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SES BELLEY
20 décembre 2016

YOKO ONO La lumière de l'aube 1ES 15-16


1ES 2015-2016                                      Exposition La lumière de l’aube

YOKO ONO

 Musée d’art contemporain de Lyon

 

         

       

 

1-Maëlle Lavigne

2-RABI Loubna

3- Black Lorie

4- Philippot Clémence

5-Scanzi  Ambre

 

1-Maëlle Lavigne                                                                     l'Exposition Yoko Ono

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Yoko Ono est une artiste reconnue, originaire du Japon. Elle a tout d'abord vécu à San Francisco, puis s'est installée à New York. Durant sa jeunesse, elle s'intéresse très tôt à l'art et commence par l'écriture avant de s'intéresser au théâtre. En 1966, Yoko Ono réalise une exposition dans la galerie Indica à Londres. La veille du vernissage, elle fait la connaissance de John Lennon. Ils ne se quitteront plus jusqu'à l'assassinat de John en 1980. Étant aussi connue pour sa liaison avec le musicien des Beatles, elle se fait connaître par ses nombreuses expositions. Aujourd'hui, elle expose en France «Lumière de l'Aube». Elle nous invite à voir ses œuvres et aussi ses grandes installations qui, pour certaines, ont été réalisées il y a plus de 60 ans. Elle ne nous incite pas seulement à voir ses œuvres, mais aussi à les expérimenter.

Nombre de ses œuvres sont de grandes installations. Elle invite donc le spectateur à devenir acteur de celle-ci. Ce qui est le cas pour une de ses installations, simple mais à la fois très réfléchie. Elle se nomme « The doors ». Le titre  dit tout : il s'agit de portes fixées au sol, tenant debout. Il y en a plusieurs, environ une quinzaine, qui sont dispersées dans des positions et directions différentes. Généralement, les œuvres sont achetées ou conçues au début de l'exposition puis revendues ou détruite à la fin. Seulement, ce n'est pas toujours le cas, ici, les portes qui composent l’œuvre appartenaient au Dakota Building, un immeuble de New York qui était la résidence de Yoko Ono et John Lennon. C'est toujours la résidence actuelle de Yoko Ono. C'est notamment devant cette résidence que John Lennon fut assassiné.

Dans cette œuvre, l'artiste nous invite bien sûr à participer, on voit les spectateurs qui divaguent entres les portes et peuvent même les toucher. Cette installation attend donc d'être expérimenté par le spectateur et donc de trouver le message qu'elle veut nous faire comprendre. Ces portes représentent parfaitement les choix de notre vie. Elles sont dématérialisées et illustrent quelque chose d’abstrait de la vie de chaque homme. De nombreuses questions viennent alors à se poser durant la découverte et la compréhension de cette œuvre. Cela peut remettre en question nos propres choix. On se questionne : «Dois-je ouvrir la porte?» C'est à dire faire ce choix-là ou affronter parfois l’impossibilité de choisir, franchir le pas et ne plus revenir en arrière, une fois que la porte est fermée, c'est-à-dire, une fois que le choix est fait. Ou encore: «Dois-je laisser la porte fermée?» et donc ne pas avancer, ne pas accepter cette étape de notre vie et dire non. C'est renoncer à une opportunité et peut-être passer à côté de quelque chose, mais c'est tout de même une liberté de dire que nous ne sommes pas d'accord avec certaines idées, et ne pas faire comme les autres. Ou encore une autre question : « Dois-je contourner ce choix et en choisir un autre ? » et dans ce cas cela montre que l'on est libre de nos choix. Savoir qu'il y a un chemin tout tracé peut être un réconfort mais on peut choisir notre destin, il suffit de se donner les moyens de le réaliser.

Cela peut avoir des conséquences sur le spectateur : On prend conscience que l'on est libre de choisir, et de nombreuses options qui nous sont possibles. On peut alors se remettre en question sur nos choix du passé ou même sur les choix que nous avons évités et en réaliser les conséquences aujourd'hui. On peut se dire que notre destin aurait pu être autrement. Mais, chaque avis est différent puisque pour chaque individu, les péripéties de la vie sont différentes. Donc, grâce à cette installation, on se forge une vision différente et Yoko Ono nous invite à ouvrir les yeux sur nos multiples choix dans la vie. Son installation est accessible à tous, tout le monde peut  avoir son avis, et est donc libre de sa pensée comme libre de ses choix.

Par son exposition, Yoko Ono cherche à ce que le spectateur, mais aussi l’acteur, trouve sa propre opinion et son propre jugement. Dans toutes ses œuvres, on retrouve l'idée d'égalité et de liberté, pour elle, ses idées sont fondamentales.

