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SES BELLEY
20 décembre 2016

César doit mourir 1ES 2015


César doit mourir  1ES

 

César doit Mourir 1ES : 1-HELFER Alice, 2-Giraud Mathias, 3-BENISTANT Lancelot, 4-Pellissier Valentin, 5-Fralon Lauranne, 6-GALLET Céleste

 

1-HELFER Alice                                                                   César doit mourir

1ES1

 

 

 

En quoi le théâtre est-il à la fois salvateur et destructeur ?

Premièrement, le théâtre permet de s’évader de son quotidien, de laisser exprimer ses émotions. En effet, en jouant le rôle d’un personnage, ne serait-ce que pendant le temps d’une pièce, cela donne l’opportunité de devenir quelqu’un d’autre, de laisser libre cours à ses pensées. De plus, les hommes du film vivent dans une prison sous haute surveillance, ce qui induit des conditions de détention difficiles et peu glorifiantes. Le théâtre est donc ici une manière de montrer qu’ils existent, qu’ils sont sur le chemin de la rédemption. Parfois, lors de certaines tirades, nous ne savons plus exactement si les paroles prononcées viennent du détenu lui-même, ou du personnage qu’il incarne. Cela nous montre donc que cet art permet aux prisonniers de dire ce qu’ils pensent, de leur laisser une chance de parvenir à exprimer leurs propres opinions, chose qu’ils ne peuvent pas faire normalement dans l’univers carcéral dans lequel ils sont plongés quotidiennement. Le théâtre leur donne donc une chance de se comporter à nouveau comme des hommes ordinaires et d’accéder ainsi à la liberté fondamentale et vitale d’expression. De plus, nous pouvons remarquer qu’au cours du film et au fur et à mesure que la répétition de la pièce avance, les anciens criminels semblent évoluer positivement, ils sont de plus en plus optimistes et impliqués dans leur travail.

Deuxièmement, lors de la représentation finale, les détenus sont salués par une standing ovation de la part du public. Ce public est issu du monde extérieur, il est composé de personnes n’ayant aucun lien avec le milieu carcéral, mais qui pourtant ont choisi d’aller voir une pièce de théâtre dans une prison. Leur réaction, suite à la représentation, nous montre que les prisonniers ont su jouer de manière convaincante et en réussissant à toucher le public, ce qui implicitement nous démontre que ces hommes ont beau être d’anciens criminels, ils sont capables, malgré la difficulté, de jouer parfaitement du Shakespeare. Nous remarquons également la joie immense sur le visage des acteurs lorsqu’ils se font applaudir. Ils sont reconnus pour leur travail, ils retrouvent une dignité perdue après ces années passées en prison. On leur donne ainsi la chance d’être pardonnés, d’être à nouveau considérés comme des êtres humains, ce qui est un grand pas dans le chemin difficile de leur reconstruction. Le théâtre les aide donc à obtenir une certaine reconnaissance de la part du public, et donc de la société en général, mais également une satisfaction personnelle par rapport au dur travail qu’ils ont accompli, l’estime de soi étant une des premières étapes dans le recouvrement d’une vie ordinaire.

Troisièmement, une fois la représentation finale de « Julius Caesar » achevée, les détenus retournent à leur vie monotone, sans but, enfermés dans des chambres à doubles portes métalliques. La dernière phrase du film prononcée par l’un des prisonniers « Depuis que j’ai connu l’art, cette cellule est devenue une prison. » nous illustre bien le revers cruel du théâtre sur les prisonniers. Effectivement, ils ont pu, à travers cet art, goûter à nouveau à une forme de liberté et à une considération de la part du monde extérieur. Cependant, aussitôt leur travail fini, on leur retire sans préambule ce qu’ils avaient durement réussi à acquérir. Ils sont donc de nouveau en proie à leurs démons intérieurs, sans aucun moyen de se libérer, de se défouler. Par conséquent, la cellule dans laquelle ils passent leurs journées et qui n’avait plus d’importance pour eux durant la répétition de la pièce, se referme désormais sur eux et leur rappelle incessamment qui ils sont et où ils sont, c’est-à-dire dans une prison. Le théâtre une fois terminé leur a repris le semblant de liberté et de dignité qu’ils avaient, et ils se retrouvent donc à nouveau seuls, malheureux et emprisonnés.

En conclusion, le théâtre a été salvateur pour ces hommes puisqu’il leur a permis de se retrouver, de reconquérir un peu de dignité, de reconnaissance, et surtout de liberté, les conduisant petit à petit sur le chemin de la rédemption et de la reconstruction de soi. Cependant, le théâtre a également été destructeur envers eux puisqu’une fois la représentation finale achevée, il leur a repris ce moment de bonheur extrême qui avait fait d’eux des hommes à part entière, et leur a encore davantage fait prendre conscience de la prison dans laquelle ils se trouvent, et de l’impossibilité de fuir la vie qui est la leur.

