulmans veulent fuir le pays car c'est une tuerie dans leur camp. Les chrétiens sont à la frontière et ne veulent pas les laisser passer.

La dernière scène du film, Harmanni vient se recueillir sur la tombe de sa mère. C'est logique que son fils vienne voir sa tombe.

Pour le décès, on prévient la famille proche, on fait l'enterrement, il y a une cérémonie. L'enterrement est là pour dire adieu à la personne, pour montrer à la famille proche qu'on est là pour les aider, pour passer un moment ensemble. Le groupe vient constater que la personne n'est plus là, mais aussi pour la mémoire de tout le groupe. Dans la société on ne peut pas vivre tout seul, on vit en groupe : famille. Le décès est un moment "convivial".


 

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