 

 

 

 

 

2-RABI Loubna                                             YOKO ONO LUMIERE DE L'AUBE

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YOKO ONO est une artiste à la fois plasticienne, musicienne, vidéaste et engagée pour la paix, elle est notamment connue pour le couple qu'elle formait avec John Lennon. A travers plus de cent œuvres, des poèmes illustrés de 1952 aux grandes installations de 2016 mais aussi des films et des performances, Lumière de L’aube ouvre sur une réelle réflexion de notre société. Cette exposition, nous pousse à l'expérimentation et nous délivre de vrais messages. Quelles messages pouvons nous retenir de cette exposition ?

Pour commencer, nous sommes appelés à agir ensemble contre la violence vis à vis des femmes. La violence est une force brutale pour soumettre un individu contre sa volonté. Cela se manifeste de différentes manières et dans toutes les sociétés. On peut s'appuyer sur une installation réalisée dans une pièce sombre et composée de la projection d'une vidéo montrant des mannequins qui brûlent sous des cris de détresse. Au centre de la pièce, on observe un tas d'habits féminins, s'ajoute à cela des centaines de témoignages laissés par les visiteurs sur les murs. Ainsi dans cette ambiance froide, on se sent mal et on perçoit le supplice de ces femmes victimes. C'est une blessure universelle. Ici, si l'on se sent concerné, on peut exprimer nos douleurs, ensemble. C'est donc en ce lieu qu'on comprend qu'agir ensemble, lorsque l'on a souffert, rend l'action plus facile.

Ensuite, on nous incite à changer notre comportement vis à vis du développement durable. L'eau compose 90% du corps humain. Elle nous est donc indispensable pour vivre. Néanmoins, si l'on ne change pas nos habitudes de vie d'ici 2050, les ressources en eau douce seront épuisées. On peut s'appuyer sur une des installations qui réunit un ensemble d'objets ayant pour point commun, leur capacité à transporter de l'eau. Ainsi, appartenant à différentes personnes, les objets sont divers et reflètent l'idée que nous sommes tous différents. A une exception, notre besoin en eau, qui lui, nous est indispensable à tous. On nous alerte donc sur notre façon de vivre, nous sommes en train d'auto programmer notre mort en gaspillant notre seul source de vie : l'eau.

Ensuite, on nous appelle à la paix. Pendant longtemps et encore aujourd'hui notre monde fut tourmenté par de longues guerres, des attaques nucléaires et des attentats. Ces événements ont causé la mort de millions d'hommes, et ont laissé derrière eux de vrais traumatismes. On peut évoquer l'affiche assez simple qui en quelques mots nous interpelle directement : " War is finish if you want". On nous montre ici, que si l'on souhaite quelque chose, nous n'avons qu’à agir pour l'avoir. On nous demande tout simplement d'agir en tant que citoyen. Développé en plusieurs langues, on s'adresse au monde. Afin que nous nous rendions compte que nous ne sommes peut- être qu'une voix mais que toutes réunies, la voix internationale peut avoir raison des choix de notre société. Ainsi nos choix individuels ont un impact sur le  reste des individus.

Enfin on nous explique que tous ces appels et toutes ces incitations peuvent être résolus seulement avec respect, honneur et confiance. On peut s'appuyer sur l’œuvre s'intitulant "Play it by trust". C'est un dérivé du jeu d'échecs. Dans cette exposition, le jeu d’échecs ne prend qu'une seule couleur : le blanc. Ainsi, y jouer en tant qu'amateur est très difficile, nous perdons rapidement nos repères et mémoriser les déplacements est chose complexe. Mais pour les professionnels, la situation est toute différente, la maîtrise du jeu leur permet  d’effectuer une partie entière. Cela repose sur leur talent mais avant tout sur la certitude qu'aucun d'eux n'a triché. Ainsi on peut mener un combat dans de bonnes conditions si l'on fait appel au respect, à l'honneur et à la confiance. Nous devons choisir notre camp entre celui qui se bat seul en trichant et celui qui se bat avec les autres en les respectant.

Pour conclure, cette exposition est un appel pour combattre ensemble la violence vis à vis des femmes. Elle cherche également à nous ouvrir les yeux sur notre comportement face à la vie. Elle nous pousse à nous rendre compte que nos choix individuels ont un impact sur le monde. Agir ensemble permet de résoudre beaucoup de choses rapidement et plus facilement. Il y aura toujours un gagnant et un perdant, néanmoins, on peut combattre avec les autres dans le respect ou seul dans la tromperie. Yoko Ono nous représente sa vision du monde parfait dans lequel triomphe la conscience, l'action et la parole collective.