 

2-Giraud Mathias                                                           César doit mourir

 

César doit mourir est un film sorti le 17 octobre 2012 réalisé par Paolo et Vittorio Taviani qui sont deux réalisateurs italiens. Le film prend place dans une prison de haute sécurité en Italie ou des centaines de citoyens vont regarder Jules César, une pièce de William Shakespeare interprétée par des prisonniers. Le spectacle est grandement applaudi. Le film va ainsi retracer l’histoire de ces prisonniers du casting jusqu’à la représentation en passant par les répétitions et le ressenti des prisonniers. Ce film mélange ainsi tragédie théâtrale et documentaire, racontant l’histoire vraie de ces prisonniers touchants tout au long du texte. En effet, ces prisonniers ayant été emprisonnés pour des faits terribles semblent bien loin du criminel sans foi ni loi qu’il faut absolument enfermer, mais semblent très humains, sensibles et touchants. C’est pourquoi nous nous demanderons : que faut-il faire des déviants de notre société ? Pour commencer nous verrons pour quelles raisons et dans quelles conditions ces hommes ont-ils été enfermés, puis nous constaterons que ces prisonniers sont des personnes très sensibles, enfin nous étudierons la portée de l’atelier théâtre sur ces hommes.

Les hommes présents dans le film sont tous des prisonniers d’une prison haute sécurité, ils ont donc été enfermé pour des crimes graves. Lors de la scène du casting, lorsque les hommes sont choisis pour les rôles, chacun nous est présenté avec le nombre d’années de prison qu’il doivent purger et leur crime : 15, 20 ans, perpétuité pour association mafieuse, trafic de stupéfiants... Cela montre que la société considère ces crimes comme graves, les sanctions sont donc fortes et semblent juste aux yeux de cette même société : les lois sont donc dictée par une certaine société à un certain temps : le trafic de stupéfiant n’était pas puni avant car l’État n’avait pas encore reconnu certains produits comme stupéfiants de même que dans certains pays actuels ce genre de crime pourrait être puni de la peine de mort.

Les conditions de vie en prison semblent difficiles : les prisonniers sont coupés de la société, sont entassés à quatre, cinq dans une chambre censée être pour une personne ou deux, enfermés à double tour, surveiller par des gardes tout au long de la journée, subir l’absence des femmes... Ici, dans le film, c’est une réalité qui est tristement bien décrite, rien que dans la couleur du film qui est principalement en noir et blanc, hormis dans certaines scènes ou les personnages semblent s’évader par la pensée. Il faut savoir qu’en Italie, mais dans de nombreux pays aussi, la surpopulation carcérale est un grand problème : il n’y a pas assez de cellules pas assez de gardes, et avec la crise, pas assez d’argent n’est déployé pour s’occuper de ce genre de problème. À cela s’ajoute le problème de la récidive qui concernerait 65% des prisonniers italiens. Mais est-ce nécessaire que ces déviants de la société, ayant commis des crimes graves, soient enfermés dans ces conditions, si cela ne leur sert pas à sortir de prison en respectant les lois ? D’autant plus qu’a travers ce film, les prisonniers nous sont plus présentés comme des êtres humains plutôt que comme des criminels.

Les prisonniers semblent très humains. Tout d’abord, lors du casting ces hommes savent tous à merveille interpréter le sentiments de la colère comme le désespoir et nous transmettre ces émotions, ce qui nous semble inimaginable pour de simples prisonniers : peut-être est-ce intimement liés au fait que la plupart des sociétés, incluant la notre, voient les prisonniers comme des êtres malveillants en tout point et qu’ils ne changeront jamais ? Ce qui se retranscrit, par exemple, dans la difficulté de certains ex-prisonniers à retrouver un travail après leur incarcération, voir à garder ou à fonder une famille, garder des liens ou en créer avec des amis : la réinsertion sociale semble compliquée, les prisonniers semblent encore plus marginalisés après leur passage en prison qu’avant celui-ci.

De plus, ces hommes ne semblent pas insensibles au texte de Shakespeare, à l’art qu’on leur présente et d’ailleurs sont loin d’êtres des incultes : le prisonnier ayant le rôle de Jules César a le bac+5 et, lorsqu’on lui demande d’adapter son texte pour le rendre plus noble, il sait faire preuve d’un vocabulaire riche. Les prisonniers n’étaient donc pas totalement marginalisés au point de ne rien connaître de leur société lorsqu’ils ont commis leur crime : le phénomène de socialisation qui s’applique à tout individu s’applique tout aussi bien pour eux, avec l’intégration des normes et des valeurs qui va de pair, ils étaient donc bien conscients qu’ils enfreignaient la loi. Il y a donc probablement des raisons à ces crimes qui résulteraient de problèmes sociaux qui n’ont pas été « soignés » par la société : paupérisation, éducation scolaire mal menée, contexte familial... Mais cela peut aussi montrer que personne n’est à l’abri du crime car même un diplômé peut en commettre. À cela s’ajoute les capitaux sociaux, culturels, économiques et symboliques que ces hommes auraient pu hérité de leur famille qui peuvent tous aussi bien les avoir menés en prison (réseaux de connaissances au sein d’associations mafieuses) que leur avoir offert un « bagage culturel » (vocabulaire riche, connaissances dans certains domaines...) et dont chaque être humain dispose, qu’il soit prisonniers ou simple citoyen.

Enfin, ces hommes sont capables de faire un lien entre le rôle qu’ils jouent et leur passé : le prisonnier jouant Brutus, lorsqu’il prononce une réplique disant qu’il espérait pouvoir tuer l’esprit de Jules César sans tuer l’homme, est submerger par l’émotion : il se rappelle que l’un de ses amis lorsqu’il faisait parti de la mafia avait été chargé d’assassiner un confrère et en était accablé, aurait voulu faire la même chose que Brutus, tuer l’esprit du traître sans avoir a tué l’homme. D’ailleurs cela montre, dans le cas de la mafia, que le groupe social que représente la mafia est régi par des normes et des valeurs très fortes qui peuvent rappeler le fonctionnement des société traditionnelle ou l’individu devait absolument respecter tout ce que le groupe social lui disait, sinon il risquait d’être exclu de ce groupe ou tué pour l’exemple de la mafia. Cela montre que l’embrigadement qu’a subit Salvatore Striano (le prisonnier qui joue Brutus) est si fort que les crimes qu’il a dut commettre ont pu se faire par la contrainte ou par la peur d’être tué. Cela tend à l’optimisme car toutes ces raisons prouvent que chaque homme peut changer et que tous les prisonniers ne sont pas condamnés à faire de la récidive, nous allons donc voir la portée pédagogique de l’atelier théâtre qui nous est racontée dans le film.

L’atelier théâtre dans la prison Romaine de Rebibbia mené par Fabio Cavalli a, depuis des années, un grand succès auprès des prisonniers qui semblent y adhérer et surtout des spectateurs qui sont des citoyens. Cette année, la pièce sera la tragédie Shakespearienne de Jules César : Cette pièce raconte l’assassinat de Jules César par Brutus, Cassius et des sénateurs alors que celui-ci allait bientôt renverser la République pour devenir empereur. Son assassinat va attiser la colère de Marc Antoine qui affectionnait énormément César et aurait voulu le voir empereur et la tourmente de Brutus qui n’est autre que le fils adoptif de Jules César et qui affectionnait aussi César, mais qui l’a tué pour conserver les valeurs républicaines. Cet œuvre est un chef d’œuvre du théâtre et a été repris par de nombreux metteurs en scène. Mais l’interprétation faite par les prisonniers est totalement inédite car ceux-ci se l’approprie et y appose leur dialecte, leur tonalité, changent certains mots et jouent avec passion comme pour s’évader de leur routine carcérale et avec tristesse et colère car certains passages leur rappellent leur passé : d’un point de vue pédagogique cela leur permet de réaliser un projet auquel ils sont attachés (lors de la dispute entre deux prisonniers, chacun à peur que la représentation soit suspendue) tout en leur permettant de réfléchir sur ce qu’est l’art, l’auteur avec son « To be or not to be » peuvent leur rappeler que l’on ne vis qu’une seule fois et que la mort les rattrapera, mais qu’ils ont le choix de devenir quelqu’un de meilleur. Ils peuvent aussi s’intéresser à d’autres œuvres englobant la pièce, comme lorsque Giovanni Arcuri, qui interprète Jules César lis les livres écrit par Jules César sur la guerre des Gaules et qu’il regrettais presque de trouver cela ennuyeux au lycée. D’ailleurs Cosimo Rega qui interprète Cassius, à la fin du film, prononce cette phrase « Depuis que j’ai connu l’art, cette cellule est devenue une prison » et qui porte à réflexion : peut-être qu’il dit qu’il ressent encore plus la sensation d’enfermement qu’avant depuis qu’il sait que le monde extérieur est capable de créer des œuvres d’art, ou bien que la cellule s’est agrandie pour devenir une prison et que l’art lui a permis de s’élever au dessus de sa peine, au dessus du simple prisonnier condamné à la récidive, bien que l’enfermement ne lui permette pas de reprendre sa vie en main. Les prisonniers peuvent également réfléchir sur leurs crimes passés, la trahison grâce aux nombreux parallèles qu’il est possible de faire entre la mafia et les sénateurs romains ou encore de s’occuper durant leur longue peine.