 

 

 

 

3-Black Lorie                                                                l’exposition de Yoko Ono à Lyon

Lumière de l’aube.

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Que veut dénoncer l’œuvre  de YOKO ONO?

 

Du 9 mars au 10 juillet, le musée d’art contemporain de Lyon est intégralement consacré à l’exposition artistique de Yoko Ono. Alors aujourd’hui âgée de 83 ans, Yoko Ono présente plus de 100 œuvres, installations, performances, films, poèmes dans son œuvre intégrale intitulée Lumière de l’aube. Depuis plus de 60 ans, l’artiste américaine d’origine nippone défend des valeurs et des principes fondamentaux auxquels elle est très attachée. Yoko Ono exprime son avis sur différents aspects contradictoires à la norme : la maltraitance des femmes et leur soumission, mais aussi des sujets plus ou moins intimes ou tabou tels que la nudité, la sexualité, la paix et le mouvement hippie ou encore la mort. Pour cela, nous nous intéresserons à une œuvre en particulier dans ce musée, une œuvre concernant les violences faites aux femmes.

Cette installation se présente, sous plusieurs aspects, sur les murs sont répartis une infinité de témoignages provenant de femmes, adolescentes et enfants violées. Ces femmes écrivent sur un bout de papier ce qu’elles ont subi par le passé que cela soit des attouchements sexuels, de la soumission et bien plus souvent les viols. Au fond de cette installation, se déroule une vidéo projetée qui représente des corps de mannequins incinérés dans un grand feu accompagnée d’une bande sonore très angoissante où l’on entend des cris, des appels au secours, des pleurs, il y a alors une atmosphère très lourde et difficile à supporter. Au milieu de cette installation qui occupe l’intégralité d’une salle du musée est disposé un énorme tas de vêtements féminins, des chaussures et sous vêtements, les vêtements des mannequins en train de brûler simultanément sur le film. A l’entrée de cette salle se trouve un bureau où les visiteuses du musée peuvent s’exprimer et partager leurs histoires à propos de leurs agressions.

Afin de pouvoir laisser une trace de son douloureux passé, il faut être en possession d’un solide courage et avoir l’intention de faire prendre conscience aux individus que le viol dans le monde est beaucoup plus fréquent que l’on ne le pense. En effet, les témoignages sont écris en plusieurs langues ce qui informe que les violences faites aux femmes concernent les femmes de toutes origines sociales. De plus, on dénombre ces témoignages par centaines ce qui illustre qu’il y a beaucoup de femmes concernées et donc beaucoup de femmes blessées. C'est-à-dire que les centaines de messages inscrits sur les murs font référence aux centaines de femme violées, battues, injuriées.

Il faut savoir que le viol doit être considéré comme le « crime absolu » qui renvoie à de lourdes conséquences physiques et psychologiques. Bien sûr, le viol fait l’objet d’une réprobation sociale unanime et est aujourd’hui combattu par la loi. Ce sont effectivement les femmes et les enfants qui subissent le plus souvent des violences sexuelles, et malheureusement, ces viols sont commis pour une grande part par des personnes très proches, souvent de même famille que les victimes. En effet, sur les murs de cette installation reviennent souvent les mêmes témoignages : « J’ai été violée par mon oncle. », «  Mon professeur a eu des attitudes d’abus sexuels sur moi, et je ne pouvais rien dire. » S’ajoute à cela, le silence des victimes. Les personnes atteintes de violences sexuelles ont tendance à garder le silence sur leurs agressions. Ces femmes se construisent alors une carapace protectrice et dissimulent leur mal-être par l’absence de conversations notamment avec leurs entourages proches. Il devient très difficile de dénoncer l’agresseur par peur. Cet agresseur est un délinquant, qui transgresse les normes juridiques.

De plus, Yoko Ono réalise cette œuvre poignante dans le but avant tout de dénoncer ces violences faites aux femmes. En effet, l’artiste joue le rôle du porte-parole de ces nombreuses femmes qui, ici, dans cette installation veulent cracher leur haine et enfin se libérer. Yoko Ono veut rendre publique la détresse de ces victimes afin de leur faire parvenir toute la compréhension et le soutien qu’elle leur apporte face à ces violences intolérables. Les femmes sont rendues serviles par la domination des hommes présente depuis longtemps et encore aujourd’hui au 21ème siècle. En effet, les femmes toujours considérées comme inférieures dans la hiérarchie, elle subissent les « ordres » et la logique du genre masculin. Par exemple, les femmes sont perçues comme les personnes soumises de la société au temps de la société traditionnelle. Elles restaient au domicile pour le ménage et les enfants pendant que les hommes, leurs maris, avaient la fierté de pouvoir ramener de l’argent au foyer familial. Les femmes sont encore souvent présentées comme le sexe  dit faible.