Enfin, cet atelier de théâtre permet à de nombreux citoyens de voir que les prisonniers ne sont pas des gens qu’ils faut absolument écarter à tous jamais de la société mais qu’ils sont capables de faire des choses biens, de faire de l’art, de se réinsérer socialement et qu’il ne dépend que des citoyens de les réintégrer lorsque ceux-ci en sont capable. Ainsi l’art et le moteur de l’éducation, on éduque ou rééduque les société par l’art : il permet de faire réfléchir l’individu sur des sujets brûlants ou sur lui même tout en lui transmettant des émotions : le rire, la joie, la tristesse, la colère, la passion, la sensation de beauté.

En conclusion, le film César doit mourir nous présente de grands criminels, qui sont autant humain que quiconque et qui sont capable de comprendre l’art, de l’apprécier et de prouver qu’ils sont capables de se réinsérer socialement bien que les barrières de la réinsertion se font aussi au-delà de la prison. En effet, les populations n’ont pas l’air d’être prête à accepter les déviants de la société ni même à les aider, et cela semble durer depuis bien longtemps : dans le roman de Victor Hugo qu’est Les Misérables, Jean Valjean, un ancien bagnard, n’arrive pas à trouver un travail lorsqu’il sort du bagne de Toulon et, pour se nourrir, va voler un homme d’église, qui lui pardonnera et lui permettra ainsi de vouloir agir pour le bien des personnes qu’il croisera. Mais alors, comment a évolué la mentalité des sociétés par rapport aux prisonniers depuis les sociétés traditionnelles jusqu’à nos sociétés modernes ? Comment ont évolué les politiques carcérales ?

 

 

 

 

 

3-BENISTANT Lancelot                                               César doit mourir                                                                                                                                                        

1 ère ES1

 

 

 

Problématique : À travers la pièce de Shakespeare, quels sont les droits et les libertés auxquels accèdent les détenus ?

Tout d’abord, grâce à la pièce de Shakespeare Jules César, les prisonniers accèdent à une forte identité malgré leur statut social. En effet, en prison, les détenus sont sur un pied d’égalité. Ils n’ont pas le même prénom, ils n’ont pas le même âge et tous ont commis des délits plus ou moins grave, ce qui ne leur donne pas les mêmes peines. Mais malgré ces différences, ils sont tous traités de la même façon. Ainsi, il n’existe pas d’identité particulière parmi les individus emprisonnés. La pièce de théâtre qu’il leur est proposée de jouer va leur en donner une. En effet, chaque détenu accède à un rôle particulier qui lui redonne une certaine fierté. La pièce de Shakespeare met en scène des personnages nobles et illustres de l’Antiquité que tout le monde connaît. Il s’agit de grandes figures politiques et militaires tels que Jules César, Cassius, Brutus ou encore Marc Antoine. Or, dans la société, les prisonniers sont des personnes mal vue et stigmatisés à cause des actes qu’ils ont commis, ce qui les relègue à un rang social inférieur, voir au niveau le plus bas de la société. Avec les rôles qui leur sont proposés, ils obtiennent une immense identité qui dépasse toute les autres. Ils se retrouvent soudainement élevés socialement. Ensuite, jouer un des rôles de la pièce n’est pas perçu comme une série de règles et d’obligations à respecter. En effet, le metteur en scène de Jules César leur laisse une grande liberté au niveau de la diction, puisqu’ils sont invités à parler dans leurs dialectes respectifs, et au niveau du jeu, puisque le metteur en scène accepte qu’un des détenus joue le personnage du devin à sa façon. De plus, chaque comédien est enrichi car ils possèdent désormais deux noms : leur nom de naissance et leur nom de scène. Enfin, l’identité des personnages du film atteint son apogée lorsqu’elle est reconnue par le public applaudissant, au moment de la représentation finale. Donc, la pièce de théâtre est une libération pour les détenus car elle leur permet de retrouver leur fierté perdue et d’accéder au droit à une identité certes symbolique, mais forte, qui, d’une certaine façon, leur avait été enlevée par l’emprisonnement.