Enfin, Yoko Ono avec son appel à la participation de l’œuvre par l’écriture des témoignages, offre une vision du viol, multiple par les différences de comportements, et d’attitudes des femmes concernées : celles qui parlent et celles qui se taisent. Cette œuvre espère faire passer un message et provoquer une dénonciation de ces crimes. Cette installation fait aussi partie des œuvres d’espoir d’un monde nouveau pour toutes les femmes du monde entier et veut dire que celles-ci ne sont pas seules dans leurs combats.

 

 

 

4-Philippot Clémence                                                                 Exposition de Yoko Ono.

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Quels messages peut-on trouver dans l’œuvre de Yoko Ono ?

Pour commencer, l'exposition que nous sommes allés voir est une exposition de Yoko Ono. Elle est née en 1933 à Tokyo, elle vit dans une famille très riche et privilégiée, mais pendant la guerre elle devra fuir Tokyo pour la campagne où elle connaîtra une vie beaucoup moins aisée. Après la guerre, sa famille partira à New-York. Tous ces changements de vie vont être présents dans beaucoup de ses œuvres. Devenue connue par le grand public pour le couple qu'elle formait avec John Lennon, elle va se faire un nom en tant qu'artiste dans les années 70. Nous allons voir comment Yoko Ono arrive à faire passer un message par son art.

Yoko Ono utilise les différentes formes que peut prendre une œuvre : la performance, la sculpture, la vidéo, les affiches... L'affiche «war is over ! If you want it. Peace and love from John and Yoko» (la guerre est finie ! Si vous le voulez. Paix et amour de John et Yoko) est un art conceptuel. En effet, une affiche sert à faire passer un message, ici Yoko Ono s'est donc servie de la propagande pour que ses idées se fassent entendre. De plus, les affiches sont facilement duplicables, ce qui signifie que son message peut être vu et lu par tout le monde. Dans cette œuvre et comme dans beaucoup d'autres, Yoko Ono met l'accent sur le «nous», c'est le collectif qui doit réagir. En effet, une guerre c'est à plusieurs mais la fin d'une guerre ne peut être faite par un seul individu. Yoko Ono veut qu'il y ait une forte cohésion sociale qui est une situation d'un groupe fortement solidaire et intégré autour de l'existence de buts communs, une attraction des individus les uns par rapport aux autres et l'attachement des individus au groupe.

Yoko Ono faisait partie du mouvement hippie, qui est un mouvement pacifiste. Étant une figure emblématique de ce mouvement, elle représente leurs idées dans de nombreuses de ses œuvres. Son œuvre «play it by trust» (jouer par la confiance), qui représente un jeu d'échecs d'une seule et unique couleur : le blanc. A l'origine, le jeu des échecs est un jeu de guerre or ici c'est la paix qui domine. En effet, il n'y pas d'adversaire, les joueurs sont obligés de jouer ensemble, et non pas l'un contre l'autre. Avec ce jeu unicolore, il est très difficile de jouer normalement, elle espère donc briser ce sentiment de défi et mettre en place deux nouvelles règles : respecter et faire confiance à son adversaire. Yoko Ono aimerait qu'il y est une forte solidarité dans le monde. Elle aime tout ce qui se rapporte à la nature, dans beaucoup de ses œuvres elle mêle les deux, comme dans une de ses œuvres où elle met en scène des bouteilles remplies d'eau et portant des noms de personnes célèbres. Elle démontre ici que malgré les actes effectués par des personnes complètement différentes, elles ont toutes des points communs comme être constitué de 80% d'eau. Que cela soit son œuvre avec les échecs ou celle avec les bouteilles, elle évoque la notion du collectif.

 

En plus d'être une femme voulant une cohésion sociale, une forte solidarité et un monde pacifiste, elle défend les femmes. Yoko Ono utilise différentes formes d'arts dont la vidéo. Dans «Cut piece» elle invite le public à interagir avec elle. Dans cette performance, l'œuvre d'art existe grâce à cette interaction où le public est convié à venir découper les vêtements de Yoko, alors assise sur scène. La première vidéo de cette performance tournée en 1965 est très différente de celle tourné en 2003. En 1965, Yoko Ono est peu connue du public, même si c'est sa volonté, elle ne peut pas prévoir ce qui va se passer. Le public qui  se lève pour lui découper ses vêtements est principalement constitué d'hommes. En découpant les vêtements de Yoko Ono, ils découpent son intégrité physique. Par cette œuvre, elle dénonce la condition de la femme qui est souvent considérée comme une femme objet. De plus, le fait que les spectateurs soient en majorité des hommes cela montre un certain rapport de domination. En 2003, Yoko Ono est connue du public et certainement que ce public connaît cette performance. Cette légère différence apporte un énorme changement dans son œuvre. Dans cette deuxième vidéo, sa célébrité change tout, elle n'est plus assise sur scène mais sur une chaise, elle n'est plus en position de faiblesse. De plus, dans cette vidéo, il y a beaucoup moins d'hommes et plus de femmes, ces dernières préfèrent parfois donner leurs vêtements que de prendre ceux de Yoko. Ainsi avec ces différentes performances, Yoko Ono dénonce la place de la femme en société, et jusqu'où les individus sont prêts à aller.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5-Scanzi  Ambre                                                      Yoko Ono Lumière de l'aube

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L'exposition Yoko Ono "Lumière de l'aube" à Lyon regroupe beaucoup de ses œuvres de 1952 à nos jours. Yoko Ono est une artiste japonaise mais aussi plasticienne, musicienne, vidéaste et engagée pour la paix. Ses œuvres sont toutes différentes certaines sont des tableaux d'autres des vidéos ou encore des installations. Quelque unes d'entre elles propose la participation des visiteurs, c'est probablement là la plus grosse partie d'originalité dans ses œuvres. Quel message essaye t-elle de nous faire passer à travers certaines de ses œuvres.

 

L'une de ses œuvres, est une installation en hauteur, sur un mur blanc est posée une étagère ou l'on peut trouver une vingtaine de récipients, identiques, fermés remplis d'eau. Chacun des récipients comporte une étiquette avec un nom "Adolf Hitler", "John Lennon", "Napoléon Bonaparte", même "Yoko Ono". Le principe de cette installation est de remplir ces récipients à 80%, sachant que notre corps est composé d'environ 80% d'eau ces récipients sont une façon de voir l'homme, plutôt que d'un portrait, les récipients sont une façon originale de nous montrer que après la mort peut importe notre parcours nous restons des humains et nous sommes tous égaux. La plupart des noms inscrits sont des noms populaires de personnes décédées à l'exception de Yoko Ono. C'est une façon de rappeler que elle aussi après la mort, elle sera l'un de ces récipients, égal aux autres.

La seconde œuvre, est une installation dans une pièce entière, on peut y trouver environ une centaine de boites en bois brut avec à chaque extrémité un trou pour en laisser sortir un arbrisseau. Pour beaucoup la première impression est de voir des cercueils, avec l'arbrisseau qui serait à la place du cerveau et continuerait de penser, se réincarnerait. Cela nous questionne sur une possible vie après la mort. Ces "cercueils" pourraient rappeler des actes de guerre qui auraient touché Yoko Ono, principalement Nagasaki et Hiroshima, où les américains ont expérimenté leur bombe nucléaire lors de la seconde guerre mondiale dans le but de faire capituler le Japon, ce qui a couté la vie à des centaines de milliers de personnes.

La troisième et dernière œuvre que je vais présenter est une installation qui se regarde mais qui s'écoute également. Nous pouvons y voir au centre de la pièce une pyramide de vêtements de femme, sur les murs des lettres de femmes envoyées à Yoko Ono, ces lettres confient que ces femmes ont été victimes de viol ou de violences, elles racontent leur histoire. Sur le mur d'en face un diaporama passe avec des mannequins femmes qui se consument et enfin nous pouvons entendre une voix féminine probablement en train de crier, de souffrir. Cette œuvre nous montre la violence subit par les femmes, qui encore aujourd'hui ne se font pas assez entendre. Les mannequins représentent toutes les femmes qui se font abuser, et détruire par certains hommes.

Yoko Ono défend certains principes, comme la paix, le respect et l'égalité des hommes et des femmes. Dans ces trois œuvres elle nous montre les atrocités de ce monde. La mort est un sujet qui ressort beaucoup dans les œuvres de Yoko Ono. Elle y dénonce les tragédies de la guerre qu'elle n’oubliera jamais mais aussi que, qui que l'on soit, au moment de notre mort nous serons tous au même stade, égaux les uns par rapport aux autres. Yoko Ono décide aussi de dénoncer la violence faite aux femmes dans le monde qui est encore pour elles quelque chose de dur à dévoiler. Yoko Ono rêve d'un monde meilleur et d'un futur dans la paix et le respect.

 

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