Ensuite, grâce à la pièce de Shakespeare, les comédiens peuvent s’exprimer librement et aspirer à la liberté. En effet, l’art est une libération pour ces détenus. D’ailleurs, cette libération prend tout son sens lorsque l’acteur Cosimo Rega déclare à la fin du film « Depuis que j’ai connu l’art, cette cellule est devenu ma prison ». Seul l’art permettait aux détenus de s’échapper de leur prison et de retrouver un peu d’humanité auprès de la société qui les juge trop violemment pour leurs actions passées et qui oublie que ce sont avant tout des hommes. De plus, cette pièce de théâtre offre aux prisonniers la liberté de se construire comme des êtres humains et le droit d’être reconnu comme tel. En effet, le rôle de la prison devrait être de rééduquer les individus afin de leur permettre de se réintégrer dans la société. Pourtant, le taux de récidive est anormalement élevé en Italie, puisque environ 75% des prisonniers récidivent. Le même constat est observé en France. Les rôles théâtraux accordés aux prisonniers leur permettent donc de faire un pas de plus dans leur cheminement vers la liberté. Car, grâce à leur investissement dans leur personnage respectif, ils deviennent des hommes nouveaux, différents, souhaitant être pardonnés, et qui n’ont rien à voir avec les délinquants qu’ils étaient dans la vie civile. Enfin, la pièce de théâtre défend la liberté de ne pas être asservi. En effet, elle met en scène le complot monté par Brutus, fils adoptif de César, et par Cassius, qui avait pour but d’assassiner Jules César car ils étaient convaincus que ce dernier aspirait à rétablir la monarchie à Rome. Finalement, Brutus a préféré tuer son père adoptif plutôt que de risquer un retour de la tyrannie. L’affirmation « César doit mourir » présente dans le titre du film annonce cette fin tragique du dirigeant romain. Ainsi, nous pouvons penser que le film, et plus particulièrement la pièce, remet en question l’exercice du pouvoir et qu’il suggère de veiller à ne pas laisser les dirigeants politiques prendre goût au pouvoir afin d’éviter la tyrannie. Donc, à travers la pièce, les prisonniers ont accès à une liberté quelque peu restreinte, mais qui a son importance pour leur réintégration future.

Enfin, la pièce de théâtre brise la monotonie de la vie carcérale et apporte une certaine distraction aux prisonniers qui acceptent d’y participer. En effet, le film apparaît parfois sous la forme d’un documentaire qui semble décrire les conditions de vie des détenus. Avant l’arrivée du metteur en scène et de sa proposition, les prisonniers n’avaient que très peu de distractions. La vie carcérale nous est présentée comme une vie longue et ennuyeuse où l’on doit faire le ménage, où l’on peut lire et jouer aux cartes pour passer le temps, comme nous le prouvent certains plans. De plus, le film évoque la surpopulation carcérale, avec des cellules qui comptent cinq individus, alors qu’ils ont le droit à des cellules individuelles. Ensuite, cette vie est rythmée par l’enfermement. Le film comprend en effet de nombreux plans où l’on voit et entend des grilles et des portes claquer et se verrouiller. Enfin, les prisonniers se considèrent comme des « scruteurs de plafond ». En effet, chacun souhaite avoir la possibilité de dormir sur un lit superposé pour pouvoir observer, toucher, voir être en communication avec le plafond et ainsi, imaginer les visages de leurs proches. Ainsi, des choses qui dans la vie courante paraissent peu importantes prennent une toute autre importance en prison, car elles constituent des moyens pour vaincre l’ennuie. Cependant, dès que les détenus acceptent de jouer dans la pièce, leur vie quotidienne change radicalement. Ils répètent tous les jours seuls, en groupe, en cellule, dans les couloirs, dans la cour du pénitencier… Ils prennent plaisir à se préparer pour la représentation finale, ce qui semble être confirmé par l’engouement avec lequel ils s’investissent dans leur rôle. Donc, la pièce semble être un moyen d’adoucir la vie monotone de ces prisonniers en leur apportant une sorte de jeu, la liberté de se distraire.

En définitive, la pièce Jules César a différents objectifs. Elle permet de redonner une fierté et une identité perdue aux comédiens, elle annonce une réintégration future et elle constitue une distraction importante pour ces prisonniers. Les moyens culturels, artistiques mais aussi sportifs visant à faciliter la réinsertion des détenus se multiplient en Italie, comme en France. En effet, le 20 décembre 2014, pour la première fois en France, un match de basket a eu lieu dans le centre pénitencier de Mont-de-Marsan entre une équipe de détenus et une équipe landaise. A la fin du match, un des prisonniers a déclaré : « Nous avons fait des conneries, mais nous avons envie de nous en sortir », ce qui en dit long sur la réelle possibilité de réinsérer les détenus dans la société.

 

 

4-Pellissier Valentin                   César doit mourir

 

 

 

César doit mourir est un docufiction des frères Taviani sortit en 2012. Entre rôle et réalité, les détenus de la prison Rebbibia jouent leur vie pour se sentir libre. Brutus, Antoine, César et tous les acteurs traînent un lourd passé derrière eux, entre trafic de drogue et homicide volontaire. Là où l’on aurait tendance à les comparer à des animaux, les frères Taviani nous montre leur part d’humanité. Paradoxalement, plus qu’être, les détenus se sentent exister lorsqu’ils jouent leur rôle, ils se sentent exister lorsqu’ils sont dans la peau d’un homme politique romain, ils se sentent exister car on leur donne de l’importance. Comment le film met-il en parallèle l’univers carcéral et le monde politique romain ? Comment les frères Taviani utilisent-ils ce parallèle pour humaniser les prisonniers ?

Lors de la scène de la bibliothèque, César et son serviteur jouent une scène importante de la pièce, le serviteur doit pousser césar à aller au sénat afin qu’il soit assassiné.  Il joue donc un double jeu. S’entremêle alors dans le dialogue les vers de Shakespeare et les sentiments des deux détenus, si bien que le spectateur se perd dans ce règlement de compte. Deux millénaires après Jules César, quatre siècles après Shakespeare, les problèmes sont les mêmes, toute proportion gardée, et les détenus se retrouvent dans cette pièce. Les Prisonniers s’en vont régler leurs comptes et un détenu dit qu’il ne veut pas que cette pièce s’arrête. Cet homme est emprisonné pour crime, et il est au bord des larmes pour une pièce de théâtre. Les frères Taviani nous montrent bien l’importance qu’à cette pièce pour les prisonniers, de par le fait que leur esprit s’évade lorsqu’ils jouent. A travers l’expression de leur sentiment, on compatit pour ces détenus et nous nous rendons compte qu’ils sont comme nous autres, des êtres humains.

Au début du film, lorsque les détenus jouent la scène 2 de l’acte 1, le metteur en scène leur demande de parler dans leur dialecte. Chaque détenu à un argot différent et vient d’un endroit différent, et chacun traîne son vécu derrière lui, mais rien ne les différencies au départ. Le metteur en scène fait sortir d’eux leur différence afin de les démarquer. Il dit à César qu’il parle trop vulgairement pour un noble. On retrouve le parallèle entre la noblesse romaine de César et la vulgarité de l’argot de l’acteur. Les deux personnalités s’entrechoquent dans le rôle. L’acteur s’y reprend à trois fois avant de réussir à adapter son langage à celui de l’homme politique romain. Le fait de démarquer les détenus par leur dialecte leur donne une histoire, un passé, qui les rend plus humains. Ce passé se racole à leur rôle et les difficultés que rencontre césar le montre, même dans un rôle fictif, une part de lui-même intervient ce parallèle humanise et le personnage et son interprète.

Lors de la scène de la préparation de l’assassinat de César, Brutus dit qu’il aime césar mais qu’il doit le tuer car il a des ambitions tyranniques, il dit que s’il le pouvait, il ne tuerait que l’esprit. Il en a la voix coupée si bien que le metteur en scène lui demande s’il a oublié son texte. Un détenu dit qu’il le connaît par cœur, que c’est juste le texte qui est réaliste et qui lui rappel son vécu.  En effet l’acteur de Brutus explique qu’il a connu un ami qui a vécu cette situation, avec la même phrase, du moins le même sens. On sent dans ses mots que s’il devait recommencer, il ferait autrement, on sent les remord et les regrets dans les paroles de Brutus. Cet acteur revoie une partie de sa vie dans cette pièce, un traumatisme ancien qui refait surface et qui prend un sens grâce à cette scène de la pièce. Il se rend compte à quel point il a loupé une partie de sa vie. La transparence entre la pièce et le passé du détenu est flagrante et tellement mise en avant par les frères Taviani que l’on arrive à avoir de la pitié pour Brutus. Là encore, grâce à une expression des sentiments du prisonnier et un lien entre la pièce et son passé,  les frères Taviani humanisent Brutus et par extension le reste des prisonniers.

Habituellement, les prisonniers sont vus comme des rebuts de la société, des animaux, des moins que rien. A l’inverse, le théâtre est vu comme une culture noble, antique et prestigieuse. L’opposition entre ces deux clichés est dépassée et même supprimés par les frères Taviani. Plutôt que de les opposés, ils les rassemblent.  A tout moment dans le film les détenus se retrouvent, se reconnaissent, se trouvent dans la pièce.  L’opposition qu’il y a dans leur rôle est aussi dépassé. En effet, les détenus sont les moins que rien et les hommes politiques les « plus que tout » or ici les moins que rien sont les plus que tout.  Plutôt que de diviser et d’opposer, les frères Taviani rassemblent et assemblent. Ces procédés stylistiques mettent en valeur le parallèle entre leur vie et leur rôle, et brises les préjugés. Ainsi, grâce à ces différentes scènes émotives, les parallèles entre le rôle et le vécu humanisent les prisonniers.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5-Fralon Lauranne                                CESAR DOIT MOURIR

1ES2

 

 

 

Quelle influence l’art a-t-il sur un individu ?

Tout d’abord, l’art est une forme de liberté. En effet, comme le déclare Cosimo Rega (interprète de Cassius) : « Depuis que j’ai connu l’art, cette cellule est devenu une prison ». Cette phrase est paradoxale puisqu’il se trouve déjà en prison. Mais le théâtre lui permet de s’évader, de se sentir plus libre, cette phrase démontre donc la prise de conscience de son enfermement ainsi que ce qu’il engendre, c’est a dire une réelle privation de liberté. De plus, 65% des individus sortant de prison récidivent. Or, lorsque ces prisonniers ont pratiqué l’art du théâtre, le taux de récidive est proche de 0%. L’art leurs permet donc de comprendre qu’il ne sont pas fait seulement pour la déviance, ils savent faire d’autres choses, des choses « biens ». L’art est donc un premier pas vers la liberté et la réflexion sur ses propres actes.

Ensuite, l’art influence le comportement des hommes. Nous pouvons prendre l’exemple Giovanni Arcuri (César) et Juan Dario Bonetti (Décius) qui règlent leurs comptes au milieu de la répétition. Ils partent se battre puis reviennent quelques secondes après, ils savent pertinemment qu’au moindre conflit, la pièce s’arrête. Pour eux même, et pour leurs camarades, ils décident de ne pas en venir aux mains, et de reprendre les répétitions comme si de rien n’était. Nous pouvons nous demander si dans un autre contexte, ils ne seraient pas allé jusqu’au bout, or le théâtre et l’art les influencent. Tous ces prisonniers se sont fixés un objectif commun, ce qui, d’une certaine façon, crée un lien social entre eux. Ils forment un groupe, essayent d’être unis dans le seul but de réussir la pièce.

Enfin, l’art permet de se construire en tant qu’homme. En effet, les conditions de détention font d’eux des individus dont l’humanité a été réduite. Ils sont considérés comme le fond de la société, le but étant de les taire. Ainsi, le fait de leur offrir la possibilité de devenir comédiens plutôt que prisonniers durant une courte période, leur permet de se montrer au public et de bénéficier du même regard que des hommes libres. Ils sont applaudis et acclamés pour leurs talents d’acteur et non pas rejetés pour leurs actes passés.

En conclusion, l’art a une réelle influence sur l’être humain. C’est un moyen de s’exprimer comme on l’entend, une façon de montrer sa liberté et son opinion. L’art relit les individus entre eux, il les pousse à se soutenir, à se battre ensemble pour une cause commune. C’est également une manière de se construire, de se montrer en tant qu’être humain aux yeux d’une société qui les rejette. L’art prouve donc notre part d’humanité.

 

6-GALLET Céleste                                                          César doit mourir

 

Pourquoi peut on dire que l’art dans les prisons parvient à façonner les détenus ?

I – L’art conduit vers de multiples réflexions

A travers le personnage principal de la pièce, Brutus, on suit tout au long du film une de ses grandes réflexions, qui consiste en un choix crucial : doit il choisir de tuer César malgré leur d’amitié, et faire passer avant tout, les libertés communes des citoyens, et sauver la démocratie ? Ainsi en jouant cette pièce théâtre, les détenus se retrouvent face à un fait qui les amène à réfléchir, et a se questionner sur leurs actes passés.

Le titre, ‘césar doit mourir ‘ résulte de la réflexion finale de Brutus. C’est une affirmation, il doit mourir, car il fait de l’ombre aux libertés des citoyens, Brutus juge alors ce meurtre nécessaire pour respecter des valeurs démocratiques. Après une réflexion censée, il a décidé ce qui lui semblait juste.

            A travers cette leçon exemplaire d’humanité, les détenus apprennent à réfléchir pour comprendre Brutus, et se questionnent eux aussi sur ce qui leur semble juste de faire, ce qui leur semble droit. De plus ils apprennent à être responsables de leur actes passés, comme a du l’être Brutus en faisant le choix d’assassiner César.

Lors de la scène où Brutus doute de ces choix, il porte un regard philosophique sur sa vie, et fait un bilan sur ce qu’il a fait de bien, et de mal. A travers cette scène, l’interprète de Brutus ainsi que tous les autres détenus, sont également amenés à porter une réflexion sur leur propre vie, sur leur passé de malfrats, et ainsi à déterminer le bien et le mal qu’ils ont fait.

La phrase finale du film, « depuis que j’ai connu l’art, cette cellule est devenue une prison »,prononcé par le prisonnier jouant de rôle de Cassius, montre bien que pour arriver à cette conclusion, il a traversé de nombreuses réflexions sur sa vie. Le théâtre lui a ouvert les yeux, et lui a offert de nombreuses possibilités d’avenir. Grâce à l’art, les détenus prennent conscience de leur situation.

II - L’art ouvre les portes à la liberté

L’art apporte aux prisonniers des libertés cruciales.  En effet, les prisonniers du film faisaient, pour la grande majorité, autrefois partie de la mafia ou autres organisations et gangs malfaiteurs, dans lesquels il fallait obéir, coûte que coûte. Grâce au théâtre, il accèdent a une liberté inconnue jusque là. Autrefois malfamés, ils ont pour la première fois la possibilité d’être César, Brutus, Cassius ou qui ils veulent. Ils accèdent à une liberté individuelle, un rôle individuel, avec leur propre jeu d’acteur, dans lequel on leur demande de garder leur dialecte natal. Dans ce contexte la prison peut alors devenir Rome, ou n’importe quoi d’autres autres villes, si ils en ont l’envie. Le théâtre apparaît alors pour eux comme un échappatoire, une liberté inouïe, à travers lequel ils ont la possibilité de changer de rôle, de changer de vie.

De plus, les frères Taviani ont choisi d’instaurer une distinction très précise entre la prison et les moments dédiés au théâtre durant lequel ils semblent libérés. Cette distinction apparaît avec les passages de l’image en couleur lors de la vie quotidienne de la prison et l’image en noir en blanc quand les détenus dédient leur temps à l’art, à jouer leur pièce. L’image en noir et blanc exprime le fait que à ce moment là, les prisonniers sont dans un monde totalement diffèrent, qu’ils accèdent à la liberté d’être ailleurs quand ils jouent. Les grilles omniprésentes dans le film, excepté le moment où les détenus sont sur scène, retranscrivent également le fait que à travers le théâtre, les prisonniers sont libres, ils se sentent libres, et accèdent à de nouveaux horizons.

Pour finir, nous pouvons dire que au début du film, le metteur en scène est présent pour aider les acteurs durant les répétitions, mais petit à petit il s’efface de la caméra. Ainsi le travail personnel des prisonniers est mis en valeur, et ils deviennent alors des acteurs à part entière, accédant à de nouvelles libertés.

III – La source d’un capital social et culturel

L’art fait évoluer les prisonniers car il apporte un capital social et culturel important. En effet, les créations théâtrales misent en œuvre dans les prisons nécessitent d’adopter un sens de l’écoute, d’apporter leur aide, et les obligent à fonctionner en groupe. Ils ont besoin les uns des autres pour monter leur pièce, et ils offrent à la fin du film un travail commun dont ils sont fiers. A travers le théâtre, ils gagnent alors une sorte de capital social, et apprennent à vivre en groupe, à s’écouter et à mener leur travail à bien.

De plus, leur représentation de Jules César de Shakespeare s’achève sous les applaudissements, ils sont félicités de leur travail et de leur production. Les spectateurs deviennent alors le temps de la représentation comme la famille des détenus. A ce moment là, les prisonniers accèdent a une vision de la vie différente, car ils redeviennent des citoyens à part entière, mais mieux encore, ils sont gagnants d’un nouveau capital social, et ils sont acclamés d’applaudissements.

Nous pouvons également dire que, tandis que dans une prison basique beaucoup de prisonniers se maintiennent en faisant du sport, l’approche de la culture qui leur est offerte, apporte en plus d’un sport physique, un sport intellectuel. En effet la pièce de Shakespeare, proposant un grand texte intellectuel et au langage soutenu d’autre siècle, apporte aux prisonniers quelque chose de nouveau, de nouvelles connaissances, et de nouvelles portes de réflexions. Ils sont amenés s’intéresser au travail de Shakespeare, gagnant ainsi un capital culturel qui n’est pas négligeable. Après avoir pris conscience de ce que leur apportait l’art et des gains culturels qu’ils ont acquis, le revers de la médaille en est d’autant plus dur comme l’exprime le détenu interprétant Cassius dans la toute dernière scène « Depuis que j’ai connu l’art, cette cellule est devenue une prison. » Avant de toucher à l’art, il se sentait seulement physiquement prisonnier, désormais il a ouvert les yeux sur sa vie, et son esprit l’est aussi,

Pour finir, à travers le théâtre, ils apprennent, ils découvrent, doivent parler différemment, s’exprimer de différentes façons théâtrales, ils gagnent alors en savoir faire et en expérience. Ils apprennent aussi à comprendre le texte de Shakespeare. Cela leur apporte alors de nouvelles émotions, comme en témoigne la réaction du prisonnier interprétant Brutus, qui est submergé par l’émotion en pleine répétition en récitant son texte, tellement les mots lui semblent justes. Les prisonniers prennent donc le goût au savoir, aux lettres, et à l’art, et ressortent gagnant de cette expérience avec un grand capital culturel qui leur était jusque la inaccessible, et un nouveau capital sociale plus sain.

Ainsi, on peut dire que l’art est une échappatoire à emprisonnement, il fait évoluer les détenues, et d’une manière générale, l’art fait évoluer les hommes. Il contribue façonner les hommes d’un point de vue psychologique car il amène à des réflexions, car il est une source d’évasion et ouvre les portes de nombreuses libertés, et pour finir car il apporte un énorme capital culturel bénéfique dans la société.

Nous pouvons alors conclure on ajoutant que grâce ses programmes de ‘laboratoire théâtre’ proposer dans les prisons d’Italie, le taux de récidive baisse, passant d’une moyenne de 65% à quasiment 0%. Ces programmes très concluants ont été adoptés dans 110 prisons d’Italie. L’art témoigne donc bien d’un processus d’évolution philosophique dans la manière des prisonniers de penser et de voir le monde.

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